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Michael78420
45 abonnés
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2,5
Publiée le 20 septembre 2021
Quel jeu d'acteurs de Belmondo ! Aussi insupportable en Michel Gaucher que précieux en Bruno Ferrari. Il enchaîne ici les cascades, dont certaines parmi les plus célèbres : descendant d'une échelle accrochée à un hélicoptère, restant debout sur le toit d'un avion en vol, chahutant avec un tigre, dévalant un escalier plusieurs fois de suite (il se blessera à la cheville en la faisant). Raquel Welch, magnifique et espiègle, est la compagne parfaite pour Bebel. L'ennui de L'Animal, c'est son scénario. Lent, sans grand reflet, le spectateur de 2021 regarde par respect pour ces grands acteurs, mais trouve le temps long. À (re)voir pour admirer le regretté Bebel dans son art.
Zidi nous sert une comédie matinée de romance et d'action. Belmondo qui joue un rôle de cascadeur s'en donne à cœur joie. Il saute, il tombe, il court, il escalade. Il est en super forme et nous montre tout son talent. A ses côtés Charles Gérard est excellent dans le rôle de l'agent artistique un peu pot de colle. Face à Belmondo il y a la magnifique Raquel Welch. Ils forment un couple explosif qui adore se détester. Bref un film endiablé emmené par d'excellents acteurs et qui bénéficie en plus des dialogues de Michel Audiard. Un spectacle familial à voir ou revoir.
Un terrain de jeu idéal pour Bébel, le cascadeur, le gosse, le pitre. Amusant mais pas toujours très fin lorsqu’il joue notamment "la folle" Bruno Ferrari. Un petit Zidi plein de seconds couteaux et d’apparitions sympas. Et puis, y’a quand même Raquel Welch…
C'est un rôle sur mesure pour Belmondo où l'acteur peut laisser libre cours à ses talents de cascadeur et de pitre. Mais ce n'est pas un rôle en or, loin de là. Car Claude Zidi n'est pas Philippe de Broca, et aux personnages primaires de Zidi, on peut préférer les mythomanes attachants de l'auteur de "L'incorrigible" et du "Magnifique". La liberté que Belmondo trouve ici ne le sert pas du tout. A coeur du sujet -le vague tournage d'un film d'action et la dérisoire brouille amoureuse d'en cascadeur et d'une "cascadrice"- on s'aperçoit vite que Zidi ne fait pas dans la subtilité. C'est du comique grossier, introduit par des effets d'annonce pesants, qui tourne par moments au vaudeville médiocre (où Belmondo est confrontéspoiler: à son sosie, une vedette pour le moins efféminée ) ou en courtes scènes à l'apparence de sketchs sans réel rapport avec le sujet. On peut s'amuser de temps à autres des grimaces de Belmondo mais, entouré de personnages médiocrement caricaturaux, l'acteur est bien seul -d'autant que sa partenaire Raquel Welch n'a pour elle que sa silhouette. La mise en scène est laborieuse, bâclée même, fastidieuse, sabordant la moindre idée.
Pitreries grotesques, scénario sans imagination (dommage pour l'idée du double personnage antinomique) et cascades inutiles bien que spectaculaires. Bébel s'amuse, le spectateur s'ennuie. Un rendez-vous bien raté.
Une prouesse d'acteur pour Belmondo dans un rôle de dédoublement époustouflant. Qui montre en plus qu'il peut être meilleur comique que De Funès. Avec des cascades restées cultes. Et puis il a Raquel Welsch comme partenaire, ce qui ne gâche rien...
Le ratage certain de L’Animal repose sur la difficulté éprouvée par Claude Zidi à gérer son comédien principal et à l’insérer dans son univers comique, tant le cabotinage du jeu de Jean-Paul Belmondo écrase tout sur son passage, depuis les enjeux parodiques du scénario jusqu’à leur mise en scène, mécanique et insignifiante. La présentation du couple dysfonctionnel ne dispose pas d’un temps d’écran suffisant pour créer une complicité entre lui et le spectateur : il doit cohabiter avec une satire du milieu cinématographique qui paralyse davantage le film qu’il ne le dote d’une quelconque probité, trop inoffensive et référencée – le producteur Fechner devient un personnage à lui seul… Il faut le truchement d’un tiers pour que l’ensemble gagne en dynamisme, alors que ce tiers est interprété par l’acteur principal visiblement aussi à l’aise en cascadeur qu’en homosexuel foufou tout droit sorti de La Cage aux folles, dont la version théâtrale rencontrait alors un franc succès. Précisons que la bonne idée du long métrage est d’avoir rendu Bruno Ferrari amoureux de Michel Gaucher, créant ainsi une mise en abyme intéressante entre le comédien narcissique et son image pour laquelle il est prêt à se déshabiller – voir la séquence de quiproquo dans la chambre à coucher, savoureuse. Le thème musical composé par Vladimir Cosma revendique ainsi une vitalité qui finit par advenir, la clausule proposant une énumération rythmée de scènes d’action qui ne saurait cependant rattraper ni une première heure dépourvue de maîtrise et d’unité ni le traitement comique de deux sujets qui, aujourd’hui, peinent à faire sourire : le viol et le consentement. L’argument du reflet de l’époque, entendable, n’exige pas qu’il faille pour autant cautionner aveuglément.
Bébel dans ses oeuvres : jeux de mots, baffes dans la gueule, mains aux derrières, cascades, ... du classique. En plus, le spectateur masculin se voit récompensé par la présence de la pulpeuse Raquel Welch, un régal pour les yeux. Oui mais voilà, c'est pas bien drôle. Les deux seuls passages potables sont celui de l'escalier et celui de la chambre à coucher, c'est dire. Le reste est juste sympathique, pas assez en tout cas pour nous tenir en haleine 1h30.
Ce film est génial ! Ambiance fin 70 début des années 80... âge d'or du cinéma français! Un bebel au top qui saute partout! Des seconds rôles tous plus excellents les uns que les autres. Un pur régale !
L'animal est une comédie très plaisante avec Bébel dans le rôle principal. Clairement l'acteur se moque de lui-même dans ce film, lorsqu'il incarne un Bruno Ferrari particulièrement efféminé. Les passages où il se fait passer pour un demeuré sont hilarants et l'acteur confirme son potentiel comique grâce à ce rôle. Aldo Maccione est lui aussi très drôle. Quant à Raquel Welch, son charme fait effet à l'écran. L'histoire est fort sympathique. À noter les apparitions à l'écran de Johnny Hallyday, Jane Birkin ou encore Josiane Balasko. Ça se regarde bien.
ce film est tout simplement splendide il y'a de l'action quelques gags marrants un très bon scneario ,une belle musique et un Jean-Paul Belmondo qui joue encore très bien son rôle est Claude Zidi qui a encore realise un chef d'oeuvre.
Il y a beaucoup de gens connus dans ce film : Jean-Paul Belmondo et Raquel Welchbien entendu, mais aussi : Jane Birkin, Josiane Balasko, Dany Saval, Aldo Maccione, Richard Bohringer, Maurice Benichou, Yves Mourousi, Johnny Hallyday et je dois en oublier. Mais tout cela ne suffit pas. Et malgré la bonne humeur des dialogues et les cascades de Bebel le film est ennuyeux.
Un couple de cascadeurs se chamaille entre les prises de cinéma. Le film a mal vieillit, les gags sont lourdeaux, les dialogues d'audiard n'y changent rien. On sourit parfois par nostalgie insouciante. La scène de la chute renouvelée trop de fois est à l'image du film, superflu.
Vu et revu, le seul film de Claude Zidi auquel je mets cinq étoiles sans hésiter. Evidement le réalisateur a su s'entourer des plus grandes pointures de l'époque, Audiard, Bébel, Aldo, Welsh. Plus un scénario loufoque, des cascades en veux-tu en voilà et deux Belmondo pour le prix d'un...Ca ne pouvait que marcher !
L'un des Belmondo les moins réussis. Claude Zidi laisse l'acteur en roue libre sans chercher à mettre en valeur sa mise en scène et ne se reposant que sur les cascades du grand Bébel. Seules quelques situations arrachent des sourires. Mention pour la géniale musique sauce Disco de Vladimir Cosma, le grand atout de cette piètre comédie poussive, mais qui reste divertissante.