Yvan Attal livre dans Un coup de dés sa vision des hommes et des femmes. Un point de vue masculiniste, d’homme blanc hétérosexuel où la femme n’existe qu’à travers le regard et la vie de son partenaire, en ne cherchant qu’à séduire, qu’à profiter, et où l’homme ne sait pas résister aux avances d’une femme, dépeinte comme une tentatrice. C’est effrayant de voir de manière si affichée de tels clichés d’une autre époque, et si éclairant sur la signature du réalisateur à la tribune pour Gérard Depardieu.
À part quelques plans sur la Côte d'Azur flatteurs des cartiers qui jouent bien l'histoire est vide sans parler de la "chute" une trame sur la relation de deux hommes qui aurait pu être exploitée bien mieux et pourquoi la scène au début ne se limite t elle pas au cambriolage si ce n'est pour ne rien à faire après !!!!
Même si les résultats sont parfois inégaux, il faut bien admettre que lorsqu’il passe derrière la caméra, Yvan Attal aime changer constamment de registre. Après s’être frotté à la comédie avec Ma femme est une actrice, le film à sketch Ils sont partout ou encore la satire sociale Le Brio, il décide pour son 8ème film d’écrire et de réaliser son propre thriller. Le film veut arborer des thèmes fort comme l'adultère et la mort. L’une des forces du film est que son scénario arrive à rendre des individus bien sous tous rapport en véritable personnages odieux. Malheureusement c’est l’une des seules choses réussies du film car pour faire simple et couper court à tout suspense on peut clairement affirmer que le film échoue là où il était attendu, c’est-à-dire sur sa capacité à tenir le spectateur en haleine. Malgré une bonne intention de départ, on plonge très vite dans une intrigue cousue de fil blanc, bourré d’incohérence qui rendent le tout pas très crédible. Manquant cruellement de suspense, le film embarque son quatuor d’actrices et d’acteurs prestigieux dans une galère sans nom. Guillaume Canet et Yvan Attal surjouent complétement et nous offre une prestation plus que passable avec des répliques débordantes de clichés sortie tout droits des plus grandes séries B. Maïwenn semble quant à elle totalement désabusée et morne tout comme sa compatriote Marie-José Croze. Pour compléter le tout, on rajoute à cela une voix off ultra monotone, dépressive et surtout très inutile. En partie à cause d’un scénario en dent de scie, le film ne trouve jamais son rythme de croisière, il peine à faire évoluer ses personnages qui sont peu captivants et très fade. Les quelques rebondissements qui pourraient relancer le film tombent à l’eau un par un, même les thématiques développées telles que l’infidélité, la jalousie, la culpabilité sont très maladroite et caricatural. Une incursion laborieuse dans le monde du thriller pour Yvan Attal qui semble être passé totalement à côté et signe un long-métrage très éloigné de ses ambitions.
Une intrigue sur fond d'amitié , d'amour , de fidélité , de solidarité....on mélange un peu tout cela et on obtient un film qui se laisse regarder. L'une belle brochette d'acteurs convaincants font le job et ça marche plutôt bien sans que ce soit un film mémorable....
Un petit bijou...surtout n'écoutez pas les remarques de ces soit disant critiques dont c'est le métier et qui vous mettent ce film dans la catégorie des ratés. J'aime les films français. Je suis une française moyenne et j'ai adoré ce film. La mise en scène, les dialogues, le jeu des acteurs, la lumière et surtout l'intrigue où des situations s'enchaînent sans que les protagonistes ne le veuillent vraiment...entre thriller et comédie de mœurs. A voir absolument sans retenue.
Ce serait un film du dimanche soir, confortablement installé dans son canapé, roulé dans la torpeur d'une fin de week-end et un plaid, on pardonnerait sans doute les faiblesses du scénario écrit par Yaël Langmann et Yvan Attal. Le problème est que l'on est au cinéma et donc aux aguets. L'intrigue policière, sans divulgâcher, tient sur une histoire de smartphone oublié sur un yacht et la volonté de nous faire accroire que Mathieu, incarné par Yvan Attal est devenu dès lors transparent car non traçable. Là où ça se corse un peu est qu'il utilise une bagnole haut de gamme, dont on peut difficilement croire qu'elle ne dispose pas de GPS. Par ailleurs Delphine (Maïwenn) a éteint son portable et donc n'est pas plus localisable que Mathieu. Las, il faudrait dire au réalisateur et au scénariste, que depuis que l'on ne peut plus ôter physiquement les batteries, les smartphones sont tout aussi repérables géographiquement allumés qu'éteints. Du coup, on passe sur le suspens, on s'efforce de croire que la police est composé de buses restées à la préhistoire de la téléphonie et on s'attache au jeu d'acteur, à l'image, au son. C'est bien léché, propre sans pour autant surprendre. Yvan Attal, sans doute très occupé par la réalisation, nous offre que peu d'expressions : le doute, la culpabilité, la colère, l'amoureux. Le problème est qu'on le voit littéralement se composer une attitude en rapport avec l'état de ses sentiments : on voit la trame. Guillaume Canet en Vincent joue plus juste, de même qu'Alma Jodorowski, troublante en Elsa, Maïwen et Marie Josée Croze s'en sortent tout juste en mères de familles trompées et déchirées. Reste que l'on sort du film en se disant que cela fait cher en drame pour une tocade. Et c'est sans doute ça la morale du film : on ne devrait jamais tromper sa femme. Ouf, on est rassurés.
De Yvan Attal (2024). Un film qui aurait pû être passionnant s'il avait été imaginé en vrai thriller psychologique sinueux et tordu. Mais le film de Y Attal fait rapidement plouf . Tout dès le début est appuyé, empesé . On se croirait dans un roman à l'eau de rose où à chaque chapitre on nous ressort le couplet de la reconnaissance ! Cet argument (Je lui dois tout et je suis reconnaissant) en plus est matraqué et servi par une voix off (celle de Y Attal) permanente qui rapidement devient insupportable. La première partie du film, les comédiens s'en sortent plus tôt bien. Notamment Guillaume Canet et Maïwenn. Ensuite ça se gâte et tout semble sinon sur joué , du moins prévisible et même téléphoné . Jusqu'à devenir un peu lourdingue !
Aucune idée de ce que j’allais regarder. Malheureusement, je n’ai pas trop été saisi par le film et j’ai trouvé l’ensemble pas terrible. Je trouve le scénario très peu intéressant avec une narration trop rapide et une mise en scène explicite prenant le spectateur pour quelqu’un de stupide.
Je croyais que l’histoire allait me saisir car elle commence directement et nous attrape violemment. Malheureusement, le fait qu’on nous plonge in medias res nous empêche d’avoir une quelconque empathie ou un quelconque attachement pour les protagonistes. On comprend simplement les liens qui les unissent. Sinon, j’estime que le film est trop court ; il n’y a pas tant de développement et d’évolution chez les personnages, tout est trop soudain. Globalement, nous ne comprenons pas leur psychologie. Par ailleurs, le récit va beaucoup trop vite ; la narration ne prend pas son temps. J’ai eu l’impression de vivre un sprint pendant 1h25. En somme, l’histoire n’est pas très pertinente bien que bien ficelée ; simplement, elle manque de profondeur en tout point.
La première séquence est représentative de ce que sera la mise en scène du film ; une lumière trop sombre, un montage trop rapide presque chaotique. Dans son ensemble, les plans sont peut-être trop rapprochés et les mouvements assez saccadés mais il y a une volonté de servir une belle photographie. Effectivement, la photographie est travaillée malgré des couleurs douteuses et une absence de la lumière trop visible. D’autant plus que certains plans manquent de subtilité et révèlent trop de choses sur le futur de l’histoire. La réalisation gâche la surprise de l’écriture. Néanmoins, nous pouvons remarquer que la musique accompagne très bien son image et que l’univers sonore est efficace et suffisamment présent. En résumé, j’estime que l’image a de l’ambition mais les résultats sont moindres.
Je ne pense pas conseiller ce film car je n’ai pas trouvé d’intérêt ni à l’histoire trop bâclée, ni à la mise en scène trop explicite. Le tout en devient presque comique
Sans nul contexte, le meilleur passage de ce film sans âme restera sa bande-annonce... Même les acteurs, que j'aime beaucoup, ne semblent pas y croire... Comme dirait Armand : "Le conter n'est pas bon..."... Extrêmement déçu.
Que dire... scénario très faiblard, ce film aurait fait un téléfilm correct sans plus. Affligeant, caricatural, puéril... Dommage, de bons acteurs très mal exploités dans ce film intéressant au possible.
Un bon petit casting à la française entre Attal,Maïwenn et Canet et un bon petit thriller. L'histoire reste assez classique avec l'ami qui trompe sa femme et puis la maîtresse qui décède etc...qui à fait cela? Mais le film tourne rapidement sur le fait de dissimuler et on sait ce qui c'est passé donc c'est plus le fait le mensonge qui grossit qui fait que. Le rythme est pas mauvais même si j'ai trouvé cela un chouia mollasson par moment. Le quintet d'acteurs/actrices fait bien le taf , juste Canet trouve moyen crédible par moment, et puis cette jolie jeune femme joué par Alma Jodorowsky qui fait tourner la tête à nos deux "anciens" et (je ne peux que les comprendre🥰) qui à ce rôle qui donne de la substance à ce film est juste ce qu'il faut entre être touchante, ensorceleuse mais pas l'allumeuse stéréotypé souvent mis dans ce genre de film. Après cela reste un film bien mais sans plus. NOTE : 6/10 (merci Alma hein!^^)