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velocio
1 318 abonnés
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0,5
Publiée le 11 décembre 2024
Voilà un film en très bonne position pour obtenir le prix du navet de l'année. Le mélange d'onirisme et de réalisme ne fonctionne pas du tout et Louis Garrel, qui interprète le rôle de Saint-Exupéry, ne fait pas le moindre effort pour donner l'illusion qu'il croit en son rôle. On gardait un excellent souvenir de "Les Sorcières d'Akelarre", le film précédent de Pablo Agüero, la déception est d'autant plus grande ! PS : A toutes fins utiles, je signale que Mendoza, où est né Pablo Agüero, n'est pas un petit village de Patagonie comme j'ai pu le lire par ailleurs, mais une ville de plus de 100 000 habitants ne se trouvant pas en Patagonie.
Élevé dans un petit village de Patagonie, Pablo Agüero n'avait qu'un seul livre à la maison, durant son enfance : Le Petit Prince. Avec Saint-Ex, il s'octroie le privilège de rendre hommage à l'auteur qui l'a fait rêver, mais aussi au pilote mythique de l’Aéropostale, tout en revenant tourner dans son pays d'origine, l'Argentine. Ce n'est pas un biopic mais une tranche d'existence, marquée par l'amitié très forte entre Saint-Ex et Guillaumet, eux-mêmes au service d'une entreprise capitaliste qui considérait le passage du courrier plus important que la vie de ses pilotes. D'emblée, sur terre comme au ciel, le film s'épanouit entre réalisme et poésie, prenant la forme d'une aventure humaine et de survie, tour à tour symbolique, mystique et naïve, dans le décor majestueux et périlleux de la Cordillère des Andes, dont le franchissement, dans les années 30 relevait autant de l'héroïsme que de la démence. L'onirisme, fruit d'effets spéciaux splendides, sert à Agüero pour nous conter une épopée réelle sous forme de fable, avec ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines. Garrel, Cassel et Krüger jouent avec bonheur ces êtres pas aussi libres comme l'air qu'ils l'auraient souhaité mais prêts à tout les risques pour maintenir leurs rêves vivants, même et surtout au-dessus des montagnes.Elevé
J'ai eu l'occasion de voir le film au FIFF à Namur en octobre en présence du réalisateur qui d'entrée de jeu nous annonça qu'il s'agit en fait d'une fable. Tout cela pour se justifier d'avoir tronqué la vérité historique. En effet le vrai héros du film, c'est Guillaumet et non Saint-Exupéry. Or le film nous présente clairement Saint-Ex comme le héros à la recherche de son ami perdu dans la cordillère des Andes. Pendant ce temps, plus aucune scène avec Guillaumet (Vincent Cassel). Le film sent effectivement l'artificiel, ayant été tourné en studio, ce que d'ailleurs Louis Garrel admet à chaque interview. Donc en résumé un film boiteux, peu passionnant mais surtout malhonnête dans sa façon de recréer une certaine vérité.
Ce premier film en langue française du cinéaste espagnol Pablo Aguerro (« Les Sorcières d’Akelarre ») est une proposition audacieuse concernant un personnage illustre de notre culture : l’écrivain, aviateur et poète Antoine De Saint-Exupéry. Plutôt que de se tenter à un biopic classique, il va juste croquer le personnage sur une petite période de sa vie et qui concerne davantage ses faits d’armes en tant que pilote d’avion pour l’aéropostale et sa relation son meilleur ami Henri Guillaumet, également aviateur pour la société. Et cela dans une tentative coincée entre récit d’aventures et portrait onirique tentant d’illustrer l’inspiration de ses écrits. Et cette période librement inspirée de la réalité fait la part belle à l’amitié et au dépassement de soi non sans délaisser la poésie qui caractérise cet homme. On a donc de très belles images des paysages de la Patagonie mais qui semblent parfois factices ou peu réalistes. Paradoxalement, malgré un tournage sur place, on a parfois l’impression de mauvais effets spéciaux où les acteurs semblent jouer devant des fonds verts avec des incrustations mal faites. On a souvent l’impression que le film a été tourné en studio et qu’il souffre d’un budget maigre qui ressort de partout. « Saint-Ex » développe par ses images quelque chose d’aussi factice que sublime. Étrange.
Mais s’il n’y avait que cela... Le trio d’acteurs ne semble pas jouer dans le même film. Si Louis Garrel joue un Saint-Exupéry un peu décalé qui ressemble plus à l’acteur lui-même qu’autre chose et pourquoi pas tandis que Diane Kruger propose une partition proche de la tragédie et que Vincent Cassel se croit dans une comédie. On comprend que les rencontres du personnage dans sa quête pour retrouver son meilleur ami disparu dans les Andes, presque proches de l’irréel, permettent de raconter et de mettre en lumière une partie de son œuvre. Mais la sauce ne prend pas. Le film a beau être court, on dirait qu’il dure le double et on s’ennuie ferme si ce n’est une séquence d’ouverture prometteuse entre naufrage et crash aérien assez originale. Loin d’un biopic conventionnel, « Saint-Ex » nous ramène aux grandes heures de l’aéropostale et des balbutiements de l’aviation. Curieux choix narratifs pour un récit qui ne nous attrape jamais et qui sonne la plupart du temps faux et toc. On a la désagréable impression d’être devant une œuvre qui aurait pu être magique et envoûtante mais qui se révèle ratée et laborieuse. On serait curieux de voir les coulisses du tournage de ce long-métrage qui ose quelque chose de différent mais se brise les ailes de l’ambition et ne nous apprend pas grand-chose sur son personnage en plus de passer à côté de son sujet. Plus raté que mauvais, mais dans tous les cas peu palpitants voilà un film peu intéressant hormis le beau livre de paysages incroyables et d’éclairages somptueux qui permettent au moins de se rincer l’œil à quelques reprises.
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Vu en avant première dans le cadre du Salon "Histoire de Lire" à Versailles. Très bon et beau film qui insiste plus sur les prouesses aéronautiques que littéraires du personnage principal. Le caractère ténébreux réveur et énigmatique d'Antoine de Saint Exupery n'est pas très bien rendu, par contre celui de Guillaumet (Vincent Cassel) crève l'écran. Il manque la célèbre maxime de Terre des Hommes "Ce que j’ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait » mais cela transparait dans l'histoire appuyé par des magnifiques paysages sud américain. Sinon quelques invraisemblances au niveau aéronautique et mais je ne me suis pas ennuyé une seconde
J'ai eu la joie de voir ce film en avant première. J'ai été très touché en qualité de petits-fils d'un de ses compagnons d'arme durant la seconde guerre mondiale. Le film présente un Antoine de Saint-Exupéry plutôt adolescent qui est une interprétation romanesque de l'homme. Mais l'extraordinaire aventure des pilotes de cette époque est superbement restituée dans la période préalable des années 1930 lorsque les pilotes de L'Aéropostale vainquirent la cordillère des Andes.
Film honteux à tous les niveaux... Deja en tant que pilote d'avions : que d'abberations... Amoureux de l'aeropostale : fuyez. Fan du Petit Prince : pleurez Admiratif du vrai Guillaumet : soyez déçus. Un navet de chez navet. Je n'avais jamais voulu quitter une salle de cinéma avant la fin du film.... c'est chose faite. Sensation de m'être fait voler 13 euros
Film d'aventure contre le temps où la poésie jaillit des cimes, des étendues et de l'insouciance, ancrée dans un fragment biographique de la vie de Saint-Exupéry.
Pablo Agüero compose un film idolâtrant les prouesses des pionniers de l’aviation et l’amitié, ce lien indéfectible entre frères d'un ciel.
À travers une narration hybride, le cinéaste transcende la simple biographie pour plonger dans l'insouciance et la pugnacité d'un homme.
La mise en scène, faite de tableaux éthérés, convoque l’imaginaire du Petit Prince sans s’y enfermer. En quête de son ami, Saint-Exupéry croise des enfants, figures d’innocence et de vérité. À leurs côtés, il retrouve cette pureté et sincérité qu’il a toujours célébré. Ces rencontres soulignent l'idée que la simplicité des enfants, leur capacité d'imaginer et de croire, peut guider les adultes dans des situations d'égarement ou de perte.
En cela, le berger, figure de sagesse et de guide en communion avec la nature, et l’enfant, émerveillé par le vent, incarnent la solution convoité par Saint-Exupéry pour retrouver son ami.
Le vent lui-même se fait symbole de mouvement, de lien et de vie. Il traverse et relie, souffle invisible qui unit les êtres et les espaces.
L’emprunt au fantastique prolonge cette réflexion, imprégnant l’œuvre d’une dimension métaphysique où le réel et l’imaginaire s’entrelacent. Ces touches oniriques ouvrent des brèches d’interprétation, invitant le spectateur à se laisser porter par l’intuition, à ressentir au-delà des mots, des images et de la biographie.
Ainsi, Agüero signe une œuvre de haute voltige, où se présente néanmoins quelques faiblesses : le jeu d'acteur de Cassel, les flash-backs sur son défunt frère et quelques dialogues trop explicites quant au déroulement du récit, mais l'essence de l'univers de Saint-Exupéry ne décroît jamais.
Ceux qui sont à la recherche de vérité historique ou de biopic ne trouveront pas ce qu'ils veulent...j'ai été surpris par l'aspect onirique du film, un peu décontenancé par les effets spéciaux...et puis j'ai accepté que c'était ça, le film...Et je me suis laissé porter! J'ai aimé le ton décalé et surtout, les paysages, il y a des plans absolument magnifiques. Fallait oser!
film de bonne tenue mais qui fait trop d'allégories dans un style voulu onirique. Comme une superposition du Petit Prince en filigrane. Bref, film moyen qui ne restera pas dans ma mémoire
J’ai aimé le scénario, une certaine poésie, certains paysages , je n’ai pas aimé la mise en scène, le cadrage la lumière, le jeu d’acteurs ; l’élocution, Louis Garrel passant son temps à crier, comme Vincent Cassel, ça m’a énervé pendant une heure, bref la direction d’acteurs était mauvaise…..Pour le reste il aurait fallu davantage d’émotions et de précisions sur cette époque de l’aviation postale, sur la personnalité de Saint Exupéry…. On reste un peu dans le flou…..à vous de voir….le format était appréciable quand même, 95 minutes…..
C'est beau... mais c'est long ! (et pourtant uniquement 1h38 en tout !) On va suivre ici Antoine de Saint-Exupéry et son ami Henri Guillaumet dans un voyage en biplans autour (et au-dessus) de la Cordillère des Andes dans les années 1930, pour le compte de la compagnie Aéropostale argentine. Les paysages sont sublimes, avec de superbes images de la nature, gros point positif de ce côté là. Mais côté intrigue, cela manque radicalement de punch, j'ai piqué du nez plusieurs fois, comme leurs aéroplanes ! Dommage, le potentiel était là pour une aventure bien plus captivante. Contemplatif, lent et poétique à la fois. Site CINEMADOURG.free.fr
À la fois on pourrait dire qu’y a du bien dans ce film sur Saint Exupery avec un côté un peu irréel et à la fois magique.. Mais d’un autre côté on perd le spectateur dans une toute petite partie de la vie de ce grand homme. Ou est l’écrivain ? Honnêtement je n’ai pas vraiment adhérer ni au scénario ni là où voulait nous emmener le réalisateur ! On est toutefois intéressé par cette histoire et sa vie d’aviateur !