Une des dernières voir dernières versions du 20ème siècle, signé Disney et porté par un cast aujourd'hui bien connu, il est impressionnant de constater la forte ressemblance avec la version 100% fr de 2023. Raison simple, il est fortement probable qu'il s'agisse du remake de cette "ancienne" version ainsi que l'adaptation la plus fidèle de l'œuvre de Dumas. Portée par une qualité visuelle imparable et de scènes percutantes ou l'esprit du studio n'est curieusement pas dérangeante puisque connu pour ses politesses et bon enfant. Un récit tout d'même légèrement sombre par moments qui fait oublier le folklore des versions trop kitsch et théâtrales. Une ambiance sombre plus moderne et plus actuelle ou les femmes ont une place de choix et ou ces dernières savent montrer de leur personnes, le cast en personne est d'ailleurs incroyable puisque qu'aucune actrice n'est moins attirante que l'autre, toutes ont la même beauté. L'une sombre, l'autre enfantine ou la suivante fougueuse, cela est rare. Pour nos protagonistes, droiture, prestance, script, chorégraphies, direction, rien n'est à redire tant tous ont leur place, leur qualité pour parfaire leur respectifs personnage légendaire. Oliver Platt ("2012"...) en Porthos comique au grand cœur, Kiefer Sutherland ("24h chrono", "Rabbit Hole", "Pompéi"...) en méconnaissable Athos, tel un maître, pédagogue et sage dans cette joyeuse troupe. Charlie Sheen ("Hot Shots", "Platoon"...) enfin, le poète, le charmeur, réussissant à séduire là ou Porthos n'y va qu'avec le corp et sans esprit. Chris O'Donnell lui joue le benjamin de l'histoire mais sans lui donner de changements majeurs. D'Artagnan reste historiquement le personnage toujours sage, poli et courtois, sans grande saveur finalement. Tim Curry en conclusion, reste celui dont la prestation m'aura le plus convaincu par son charisme, parler, jeu et facilité à aller de la manipulation à la sympathie bien cachée. Un rôle qu'on peut autant adorer que détester par ses objectifs bien sadique. Un religieux politique hyper douer comme la renaissance savait en abriter. Sur les secondaires rien à dire, hommes comme femmes. Réussi en tous points, Dumas voit ici son œuvre parfaitement mise à l'écran et je peux même dire, l'une des meilleures avec "L'homme au masque de fer" + la version 2023. Un pour tous, tous pour un...