"Blow" peut paraitre un peu simple, assez rébarbatif, et ainsi évoquer "une histoire qui ressemble à milles autres" mais il reste un très bon film. Il reste un très bon film justement car il parle d'une histoire a priori peu originale, mais qui prend une certaine dimension quand on s'aperçoit que le film retrace une histoire vraie. D'un autre côté, on a Johnny Depp, encore une fois époustouflant dans on rôle. De l'autre on a entre autres Pénélope Cruz, qui comme pour "Vicky Cristina Barcelona" s'accapare du rôle de la femme complètement déjanté. Le film est d'une part très plaisant à regarder puisqu'on suit l'évolution du personnage principal, alors petit revendeur de drogue, au trafiquant millionnaire qu'il deviendra, tout en sachant qu'on découvrira en même tant que lui, les personnage qui participeront à sa quête. D'autre part, "Blow" étudie en profondeur le thème de la trahison, et de ce fait on partage énormément les sentiments du personnage principal qui avance en même tant que nous le suivons. Ainsi il apparaitra finalement comme un personnage des plus malchanceux, se rendant compte au fur et à mesure de son énorme trip qu'il ne peut faire confiance ni à sa famille, ni à ses amis, ni à personne... et c'est d'ailleurs en se faisant confiance à lui qu'il pensera se sortir de la situation dans laquelle il s'est mise, et dans laquelle on l'a aider à se mettre. "Blow" apparait donc d'abord comme un film vraiment simple à comprendre, et là est tout notre intérêt puisque sachant que l'on suit l'adaptation d'une histoire vraie, on attend d'auatnt plus du résultat final. Et personnellement je n'ai pas été déçu, même s'il suit des étapes, des péripéties que l'on aurait pu deviner, à savoir la situation initiale (il n'est qu'un petit dealer) - la situation centrale (il est maintenant un grand traficant) - le passage quasi obligatoire par la prison (pour ensuite retourner aux affaires) Bref, vous aurez compris que "Blow" ne se démarque pas par son originalité mais par la façon dont il traite se personnages, par la façon dont il les étudie en profondeur, mais aussi par la façon dont il met en scène ces personnages secondaires plus détestables les uns que les autres.