Alors qu'il est sur le point de faire sa demande, Gordon voit sa relation avec Sophie menacée par une opportunité professionnelle avec la jeune femme qui doit retourner chez elle au Québec pour passer un entretien. Pendant ce temps-là, Gordon doit se mettre sa belle-famille dans la poche, mais ce n'est pas gagné... Entre la menace de l'ex, le triangle amoureux qui se dessine et les histoires avec la belle-famille, "French Girl" ne brille jamais par son originalité. James A. Woods et Nicolas Wright, scénaristes de "Independence Day: Resurgence", proposent une comédie romantique générique qui n'excelle dans aucun des registres. La romance ne fait pas vibrer tandis que l'humour ne fonctionne jamais, et ce malgré la présence de Zach Braff qui comme son personnage a tendance à en faire trop pour se faire remarquer et apprécier. Les péripéties avec chaque membre de la famille sont artificielles et les running gags avec le cygne ou la bague n'ont provoqué chez moi aucun sourire. Au final, un film très moyen malgré quelques touches de français et un casting sympathique.
aucun intérêt, digne d'un téléfilm à regarder un après midi , quand on a rien à faire, le film est complètement oubliable , je le déconseille pour une comédie romantique.
Les acteurs canadiens Nicholas Wright et James A. Woods, habitués aux seconds rôles dans des grosses productions ou comédiens réguliers de série, réalisent leur premier film en duo et choisissent le Québec pour planter le décor de « French Girl – Chez les beaux-parents » et le genre, plutôt rare de nos jours, de la comédie romantique. Pourquoi pas ? Ils usent ainsi de deux postulats du genre usés jusqu’à la corde : le triangle amoureux (ici bisexuel, puisque la menace vient d’une ancienne petite amie du personnage principal féminin) et le choc des cultures (un américain débarque dans la campagne de la Belle Province pour rencontrer ses beaux-parents québécois). Pourquoi pas, encore une fois ? Outre le choix, complètement idiot au vu des particularités linguistiques du sujet, de proposer le film doublé en français plutôt qu’avec des sous-titres adaptés, on est ici face à un film plein de clichés et prévisible au possible.
Ce long-métrage aurait pu se rendre plus original et se doter d’une trame moins rebattue. Il y avait plein de possibilités avec tous ces ingrédients, notamment linguistiques et culturels, pour nous offrir quelque chose de moins évident et déjà-vu. Mais on n’aura pas cette chance. Il y a bien quelques gags qui font sourire, comme celui de la grand-mère, mais la plupart du temps le rire est triste et on se retrouve devant des situations dépassées et qu’on voit venir à des kilomètres. L’humour est souvent lourd alors on se dit que les réalisateurs auraient pu rendre tout cela plus trash et provocant. Mais il n'en sera rien non plus. Quant aux seconds rôles, ils sont grossièrement écrits et bourrés de clichés. D’Antoine-Olivier Pilon dans une prestation caricaturale au possible de petit frère à celui proche de la figuration de Charlotte Aubin, ce n’est pas les personnages qui gravitent autour du trio principal qui aident à relever le niveau. Au final, l’écriture dans son ensemble est peu convaincante accouchant de situations éculées et maintes fois vues (le running gag du cygne, vraiment?).
On sait très bien comment tout cela va finir et « French girl – Chez les beaux-parents » coche les cases du prévisible les unes après les autres. Notons aussi le peu d’alchimie entre les trois comédiens principaux. Zack Braff est agaçant au possible, Evelyne Brochu se débrouille comme elle peut et c’est peut-être Vanessa Hudgens dans un rôle un peu cliché également qui s’en tire le mieux. Mais les trois ne semblent pas jouer dans le même film. On se consolera avec une mise en scène plus soignée qu’à l’accoutumée pour le genre et le dépaysement de voir une comédie sentimentale à l’américaine en plein Québec rural. Le rythme est également soutenu, permettant de ne pas trop s’ennuyer, mais cette minuscule comédie romantique presque vieillotte est tout à fait dispensable. Dans le genre, revoyez plutôt « Mon beau-père et moi » dont ce film semble vaguement s’inspirer : au moins c’était drôle!
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Voir Zach Braff et Vanessa Hudgens à l'affiche d'une comédie romantique ça me vend du rêve. Ce film a tout pour plaire, et il le fait avec génie. Une savoureuse comédie romantique où l'ancienne star de Scrubs part chez nos amis Québécois pour soutenir l'amour de sa vie. Alors qu'il pensait faire sa demande, l'ex de celle-ci, jouée par la diabolique Vanessa Hudgens, vient mettre son grain de sel. Une concurrence indirecte qui aura pour conséquence de voir Gordon enchaîner les gaffes. Des passages mémorables qui provoqueront rire sur rire. Pour autant, cette rivalité amoureuse met du piment dans ce film. On s'attache à tous les personnages et on encourage ce couple à être heureux. PS : quel bonheur de voir Zach Braff parler français.