Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal
163 abonnés
1 696 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 31 mars 2024
La psychose maniaco dépressive touche environ entre 600 000 et 1 500 000 personnes en France ( selon les chiffres officiels. Il faut ajouter que de nombreuses personnes ne sont pas diagnostiquées ni donc soignées) et impacte de surcroît grandement et parfois douloureusement l'entourage.
Le sujet a déjà été traité ces deux dernières années par deux titres dont " les intranquilles" du belge Joachim Lafosse. En voici un troisième" la vie de ma mère " de J.Carpentier.
A chaque fois les réalisateurs ont fait part dans leur travail de leur expérience personnelle et il est vraisemblable qu'une partie du public s'est rendu en salle pour les mêmes motivations.
Si au plan cinématographique " la vie de ma mère " ne dépasse pas le standard des films télé de qualité moyenne, ( c'est son défaut majeur) il n'est toutefois pas dépourvu de tout charme.
Sorte de road movie ou un fils tente de raccompagner sa mère qui a fugué de la clinique psychiatrique ou elle séjourne, le scénario est une invitation à décrire les rapports parents enfants lorsque le parent est défaillant en raison de troubles bipolaires.
Le point fort du titre me paraît être la dernière demi-heure bercée par une bande son parfois très émouvante ( julien Clerc notamment).
La visite auprès du médecin, la note d'espoir que représente la future compagne du jeune fleuriste dont le soutien aimant sera d'un secours salvateur et lui permettra d'être plus solide pour accompagner sa mère sont des moments de grande émotion.
Un film sincère avec un duo d'acteur touchant et émouvant sur un sujet important. Etre une personne bipolaire ou vivre auprès d'une personne atteinte, n'est pas simple. Le film est bon dans la mesure ou il n'y a pas de mensonges, de clichés sur la maladie mentale mais la réalité d'une situation. Evidemment il y a différentes formes de la maladie, mais le film traite avec tendresse, émotion le sujet .
Un film très attachant, qui parle de la bipolarité, sujet peu abordé au cinéma. Et le fait de façon touchante, véridique. Les acteurs sont excellents. Plein de petits gestes d’amour…
Film touchant. J'ai été submergé par les émotions. On se dit qu'on n'est pas grand chose et que la vie est dure et passe bien vite. Allez le voir vous ne serez pas déçus.
Quel navet ........ Dialogues improbables, scenes caricaturales. Agnes Jaoui dont le jeu d actrice consiste a faire toujours les memes grimaces quelle que soit la situation. Scenario moins que mediocre.
Magnifique histoire, Madame JAOUI,ce rôle est vraiment fait pour vous, je suis allé voir ce film rien que pour vous,je ne me suis pas ennuyé tout au long du film.. Tout les éléments étaient réunis, merci au réalisateur.A voir absolument 💐
un film avec beaucoup de tendresse et de vérité sur l'amour filial notamment Aux performances d'Agnès Jaoui et William Legbil, tous les deux formidables
Un joli film, sensible, beau et émouvant où l'on retrouve Agnès Jaoui qui incarne une mère malade avec une volonté et une tendresse. Ce tandem nous prend au cœur et ce road trip nous emmène au sein de leur relation, certes complexe, mais assurément humaine.
La première partie du film est un peu mollassonne et attendue... La deuxième où le fils se détend car plus dans la confiance et le lâcher prise offre de plus beaux moments d'échanges entre Agnès Jaoui et William lebghi...tout cela manque quand même un peu de subtilité et de soufffle ...malgré les quelques bons moments sur la deuxième partie; je ne suis pas certaine que ce petit joli film restera dans ma mémoire...Mais cela reste un film agréable et sympathique
Je crois qu'Agnès Jaoui est résolue à théâtraliser, à incarner pour ce siècle redevenu subtilement et résolument antisémite... la caractère fondamentalement bipolaire de l' Âme Juive et l'impérieuse nécessité de celle-ci dans un monde où l'excès, y compris l'excès d'Amour, codifié et sanctionné par la Norme économique, scientifique et sociale, est devenu tabou. Pour lecture fonctionnelle du scénario, une mère brise toutes les incarcérations où elle est muselée, ses camisoles de régulateurs d'humeur, pour redonner vie à sa lignée et libérer son fils des camisoles affectives qu'il s'est lui-même imposées, en solidarité muette et inconsciente avec celle-ci. Superbe Karaoké, superbe chant / shira / qui tirerait les larmes aux plus acharnés de l'Ordre Mental. Une réserve sur l'outrance scénique du départ, autour du personnage de Judith qui composant en épilogue le couscous de la résilience se transforme en véritable mère nourricière de l'échange entre humains.
Pendant un très long moment, on tend à se dire que ce film n'est pas à la hauteur de son ambition, qu'il est même dangereux d'avoir voulu traiter un sujet aussi sérieux que la bipolarité avec autant de légèreté. On finit par le trouver invraisemblable, au-delà des drames qui s'enchaînent et qui nous touchent.
Mais c'était sans se douter que c'était voulu et que la vérité (s'il en est une) allait surgir, au milieu des prises de decision, des quasi-dingueries, incompréhensibles, du fils. Un fils qui pourtant exprime tant de douceur dans son regard (ça, c'est celui de William Lebghil), en comparaison de la mère qui semble si déjantée (excellente Agnès Jaoui), et qui ne l'est pas tant que ça... ou qui pourrait ne pas l'être autant.
Ce film est finalement une réussite, après avoir frisé le pire (réaction épidermique). Le choc des sensibilités est bien traité.
Un film touchant grâce à la talentueuse Agnés Jaoui C’est dommage que les images soient parfois « paresseuses ». Des plans inutiles qui ne servent à rien. William Legbhil est une véritable révélation pour moi, il est parfait dans ce rôle. Un bon moment mais c’est pas le grand wouha !