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ferdinand75
544 abonnés
3 851 critiques
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4,0
Publiée le 8 juin 2009
Un très bon film , une vraie petite perle des années 68's , où la créativité était à son apogée.Ce film de Robert Benayoun est un bijou, et il repasse actuellement sur les chaînes câblées, ne le ratez pas . R. Benayoun fut un grand critique de cinéma que l'on voyait régulièrement à la télé dans les années 80 , c'était avec Jean -louis Bory le grand critique chaleureux et enthousiaste. Mais je dois dire que je ne savais pas du tout qu'il avait été réalisateur, même à l'époque. Le film est magnifique emprunt d'un surréalisme intellectuel mais facile d'accès.Le thème est simple et original. C'est un peu "un retour vers le futur", version parisienne.Un artiste peintre s'aperçoit qu'il peut remonter le temps dans Paris jusqu'au début du siècle. C'est donc l'occasion d'une ballade incroyable dans le Paris des 60's , comparé au Paris des 1900's, à partir de photos carte postale en Noir & Blanc. Rarement Paris a été aussi bien filmé.La caméra prend son temps et les plus beaux endroits de la capitale sont visités par ce poète désabusé et sont filmés avec tendresse et délicatesse. C'est aussi passionnant de le mettre en miroir avec le Paris d'aujourd'hui .Oui, Paris existe et le titre du film donne toute son ambiguïté au film. La qualité de l'image est exceptionnelle, un grand chef opérateur. Les acteurs sont très bons.L'actrice principale peu connue;Daniéle Gaubert, ex. femme de J.C.Killy , décèdera dans les années 80's, en ayant fait une toute petite carrière , pourtant elle est éblouissante et rayonnante de beauté stylée. Quel dommage!!. S. Gainsbourg est dans un de ses meilleurs rôles de cinéma. Quand il déclame : " ce n'est pas le temps qui passe, non le temps demeure , c'est nous qui passons "..Il est énorme, beau dans ses costumes stylisés, aux couleurs 70's. Le film est largement inspiré de la "pensée " Borgésienne" , sur le passage du temps , et le croisement des vies, La citation en exergue est de lui.C'est probablement le film le plus Borgésien jamais tourné.
Heureusement que Paris existe pas contre ce film sans intérêt n'aura jamais du voir le jour, d'un ennui abyssal, il ne se passe strictement rien dans Paris n'existe pas. Un film nombriliste dont la seule curiosité et la présence de Serge Gainsbourg.
Un film psyché très ancré dans son époque (fin 60 dans les quartiers bourgeois parisiens) sur l'art contemporain questionnant sa fonction commerciale désuète et les bouleversements temporels à travers son personnage, artiste, victime d'hallucinations. L'idée pouvait être sympa et créative mais en l'état c'est plutôt barbant et d'une platitude accablante dans la mise en scène, je dirais que ça manque de folie et d'expérimentations, c'est trop verbeux, les réflexions restent évasives et/ou trop peu appuyées pour être pertinentes. Demeurent tout de même quelques tentatives abruptes, le petit rôle précieux de Gainsbourg ainsi que la bande son composée par ce dernier. Mais bon c'est chiant, on va pas se mentir, un tantinet prétentieux (n'est pas Godard qui veut) et surtout trop rigide conformément à ses intentions.
Paris N'existe Pas est un film sorti en 1969 et réalisé par Robert Benayoun. Ce film est très ancré dans son époque : un long métrage psychédélique typé fin des années 1960 avec une histoire un peu fantastique. Malheureusement, ce film manque de rythme et est d'un ennui abyssal. L'histoire est assez décousue, les effets ont mal vieilli (la doublure apparente sur les deux chutes de Richard Leduc, c'est magistral), les acteurs ont l'air de se demander ce qu'ils font là (Gainsbourg est annoncé comme un personnage principal alors qu'il n'apparaît que dans trois ou quatre scènes). Reste la musique de Gainsbourg, très agréable et illustrant bien les différentes séquences où elle intervient. Un film de son époque, qui n'a pas traversé les années car il est ennuyeux et décousu.
Tournée juste après le printemps 68, cette petite curiosité psychédélique-pop s'inscrit tout à fait dans son époque. Une histoire de voyage temporel fort bien illustré dans ces effets : un personnage qui dans un espace donné peut voir s'écouler des bouts du passé. L'écoulement normalement fluide du temps se brise de manière de plus en plus répétée, en immersions toujours plus longue en un montage saccadé qui mêle diverses images du présent à celles du passé. Malheureusement cette trame s'alourdit de longs passages aux dialogues verbeux philosophico-littéraires que les acteurs doivent débiter avec le plus grand sérieux et qui gâchent l'atmosphère gentiment délétaire des scènes sans dialogue. Et que penser de ce personnage qui, au lendemain de mai 68 se plonge dans un passé à la beauté désuette mais rassurante ? "Réactionnaire" lui dira le personnage interprété par Gainsbourg, c'est exactement ce que j'en pensai à ce moment d'un film qui s'en finissait enfin.