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lillois
100 abonnés
454 critiques
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3,0
Publiée le 27 janvier 2011
En dépit d'un démarrage peu prometteur et d'un casting moyen, "La fin de Freddy - L'ultime cauchemar" parvient à surprendre et à se montrer très intéressant. Son indéniable point fort est le grand nombre d'informations qu'il nous donne sur Freddy Krueger avant qu'il ne soit brûlé vif par les habitants de Springwood. On découvre ainsi dans la deuxième partie de petites tranches de vie de son enfance à son exécution (qui, elle, est plutôt une tranche de mort). Immanquable pour qui veut parfaire sa connaissance de la mythologie Freddy. Conçu comme une véritable fin à la série, ce sixième film prend le risque d'inclure un nouvel élément : Freddy était père de famille ! Par la force des choses, son enfant est l'unique jeune de la ville à ne pas avoir été tué et il souhaite désormais le récupérer. Emmené loin de son foyer, ce dernier reviendra au bercail, appelé par une force mystérieuse interférant sur son sommeil. Accompagnés de Maggie, John et quelques copains embarqués en cachette dans la camionnette se rendent dans la bourgade maudite. Cité traumatisée, elle a sombré dans une sorte de démence. La fête foraine avec juste des vieux interpelle. La première réussite et d'avoir su installer un climat dérangeant. Contrairement à "Freddy 5", les bases scénaristiques de celui-ci tiennent la distance. On regrettera simplement que les effets optiques aient dicté l'élaboration de certaines scènes au détriment de l'histoire (car le film a été présenté en 3-D à l'époque, ce qui fut à mon sens une bêtise). Il en résulte des plans bizarres à l'utilité narrative parfois douteuse. La réalisatrice Rachel Talalay connaissait sur le bout des doigts la saga, son approche me paraît raisonnée et judicieuse. On peut avoir l'impression que ça se barre en sucette mais en y regardant de plus près l'esprit de la série n'est pas perdu. Le passage du jeu vidéo avec Spencer relève par exemple davantage du fun que du débile. Ce volet n'est pas parfait mais peut être considéré comme un bon "Freddy".