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Bart Sampson
348 abonnés
667 critiques
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3,5
Publiée le 1 février 2024
film inspiré de la jeunesse d un des membres de Zebda, ma part de Gaulois séduit par sa naïveté et son approche "cartoonesque". tout le monde ne joue pas parfaitement mais passe ces petites faiblesses l histoire nous emporté et est un formidable témoignage de parcours d intégration sans pathos. a noter les très bons acteurs dans les rôles principaux dont l actrice algérienne Dalila Bendimerad
Un film qui fait du bien! De bons acteurs et une histoire qui résonne pour la génération 70/80. L'histoire du chanteur du groupe Zebda a travers le regard d'une jeune génération d'acteurs qui assurent, vraiment. Je souligne le jeu d'acteur incroyable de Adda Senani que j'avais découvert dans Madame Hyde avec Isabelle Huppert. Un film concernant qui raconte l'histoire d'une génération, d'une communauté mais qui parle avant tout de français n'en déplaise à ceux qui le verrait autrement.
Belle transcription du passage des années 70 aux années 80 dans un quartier sensible. Très bien jouée , cette histoire raconte bien les sentiments de cette époque....
Encore un film subventionner avec nos impôts pour rien... Le film “Ma part de Gaulois” il tente de raconter un parcours d’intégration sans tomber dans le pathos. Malheureusement, malgré l’ensemble manque de profondeur et de cohérence. Les personnages semblent caricaturaux, et l’approche “cartoonesque” ne parvient pas à masquer les faiblesses du scénario. Les événements historiques en arrière-plan sont rapidement désamorcés par des éléments comiques, ce qui nuit à l’authenticité du récit Encore un navet de plus...
Une mise en scène audacieuse et créative, un trio de comédien brillants, pour une très jolie comédie touchante et bien rythmée. Adila Medimerad y campe la maman d’une magnifique fragilité, Dans un rôle taillé à sa mesure…On retrouve également avec grand plaisir un Lyes Salem toujours aussi juste, drôle et grave à la fois, et un Abdallah Charki dans un jeu varié et convainquant ! On à adoré les effets « trucés » à la sauce Malik Chibane, dans un univers théâtral et minimaliste, ou comment aller a l’essentiel sans chichis inutiles. Une mention spéciale pour les 2 magnifiques plans ultra esthétique de la « danse du salon » et de « l’arrêt de bus » On regrette le peu de copies pour ce conte d’une grande poésie.
Mourad a douze ans à peine et, par la faute de ses mauvais résultats au collège, a été orienté vers un CAP mécanique à la fin de sa cinquième. Mais grâce aux stratagèmes de sa mère, qui espère pour lui un meilleur avenir, il réussit à revenir au collège. Il parviendra même à force de persévérance jusqu’au lycée et jusqu’au baccalauréat. Mais sa vraie passion est la musique.
Né en 1962 à Toulouse de parents d’origine algérienne, Magyd Cherfy, le fondateur du groupe Zebda, passé à la postérité avec son tube "Tomber la chemise", a écrit en 2016 son autobiographie. Malik Chibane, un sexagénaire comme lui, qui a fait ses armes au cinéma et à la télévision, en signe l’adaptation.
"Ma part de Gaulois" raconte l’adolescence d’un fils d’immigré algérien dans une cité HLM d’une grande ville de province au tournant des années 80. Ce coming-of-age movie sans surprise se regarde sans déplaisir. Il nous donne honnêtement ce qu’il nous a promis. Ni plus ni moins. Le portrait tendre amer d’un adolescent qu’on voit grandir de la cinquième à la terminale, porté par l’amour indéfectible de ses parents. La difficile intégration d’un jeune beur à cheval entre deux pays, l’Algérie où il n’a jamais mis les pieds et dont il ne parle pas la langue et la France où il peine à se faire sa place. Et en arrière-plan la description d’une époque.
"Ma part de Gaulois" a toutefois une originalité qui le distingue du tout-venant. À rebours du parti pris naturaliste sur lequel reposent la plupart de ses homozygotes, ce film opte pour des décors volontairement artificiels. Cette théâtralité assumée détonne et étonne. Elle donne à "Ma part de Gaulois" un ton original, celui d’une pièce de théâtre – ce qu’il n’a jamais été – portée à l’écran.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film : l'atmosphère des années 70, début 80, cette maman combative et aimante, l'interprétation, les passages entre les 2 parents 😃. C'est vraiment dommage que nous n'ayons été que 3 dans la salle cet après-midi, faute de tête d'affiche j'imagine. D'ailleurs, l'affiche n'était même pas placardée avec les autres films. C'est bien regrettable. Je recommande vraiment. Nous avons passé un bon moment.
Ce film aussi drôle que bouleversant raconte l'histoire de Magyd Cherfi, leader de iconique groupe Zebda. Ce film s'inscrit dans une volonté de raconter un mal être dans une société où le racisme rend difficile de vivre des identités plurielles. Adila Bendimerad, en "la patronne" mère de Magyd, incarne avec brio le rôle des mamans, immigrées de première génération qui ont un combat sans relâche pour que leurs enfants réussissent... Tout simplement. Ce film est absolument d'actualité ! À voir !
Adapté du roman éponyme de Magyd Cherfi, "Ma part de Gaulois" raconte l'histoire d'un adolescent qui était destiné à un CAP sans l'intervention de sa mère. Se déroulant dans la France des années 80, on suit donc Mourad qui doit surmonter de nombreux obstacles pour réussir alors que sa mère Nacera le pousse de toutes ses forces. Un récit d'intégration, de persévérance et de sacrifices qui manque de force et de rythme. Je ne me suis pas spécialement attaché à Mourad, par contre la mère, qui veut lui inculquer de bonnes valeurs sachant qu'il devra faire deux fois plus que les autres, est attachante même si elle en fait parfois beaucoup trop. Si les acteurs manquent de dynamisme et ne semblent pas trop impliqués, c'est surtout le scénario qui déçoit. L'approche est superficielle et les enjeux très faibles. Au final, un film très moyen qui ne propose pas grand-chose.
Alors que Mitterrand accède au pouvoir Mourad est le premier de sa cité à arriver jusqu’au bac. Mais sur le chemin du diplôme il découvre la musique. Ce film est adapté du livre autobiographique de Magyd Cherfi, le leader de Zebda. C’est une œuvre initiatique qui part d’un bon sentiment mais qui oscille entre réussite tranquille et tiédeur niaise.