Un film qui nous arrache quelques sourires mais rien d'autre, le scénario n'est pas très bon, le duo d'acteurs, Villeret n'ayant qu'un rôle proche de la figuration, fait de son mieux mais ne sauve pas le film.
Patrice Leconte, c’est l’homme derrière Les bronzés, première vague notable dans le tsunami Splendid. Ensuite il a laissé à Jean-Marie Poiré les clés de la rentable franchise, se rabattant sur Michel Blanc et quelques autres pour ramasser les restes. Des restes conséquents à vrai dire, puisque le premier de cette nouvelle série, Viens chez moi, j’habite chez une copine, attirera près de trois millions de candides dans les salles (depuis le prix des places a augmenté). Sur sa lancée, le cinéaste enchaîne avec Ma femme s’appelle reviens, puis donc ce prometteur Circulez y’a rien à voir ! (point d’exclamation inclus). Un triplet de navets aux titres improbables et interchangeables, cuisinés dans les mêmes marmites avec les mêmes recettes : des clichés, du grivois et des bouffons. Aujourd’hui tout cela parait incroyablement lointain et ringard. Leconte s’essaiera par la suite à d’autres filons, le buddy polar, le psychodrame, la comédie de boulevard. Quant à savoir s’il a bien fait, on vous laisse juges.
Comédie policière franchouillarde, qui n'a rien d'incontournable mais qui reste captivante grâce au talent de Michel Blanc et à la beauté de Jane Birkin. Un peu daté certes, ce petit film est divertissant, plein de rebondissements.
J’ai bien apprécié ce film de 1983 tourné peu après Les bronzés. Michel Blanc y continue son numéro, ici en flic ultra collant à Jane Birkin, celle-ci bien séduisante (et habillée par Chantal Thomass). Jacques Villeret y ajoute sa touche de pince sans rire, et j’ai trouvé ce trio très drôle. Les scènes où le « couple » MB-JB veut se débarrasser du cadavre du copain de Jane Birkin sont absolument désopilantes. Sans doute moins abouti que la série des 2 premiers Bronzés, mais néanmoins réjouissant, bien qu’on puisse être parfois agacé par le comportement du personnage joué par Michel Blanc.
Un film sans intérêt. Tous les gags tombent à plat. Pourtant, on aurait pu croire qu'avec un trio comme Michel Blanc, Jacques Villeret et Jane Birkin, on aurait rigolé d'un bout à l'autre mais ce n'est pas le cas. Au contraire, on s'ennuie ferme.
Un inspecteur de police s'est entichée d'une jolie bourgeoise suspectée d'escroquerie, au point de la harceler. Fidèle à lui-même, Michel Blanc compose un savoureux personnages de français moyen, égoiste et querelleur, invariablement de mauvaise foi. Il est aussi l'auteur brillant des dialogues, et ses formules font mouche à tous les coups. Le couple Blanc-Jane Birkin fonctionne très bien, en vertu d'un certain contraste physique, contraste qu'on retrouve également dans le duo plus épisodique avec Villeret, excellent en flic rondouillard et timide. Certes, l'histoire filmée par Patrice Leconte, dont la mise en scène et, surtout, la direction d'acteurs sont plus efficaces qu'il n'y parait, n'est pas irrésistible. On le mesure davantage, à la fin du film, lorsque le scénario donne des signes de faiblesse et d'enlisement, que la réalisation semble baisser de rythme. Mais les personnages et la situation d'ensemble sont suffisamment amusants et réussis pour qu'on ne s'en formalise pas plus que ça.
"Circulez, y a rien à voir" (1982) Chérie 25 le 18.04.2016 Pourquoi regarder ça alors qu'on vous le déconseille même dans l'affiche publicitaire ! En ce qui me concerne, j'avoue avoir été attiré par le trio d'acteurs principaux ! Probablement comme le million de spectateurs qui sont passés devant le tiroir-caisse des salles pour le voir. Et malheureusement, j'ai été déçu, heureusement, je n'ai pas payé... Le scénario de Patrice Leconte et de Martin Veyron est nul et n'a que pour ambition de permettre à Blanc de briller dans son registre préféré : notamment de parler à la troisième personne du singulier. Ca me fait aujourd'hui tout juste sourire. Quant à Villeret, il est carrément sous-employé dans un rôle stupide, presque inutile. Heureusement, Jane Birkin radieuse apporte beaucoup à ce film avec son charme, son accent, sa (fausse ?) candeur. Même si j'ai eu plaisir à revoir cette histoire, je ne la vois pas figurer dans les plus grandes réussites du cinéma ! willycopreso
Un film qui est rarement rediffusé et on comprend pourquoi, il n'a pas laissé un souvenir impérissable. Les situations sont assez poussives et pas très drôles, un comble pour une comédie.
Mon Dieu, comme c'est moyen et plat ! Mais n'est pas Claude Zidi qui veut... Il n'y a aucune histoire intéressante, pas de rythme et l'ennui nous gagne au bout de 10 minutes. Michel Blanc fait tout ce qu'il peut pour essayer de divertir le spectateur mais en vain, Jane Birkin se demande ce qu'elle fait là et ressemble à une poupée triste. Seul Jacques Villeret, qui n'apparaît pas beaucoup dans le film cependant, tire magnifiquement son épingle du jeu. Un film presque aussi soporifique que "Les bronzés 3", même si j'ai trouvé que les deux premiers n'étaient pas terribles non plus...
L'un des très nombreux films avec Michel Blanc parmi lesquels le simple énoncé du titre est une injonction à sa barrer à toute blinde et effectivement, ils ne croient pas si bien dire cette bande de tristes guignols qui ont pondu leur "Circulez y a rien à voir"... Un acte manqué de leur part sans doute ou bien un éclair de lucidité : "comment on va l'appeler notre mauvais film ridicule ?... tiens, avec un nom à rallonge, c'est draule.
Michel Blanc, tout est dit, inutile d'en rajouter... mais la cruche Jane Birkin qui vient en remettre une couche dans cette sinistre débilité, c'est le comble. On se demande jusqu'où ils vont creuser comme ça, jusqu'où ils vont oser... et ça pour oser, ils osent. D'ailleurs c'est bien connu, ça ose tout...
Voilà un film qui aurait pu être mieux classé rien qu'avec son casting et son réalisateur. Oui, Michel Blanc et Jane Birkin (on comprends bien pourquoi Gainsbourg en était fou amoureux, quelle belle femme, elle était!) et en plus Patrice Lecomte aux commandes. Cela aurait du matcher. Mais voilà, pour faire un bon film il faut UN scénario. Et là, cela n'est pas son fort. Entre drague poussive et lourdingue et réelle enquête, le film a du mal à intéresser. Il faut attendre les 20 dernières minutes pour que cela passe à la comédie noire. A voir par les amateurs de curiosités cinématographiques des années 80 ou pour les beaux yeux de Jane!
C'est très gentil à Patrice Leconte de donner à son film, un titre qui nous permet de savoir ce que l'on peut attendre de "circulez y'a rien à voir". Une écorchure dans la filmographie du cinéaste. Un scénario maigrichon que le casting (Blanc , Birkin, Villeret) ne peut relever.