Le petit ami de Carmen se fait tuer sous ses yeux par des gangsters dont il avait volé les diamants. Deux agents du FBI se démènent pour la protéger, devenue témoin du crime qu’ils ont commis.
Premier long-métrage en tant que réalisateur pour John Stewart, après avoir été cascadeur et coordinateur de cascades sur une cinquantaine de films, dont bon nombre de nanars tels que Rock Zombies (1985), Star Slammer : La Prison des étoiles (1986), Creepozoids (1987) ou des films plus grands publics comme La folle journée de Ferris Bueller (1986).
La Cavale infernale (1989), plus connu sous son titre d'origine "Action U.S.A", est en parfaite adéquation avec son titre US et ce que nous vante sa jaquette. 90min d’action non-stop, de folles courses-poursuites, des tôles froissées, des explosions à tout va et des gun-fight à n’en plus finir. L’exemple typique de ce que l’on pouvait trouver dans les drive-in à la fin des années 80, un film qui ne se prend pas la tête, nous offrant de folles embardées et de la castagne.
Le réalisateur et ses scénaristes ne se sont pas foulés, le script tient aisément sur un post-it, à vrai dire, ça n’était pas leur préoccupation, tout ce qu’ils voulaient c’était réaliser un ersatz de L'Arme fatale (1987) de Richard Donner, sans les moyens ni le talent, mais avec beaucoup de conviction. C’est viril, ça suinte la testostérone et les badguy, les pneus crissent, les balles fusent et ça pète à tout va. Niveau distribution, il ne faut pas s’attendre à des miracles, ça surjoue à outrance.
Le niveau d’explosion est tel que l’on jurerait avoir affaire à une production PM Entertainment (les bagnoles explosent au moindre accrochage, on a même droit à l’explosion d’une caravane et d’une maison lorsqu’une voiture les percute). Enfin, on s’amusera de constater que la B.O. n’a aucune ligne directrice et alterne de la country avec une reprise moisie du main theme de James Bond (!).
Un film où tout est prétexte pour mettre en scène des cascades, au détriment de l’histoire et de la direction artistique, mais « balek », ils n’étaient pas là pour ça, uniquement pour s’éclater et tout faire péter. Mettez votre cerveau sur OFF et laissez vous porter par le film.
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