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    L'Odeur du vent
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    3,6
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    Jipéhel
    Jipéhel

    29 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Visa 159619… Rien à signaler

    Je crois être un spectateur tolérant et ouvert. Je vois volontiers tous les types de films – ou presque -, avec les risques que cela comporte. Mais là, je dois vous avouer que les 90 minutes de l’iranien Hadi Mohaghegh me sont tombées des yeux. Et surtout, c’est l’inutilité du propos qui m’aura le plus gêné. Dans une maison isolée au milieu d’une plaine d’Iran, un homme vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Un électricien vient pour le réparer. Une pièce manque, il part à sa recherche qui sera semée de rencontres et d’obstacles… On sent dès la lecture du pitch que le film sera minimaliste… c’est le moins qu’on puisse dire. A côté, le cinéma de Kelly Reichardt est trépidant… c’est vous dire !
    Donc il ne se passe rien et en l’occurrence, l’accumulation de plans fixes devient absolument indigeste et ce, malgré la beauté des paysages. Mais je ne suis pas venu assister à une soirée-diapos sur la splendeur des plaines iraniennes. Les dialogues sont inexistants, les rebondissements totalement absents, les intentions absconses… mais y a-t-il là une intention ? Nul ne le sait. En fin de compte, le plus intéressant reste le titre français dont la poésie n’échappe à personne et qui, pour une fois, me paraît plus parlant que l’original derb qui signifie en persan, « sol dur ». Croyez-moi, il n’y a pas que le sol… Le jeu des acteurs, Hadi Mohaghegh, himself comme on dit en Iran et Mohammad Eghbali est proche du néant… Et on nous dit : le cinéaste nous met au défi d'y croire pour de bon… Mission accomplie… On n’y croit pas un seul instant.
    missfanfan
    missfanfan

    84 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    D'ordinaire j'adore le cinéma iranien ,mais là il ne se passe rien, du coup malgré les beaux paysages on s'ennui ferme l'histoire se traine en longueur interminablement et quand la fin arrive on pousse un grand ouf de soulagement
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    126 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2023
    Dans l'Iran rural contemporain, un électricien salarié du service public d'énergie est appelé pour réparer un problème technique empêchant le courant d'arriver jusqu'à la maison d'un père handicapé et de son fils très malade. Il se lance dans une quête, sur les routes du pays, afin de trouver des pièces de rechange. En salle le 24 mai.

    spoiler: L'Odeur du vent est une œuvre qui ravira les amateurs de lenteur, de contemplation et de beaux paysages... Dont je ne fais pas partie malheureusement. J'ai eu beaucoup de difficultés à rester éveillé et disponible mentalement pour apprécier ce qui prenait place sous mes yeux. Oui, le film est très joli et présente une campagne iranienne magnifique et des rencontres sympathiques, un peu comme un documentaire finalement mais très loin de la fiction que j'attendais. Le personnage principal est aussi un peu trop gentil à mon goût surtout à la fin.
    Bosc75015
    Bosc75015

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Très beau film dans lequel la lenteur et le silence installent le spectateur dans l'histoire et lui font ressentir l'histoire plutôt que lui dire.
    il faut lâcher prise, ne pas attendre que ça aille plus vite, se laisser montrer et vivre le film. Très impressionnant.
    Agapi Kouroupaki
    Agapi Kouroupaki

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Un film qui se concentre sur la solidarité et l'humilité qui peut être on n'a pas encore complètement perdus.
    Christoblog
    Christoblog

    789 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Pas très facile d'expliquer ce que ce film a d'exceptionnel, si on le considère dans un premier temps uniquement sous l'angle de son synopsis : un électricien tente de dépanner l'installation d'un homme handicapé en trouvant (difficilement) la bonne pièce.

    Si on ajoute le fait que le film doit comprendre une quinzaine de lignes de dialogue en tout (dont la moitié constituées de "Salam") et vous comprendrez que L'odeur du vent n'est pas le film le plus facile à conseiller.

    Pourtant, cela faisait longtemps que je n'avais pas été ému de cette façon. Les plans tout d'abord sont tous, sans aucune exception, composés d'une façon admirable. Non seulement les paysages iraniens sont de toute beauté, mais la lumière, le cadrage et la durée de chaque plan rendent l'expérience de vision du film particulièrement immersive. La prise de son est également fantastique.

    Si chaque scène est un véritable petit tableau, leur enchaînement mutique amène à ce qu'on se pose rapidement une question : pourquoi notre héros fait-il tout ça ? Et la réponse est toute simple : par bonté d'âme. Pour aider son prochain, sans en attendre de remerciements. C'est un argument fragile, mais qui remplit le film de la même façon qu'un gaz remplit une bouteille vide quelque soit sa quantité : la bonté irradie le film de bout en bout, lorsque un homme cueille un bouquet de fleur pour un aveugle, comme lorsqu'un autre répare silencieusement une voiture.

    Une leçon de vie magnifiquement mise en image. A découvrir de toute urgence.
    Arthus27
    Arthus27

    85 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2023
    L'odeur du vent est un film majestueux, poétique, et d'une beauté à couper le souffle. On y suit un ingénieur électricien dans une mission qu'il s'est fixé de rétablir le courant chez un usager dans le besoin. Dans son voyage, il traversera des paysages tous plus beaux les uns que les autres, et affrontera un grand nombre de difficultés. Le film est particulièrement contemplatif. La mise en scène n'est composée que de plans fixes, tous parfaitement composés et équilibrés. Les dialogues sont rares et souvent très brefs.

    Il est donc important d'être dans de bonnes dispositions pour voir ce film au rythme très lent. Mais une fois cette barrière dépassée, on assiste à une fable onirique sur le parcours d'un être humain bon, altruiste, et passionné dans sa tâche et son métier.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    326 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2023
    "L'Odeur du Vent" film iranien réalisé et interprété par Hadi Mohaghegh propose une épopée comtemplative dans les plaines iraniennes (superbes images de ces immensités qui nous sont inconnues).

    Dans une maison isolée au milieu d’une plaine d’Iran, un homme handicapé vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Un électricien vient pour le réparer. Une pièce manque, il part à sa recherche qui sera semée de rencontres et d’obstacles…

    On pense aux films de Jafar Panahi, avec une histoire qui n'est pas forcément complexe mais dont la forme de narration vaut toute les complexités du monde.

    En creux se dévoile une société iranienne faite d'une multitude de rencontres, de personnages et de petites attentions.

    On sort de ce film avec le sentiment que tandis que tout va trop vite dans nos sociétés occidentales il existe des lieux et des hommes qui suivent à leur rythme le cours de la vie.
    NardoBordo
    NardoBordo

    11 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    un Iran rural, très pauvre et c'est peu dire ! Tout en plans séquences, des paysages, des plaines et montagnes de folie. Une lenteur et de la dramaturgie qui met à rude épreuve notre façon de vivre. Prendre le temps de faire et accepter la fatalité de la vie rurale loin des villes. Trop beau ! Filmé de main de maître.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 067 abonnés 5 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    Éloge de la lenteur et de la simplicité.
    Tout à fait dans la lignée de Kiarostami.
    Large place faite à la nature et l'acceptation de son destin. Pas de révolte intérieure. Juste un chemin qui doit aller à sa fin sans faillir.
    Beau.
    norman06
    norman06

    333 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2023
    Un film digne et épuré qui maîtrise l'art du plan fixe, avec cette pincée d'humanisme représentatif du meilleur cinéma iranien.
    Domnique T
    Domnique T

    60 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Une magnifique épopée au milieu d'une nature magnifique. L'histoire d'un altruisme touchant dépourvu de mots où seule l'intention a de la valeur. Le voyage est tortueux comme les routes et chemins superbement filmés.
    Les parti-pris sont impressionnants et servent magnifiquement le récit :
    - c'est donc incroyablement taiseux
    - très peu de musique ... mais si belle !
    - la caméra ne bouge jamais, ce sont les personnages qui entrent et sortent du cadre
    - et enfin, une lenteur du récit qui peut fortement déranger ! ... et qui m'a parfois perturbé !
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Dans une vallée reculée du Sud-Ouest iranien, un herboriste privé de l’usage de ses jambes s’occupe seul de son fils tétraplégique. L’électricité tombe en panne. Il parvient, non sans mal, à appeler un technicien qui va tout mettre en oeuvre pour la rétablir.

    Le cinéma iranien, ou du moins ce que nous en connaissons hors des frontières de ce pays si hostile, à la population pourtant si hospitalière, se divise grossièrement en deux branches. La première est urbaine et se nourrit du rythme trépidant de villes qui ne dorment jamais pour raconter des histoires compliquées dont les héros sont confrontés à d’inextricables dilemmes moraux et pour faire, en passant, la critique subtile du régime des mollahs. Elle est incarnée par Ashgar Farhadi ("Une séparation", "Un héros") Saeed Roustaee ("La Loi de Téhéran") ou Mohammad Rassoulof ("Le diable n’existe pas"). L’autre est rurale, moins politique et filme en longs plans, fixes ou depuis le siège passager d’une voiture cahotant sur des chemins cabossés, la nature immuable dans laquelle les hommes vainement s’agitent. Cette veine-là est dominée par l’ombre encombrante d’Abbas Kiarostami ("Au travers des oliviers", "Le Goût de la cerise"). [Où se situent les films de Jafar Panahi , qui sont aussi urbains ("Taxi Téhéran") que ruraux ("Aucun ours") me demanderez-vous avec la joie de me coincer ? Entre les deux rétorquerai-je en ayant conscience de répondre par un tour de passe-passe à cette question qui souligne la grossièreté de la dichotomie que j’ai suggérée]

    Ce film de Hadi Mohaghegh, son quatrième, mais le premier diffusé en France, s’inscrit clairement dans cette seconde branche qu’on pourrait qualifier de kiarostamienne. On y voit en longs plans fixes de splendides paysages d’une nature majestueuse et quasi désertique. Un chemin parfois s’y dessine, goudronné ou pas, où circule lentement une voiture, une moto ou un piéton. Sa lenteur témoigne à la fois de son impuissance et de sa persévérance.

    Car "L’Odeur du Vent" met en scène la petitesse de l’homme face à la nature et sa capacité sinon à en devenir le maître du moins à venir à bout à force de ténacité des obstacles qu’elle lui oppose. "L’Odeur du Vent" est une fable sur la bonté humaine. Elle raconte tout simplement comment Eskandari, agent 752, va tout mettre en oeuvre pour que l’électricité de l’herboriste lui soit rétablie. Attention ! Qu’on n’imagine pas ici des rebondissements hollywoodiens et rocambolesques. Il s’agira tout simplement – si on ose dire – d’aller chercher une douille dans un autre village pour réparer le transformateur en panne, de se tromper d’adresse, de rebrousser chemin, de s’embourber dans une rivière à gué, de croiser en chemin un aveugle et de l’accompagner à un rendez-vous galant, de découvrir, une fois la douille remplacée, qu’une fuite d’huile empêche le courant de revenir alors que la nuit tombe et que la maisonnée est plongée dans le noir, d’aller chercher un générateur, etc.

    On ne racontera pas l’histoire jusqu’à son terme, même si le dénouement est proche ; car le film repose peut-être sur un minuscule suspense : oui ou non, le courant sera-t-il rétabli ?
    Mais on aura compris que l’essentiel n’est pas là. Il n’est pas tant dans le résultat des efforts démesurés déployés par l’agent 752 que dans ses efforts eux-mêmes. Quel en est le ressort ? Qu’est-ce qui pousse cet homme à soudainement consacrer autant de temps et d’énergie à un résultat dérisoire ? N’a-t-il pas d’autres tâches urgentes à accomplir pour d’autres clients ? N’a-t-il pas une hiérarchie qui le surveille et qui pourrait s’émouvoir du temps gaspillé pour un seul client ? N’a-t-il pas une femme, des enfants, une famille qui l’attend ?

    On n’en saura rien. Et ce refus de toute explication, de toute psychologisation participe de la réussite de ce film construit comme une parabole.
    « Le Bien ne fait pas de bruit » dit-on. Qui ne croit ni en Dieu ni en l’Homme croira peut-être après avoir vu "L’Odeur du vent", un film touché par la grâce.
    capirex
    capirex

    87 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2023
    Film , tourné uniquement en plans fixes , très intéressant , contemplatif et la lenteur roborative A partir d'une panne c'est une sorte d'épopée qui devient un éloge de la bonté pure et de l'altruisme !
    Craoux
    Craoux

    24 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    Certes, il est loisible d'apprécier ce film comme une expérience de sophrologie au cours de laquelle on vous inviterait à laisser de côté tous vos horipeaux de l'Occidental agité, consumériste, individualiste et égoïste. Dans cette contrée d'un Iran extrêmement pauvre et rural, nous suivrons les tribulations d'un homme, bon et pétri d'humanité, capable d'aider son prochain avec la plus belle des générosités. Le dépouillement dans la réalisation (que des plans fixes), la lenteur (parfois extrême) de la narration ne m'ont absolument pas convaincu.
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