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Gonnard
250 abonnés
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0,5
Publiée le 21 novembre 2009
Oulà, qu'est-ce que c'est que ce truc ? Tout est kitsch. D'abord l'affiche, avec ce rose douteux et notre belle équipe qui marche fièrement vers le spectateur. Le titre aussi. Quel est le blaireau qui a eu l'idée d'un tel titre à rallonge et ridicule. On dirait plus le titre d'un film de boules. Les fringues bien sûr, avec les pantalons immondes qui remontent à la poitrine, la Obélix-attitude on va dire. Les dialogues, avec des tentatives de jeux de mots peu subtiles et surtout qui ne font pas du tout naturel. Le scénario light, avec tout de même les images de Grenoble qui sont assez sympas. Non franchement, j'ai bien ri, mais ce n'était pas à cause des jeux de mot...
Une excellente comédie où la plume de J-L Dabadie fait mouche ! Un casting plus qu'alléchant et une histoire qui tient la route. Mieux, un scénario qui se permet même quelque analyse sociale intéressante... L'humour est bien présent et il est de bonne facture ! Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce film !
Une pure merveille, des acteurs epoustouflants de justesse et de drôlerie, des dialogues inoubliables ("tu sais, toi, quand je suis ?"), des situations invraisemblables. Plus que générationnel, totalement intemporel.
Une comédie méconnue qui réunit une bonne partie du Splendid et qui mérite d’être découverte. Il faut laisser de côté la mise en scène mollassonne de Jacques Monnet et le côté kitsch si reconnaissable du début des années 80 ainsi que les quelques maladresses (le doublage de Thierry Lhermitte quand il chante est assez ridicule) pour se concentrer sur l’essentiel. Tout d’abord, le scénario particulièrement avant-gardiste que traite des affres de ces "trentenaires en baskets ", produits de mai 68 et qui ont du mal à trouver leur place entre leur jeunesse passée (la réunion d'anciens élèves ou la scène où Mickey doit engueuler les enfants de sa compagne qui s’avèrent à peine plus jeune que lui) et l’âge adulte qu’ils refusent d’assumer (la relation entre Bertrand et ses enfants allemands, les désirs d’évasion de Clara...). Le choix de traiter du sujet non pas par le drame mais par le rire est d’ailleurs la grande idée du film qui réservent quelques scènes particulièrement drôles (les engueulades des parents de Louise, l’amour immodéré et possessif de Charles pour sa femme, les scènes sur le chantier de Paul...). Le film a également soigné ses dialogues (signés Jean-Loup Dabadie) mais c’est avant tout l’interprétation que je retiendrai avec une réserve de talent brut impressionnante. On retrouve ainsi Christian Clavier en jaloux compulsif (les scènes où il met en avant la beauté de sa femme sont très marrantes), Thierry Lhermitte en séducteur minable (un rôle comme écho au Popeye des "Bronzés"), Josiane Balasko en timide sympathique, Daniel Auteuil en flic débutant (peut-être le meilleur rôle du film), la superbe Isabelle Adjani en insaisissable fantasme, Marianne Sergent en épouse secrète, Christophe Bourseiller en fils de bourgeois sans oublier Roland Giraud en beauf magnifique. L’alchimie de ce superbe casting fait oublier les imperfections du film (les lenteurs, la voix off...) et me fait mettre une 3e étoile.
Des dialogues savoureux, un humour irresistible, des acteurs talentueux, c'est avec plaisir que l'on deguste ce film. On retrouve une partie de la bande du splendid, toujours aussi drôles même si le registre du film est moins burlesque que d'habitude.
Film intemporel, des comédiens populaires que l'on apprécie de voir dans un film plutôt innatendu. Par contre il faut rectifier en précisant que les scènes en provinces sont majoritairement tournées dans la vieille ville d'Annecy (74) -Eglise Saint-Maurice, virage de l'ex-Vox etc...- et non pas à Grenoble (38), bien qu'il y en ait quelques unes. Un bon moment à revivre sans compter.