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Marian Mornat
2 critiques
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5,0
Publiée le 9 avril 2024
J'ai passé un très bon moment devant ce film je suis allée car je suis fan de Agnès Jaoui et William LEGHBIL et ce sont encore 2 excellents acteurs. J'ai aimé voir A J dans ce rôle car en général elle à joué dans des rôles où elle était une femme forte et sûre d'elle et j'espère la revoir dans des rôles où elle est fragile car elle est trèsss émouvante et drôle dans ce rôle de paumée. Quelle magnifique histoire, prenez des kleenex lol
Parfois inégal, La Vie de ma mère est avant tout porté par un duo Lebghil/Jaoui véritablement brillant. Oscillant entre la comédie et le drame familial, le film brille par séquences dans ces 2 registres. C'est bourré de trouvailles d'écriture et de mise en scène, ce qui en fait un très bon film. Le rythme est parfois inégal et certaines séquences appuient un peu lourdement sur leurs effets pour nous tirer les larmes. Mais le film n'en demeure pas moins très plaisant à visionner, tout en traitant du sujet de la bipolarité avec beaucoup de justesse.
De bons acteurs qui ne réussissent néanmoins pas à sauver un scénario ennuyeux, à l'issue trop prévisible. En point positif du film, reste le beau message : "consacrer moins de temps à son travail et en donner davantage à ses vieux parents malades ". Dans la transmission de ce message, j'aurais aimé plus de subtilité, moins de bruit et plus de poésie.
Seul Agnés Jaoui existe dans ce film au décors banals d'une ville de province enjolivé. Il ne se passe grand chose. Aucun message si ce n'est celui d'etre là pour les gens qu'on aime.
Oui, j’ai chialé ! Ça faisait longtemps, depuis Past Lives.
Sans vous en dévoiler plus sur l’histoire, celle-ci est bouleversante et extrêmement touchante. J’ai eu à la fois mal au ventre en regardant ce film, et à la fois une profonde compassion pour cette mère et ce fils.
L’alchimie des deux acteurs est merveilleuse et leurs personnages sont d’une authenticité rare.
Après avoir été surpris par la personnalité de la mère lors de son introduction, j’ai compris assez vite et me suis profondément attaché à elle.
Je n’en dirais pas plus pour vous laisser découvrir ce petit bijoux de cinéma, mais vous n’en ressortirez pas indemne je peux vous le garantir, sur la vie de ma mère !
Pour Agnès Jaoui, je suis allé voir "La Vie de ma mère" le premier-long métrage de Julien Carpentier probablement en partie autobiographique. Pierre (William Lebghil), 33 ans, fleuriste, voit sa vie chambouler lorsque sa mère, Judith (Agnès Jaoui), débarque 2 ans sans l’avoir vu chez sa propre mère. Elle est très excessive et fantasque car en fait bipolaire, en début de phase maniaque et n’ayant pas pris son traitement. Pierre veut la ramener immédiatement dans la clinique où elle est suivie mais progressivement … Pierre qui avait appris à se protéger, va durant quelques jours redécouvrir sa mère et une partie de son enfance à Biscarosse. Agnès Jaoui est criante de justesse dans ce rôle et William Lebghil tient bien la route. Pour ma part, la fin du film est « trop gentillette » mais Pierre a mieux compris durant cette échappée tout l’amour que sa mère avait pour lui et découvrir son propre rôle à tenir devant elle. Bref 3,5 sur 5 seulement car ce road-movie ne dure que 3 jours alors que ce type de situation est bien difficile à vivre pour la famille et les amis.
Un film remarquable. La bipolarité y est abordé de façon réelle avec tout ce que cela implique. Interprété par deux acteurs hors normes. Je recommande !!
Pierre est un jeune fleuriste dont le commerce commence tout juste à marcher, après des années à s’y investir. Lorsque sa grand-mère l’appelle, tout s’arrête et il laisse la boutique aux mains de son associé : elle lui annonce que sa mère est là. Pierre, échaudé émotionnellement pendant des années par la bipolarité de sa mère, s’embarque dans une journée avec elle. En salle le 6 mars.
spoiler: "la vie de ma mère" s’intéresse à la relation entre une mère bipolaire et son fils adulte. J’ai trouvé l’histoire assez charmante et réaliste au début. Lui essaie de mettre de la distance avec elle, elle tente tout pour se rapprocher de lui : et entre les deux êtres, la maladie. On devine un passé de souffrance dû à la maladie, sans nous donner tous les éléments. Dommage que la fin soit expéditive et ne reflète pas une réalité acceptable de la situation. Interner un proche n’est pas un choix de confort et le film a l’air de nous indiquer qu’il suffit de le vouloir pour transformer des années d’internement psychiatrique en “oh ben viens cuisiner un couscous à la maison”. C’est trop facile ! D’autres facteurs jouent.
William Lebghil n'en fait pas des tonnes et restitue assez bien la difficulté d'accompagner une personne bi-polaire,Agnès Jaoui grimace et gesticule.Tous les poncifs nous sont servis ,tous... Affligeant.Et J.Carpentier ignore tout de la maladie bi-polaire.
Ni fait ni à faire, j'ai travaillé longtemps en temps qu'éducateur spécialisé avec des persnes vivants avec un trouble de santé mentale (schizophrénie, bipolarité) et là on est totalement à côté de la plaque, on tombe dans le cliché du début à la fin. Agnès Jaoui (actrice que j'adore hormis ça) est complètement à côté de ses pompes, on dirait qu'elle interprète une enfant pourrie gâtée qui fait des crises toutes les 5 min. Non, c'est dommage d'être passé à côté d'un sujet comme celui la et surtout d'avoir fait une telle caricature de la maladie, on est pas loin du manque de respect pour les familles et les personnes vivant avec ce handicap.
Pierre (William Lebghil) a la trentaine déjà bien entamée. Pourtant, il peine encore à se stabiliser. Professionnellement : la fleuristerie qu’il a reprise n’a pas encore atteint le point d’équilibre. Sentimentalement : il ne parvient pas à se déclarer à Lisa (Alison Wheeler). La raison de ces blocages réside dans sa relation compliquée à sa mère (Agnès Jaoui) qui revient brutalement dans sa vie, après deux ans d’absence. Gravement bipolaire, elle vient de s’échapper du centre psychiatrique où elle avait été internée. C’est à Pierre qu’il incombe de l’y reconduire.
Je suis allé hier en traînant les pieds voir, dans une salle pourtant comble, "La Vie de ma mère", quatre semaines après sa sortie… et mes craintes se sont hélas avérées fondées. "La Vie de ma mère" fait partie de ces films dont tout le sujet tient dans sa bande-annonce et dans son pitch.
Aucune surprise ne doit en être attendue. Ni dans le jeu des acteurs : Agnès Jaoui surjouera encore plus ce qu’elle a l’habitude de jouer – la mamma attachante et exaspérante – et William Lebghil endossera le rôle pas si ingrat du fils chargé de fliquer sa mère, entre rodomontades et attendrissement lacrymal. Ni dans le scénario, une « comédie de l’empêchement » dont l’issue – le retour de Judith dans son HP – est sans cesse contrariée par une série d’obstacles, une halte dans une station-service qui tourne en eau de boudin, un passage sur la tombe du grand-père, un coucher de soleil sur la dune du Pilat, etc. À chaque fois que Pierre est sur le point d’atteindre son but, il suffit au spectateur d’un coup d’oeil à la montre pour savoir s’il y parviendra ou pas encore.
Il y a cinq ans, le même film avait déjà été tourné où s’était fracassée Fanny Ardant, perdue dans un cabotinage gênant, "Ma mère est folle". Sur la bipolarité, ceux qui en souffrent et ceux qui doivent au quotidien la prendre en charge, était autrement convaincant "Les Intranquilles" avec Damien Bonnard et Leïla Bekhti.
Un film magnifique porté par 2 interprétations remarquables, Agnès Jaoui au sommet de son art et William Lebghil qui lui offre une réplique de haut vol. Ce duo nous fait passer du rire aux larmes avec des moments d'intimité et de grandes émotions. La dernière scène avec les regards entre la mère et le fils arrachent les larmes, un grand moment de cinéma.
Il faut se laisser guider par cette jolie comédie française. Le début peut faire peur avec une Agnès Jaoui à la limite de la caricature qui empêcherait de bien traiter le sujet de la bipolarité. Petit à petit la magie opère et on s'attache aux personnages de cette aventure familiale éducative sur un thème peu abordé au cinéma
Sujet pas facile certes mais peu d’originalité. Une conclusion facile. Des longueurs sur le bassin, le flux et le reflux de la vague… Des acteurs sincères mais un scénario faible.