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Fêtons le cinéma
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4,0
Publiée le 18 octobre 2021
Gunfight at the O.K. Corral est un grand film de solitudes qui représente avec puissance la difficulté à vivre en société et à défendre des valeurs communes, impliquant en contrepartie un décentrement et une remédiation aux pulsions et névroses individuelles. John Sturges prend soin de composer des couples ou des binômes antinomiques que les situations traversées ou les sentiments enfouis rapprochent malgré tout ; dès lors, il fait planer sur la fraternité véritable l’ombre du désastre, et le dernier segment du long métrage, minutieux compte à rebours, mobilise les codes de la tragédie antique en franchissant les barrières, en transgressant les frontières entre la justice et le chaos pour se venger.
Le mal nommé Doc Holliday, alcoolique qui passe son temps à jouer aux cartes en toussant, suit un parcours ambigu, fait de hauts et de bas ; il se montre autant influencé par Wyatt Earp qu’il influence ce modèle – l’attraction exercée par la bouteille de whisky aura raison du justicier, enchaînant les shots à tour de rôle. Nous ressentons, derrière les carapaces viriles, l’angoisse profonde devant un quotidien marqué par la violence que l’on traverse dans l’immédiateté de son présent. « Tous les flingueurs sont seuls, ils vivent dans la peur », affirme Burt Lancaster au jeune Dennis Hopper. Dès lors, la ligne d’hommes de loi marchant ensemble à l’unisson – que nous retrouverons dans The Magnificent Seven en 1960 – symbolise la force d’un collectif pour un temps galvanisé par l’énergie de la vengeance. Détour par le chaos afin de rétablir l’ordre et de tirer sa révérence. Ultime reprise du thème musical mémorable que signe Dimitri Tiomkin et qui nous accompagne après visionnage.
Un western de haute volée, avec un duo Burt Lancaster-Kirk Douglas assez charismatique, une histoire bien écrite et quelques scènes de fusillades sympathiques. "Règlement de comptes à OK Corral" est un classique du genre, une histoire de vengeance et d'honneur à la sauce américaine. L'alternance entre temps forts et temps faibles est bien présente, et les dialogues bien ciselés. Le tout menant à un final dantesque, digne des meilleurs westerns. Un classique immanquable pour les amateurs du genre.
Un western à l ancienne. Sûrement trop pour moi car même si je reconnais ses qualités au niveau d une vision grandiose de l ouest quasi mythologique, je ne me suis pas vraiment mis dans le film. Cela m a paru trop propre, trop lisse pour être crédible. Pourtant il faut reconnaître qu avec sa chanson générique et l influence qu il a eu sur le genre ce film a laissé une trace indélébile dans l histoire du western.
Pour se remake de la " Poursuite Infernale " de John Ford, le réalisateur John Sturges à la chance de pouvoir compter sur les deux grands acteurs que sont Burt Lancaster ( excellent dans le rôle de Wyatt Earp ) et Kirk Douglas ( mémorable dans celui de Doc Holliday ), mais aussi sur un compositeur d'exception nommé Dimitri Tiomkin qui aura composé pour l'occasion une musique et une chanson inoubliable. La mise en scène de John Sturges - qui fera quelques années plus tard " Les Sept Mercenaires " - est évidemment de qualité, notamment lors de la superbe bataille finale qui s'avère bien violente pour l'époque. Un grand western.
« Règlements de comptes à OK Corral » est sans aucun doute un des western les plus connus de l'histoire du cinéma et il mérite largement sa réputation de chef-d’œuvre du genre. L'histoire, certes classique, se révèle vite passionnante et ménage un suspense très efficace. La tension qui règne dans cette petite ville de l'ouest sauvage s’accroît peu à peu jusqu'à la légendaire fusillade finale qui oppose le shérif et ses adjoints à une bande de truands sanguinaires. Évidemment la prestation délivrée par les deux acteurs principaux fait également partie de la légende. Burt Lancaster et Kirk Douglas sont sublimes et ils incarnent à merveille le shérif Wyatt Earp et Doc Holliday. Ces personnages mythiques, aux caractères opposés, développent pourtant une amitié aussi forte qu'improbable. C'est cette relation particulière qui donne ses lettres de noblesse à ce western sublime qui n'a pas pris une ride. Il faut absolument découvrir ou redécouvrir ce grand classique qui enrichit indiscutablement toute bonne vidéothèque qui se respecte.
Un classique parmi les classiques mené de main de maitre par l'un des meilleurs réalisateurs du genre, je veux parler du trop méconnu John Sturges. Ce western est ,pour moi, la meilleur version des evenements de Tombstone. Les acteurs sont, de plus, excellents, Burt Lancaster est parfait en Wyatt Earp et Kirk Douglas est un fantastique Doc Holliday à la fois terriblement dangereux et fragile. Pour conclure, je dirai que "Règlement de comptes à OK corral" est l'un des meilleurs westerns jamais tournés.
Un des meilleurs westerns jamais tournés avec deux des meilleurs acteurs du moment, BURT LANCASTER et KIRK DOUGLAS, tous deux époustouflants. Quant à la musique de DIMITRI TIOMKIN et la chanson du thème chantée par FRANKIE LAINE, elle accompagnent parfaitement l'action qui ne faiblit jamais.
La mise en scène est pas mal ( pour un western ça veut dire qu'elle est archi nul ). C'est tout. Pour le reste c'est ennuyant du début à la fin. Les acteurs sont à la limite du supportable, l'histoire ( bien que réelle ) est sans intérêt voir nul. On pourrait s'attendre à ce que les scenes de fusillades ( mieux vaut ne pas parler de scenes de d'action ) remonte un peu le tout mais pas du tout ! D'une part, elles sont beaucoup trop rares ( tout le film n'est qu'une longue installation de la scene finale ) et d'autres part, elles sont très mal réalisée. Ça ennuie affreusement. Bref à ne pas voir.
« Règlement de comptes à OK Corral » est le troisième western de John Sturges qui en réalisera douze tout au long de sa prolifique et longue carrière dont « les sept mercenaires » qui le fera passer à la postérité. Porter à nouveau à l’écran la célèbre fusillade qui, le 25 octobre 1881 à Tombstone, unit les frères Earp à Doc Holliday contre le clan Clanton est venu du producteur de la Paramount, Hal B. Wallis qui avait sans doute l’idée de réunir Kirk Douglas et Burt Lancaster qui étaient alors deux immenses stars. Les deux hommes que l’on surnommait « Les jumeaux terribles d’Hollywood », aux carrières parallèles mais similaires sur de nombreux points, notamment celui de s’engager pleinement dans des projets qui leur tiennent à cœur, n’hésitant pas à se lancer dans la réalisation ou la production, sont très heureux de partager la vedette même si Burt Lancaster voulait alors s’émanciper du genre qu’il estimait pratiquer un peu trop souvent à son goût depuis le début des années 1950. Le scénariste Leon Uris, auteur d’« Exodus », s’écarte quelque peu sans la trahir d’une réalité historique par ailleurs assez floue, pour se concentrer sur la relation entre Wyatt Earp (Burt Lancaster) et Doc Holliday (Kirk Douglas). Wyatt Earp, ancien chasseur de bisons puis officier dans l’armée, reconverti en shérif au sein de la localité de Dodge City, est un homme rempli de paradoxes, aux principes plutôt rigides malgré une position trouble vis à vis de la justice qu’il gardera très longtemps. Doc Holliday, au parcours tragique mais plus cohérent, est lui devenu un hors-la-loi et un as de la gâchette presque par hasard. Issu d’une famille très aisée, il se destine à devenir dentiste et exercera un temps sa profession à Atlanta. Mais atteint comme sa mère de la tuberculose, il doit quitter la profession. Il s’éloigne vers le Sud selon la recommandation de ses médecins et s’adonne à sa passion pour le poker. C’est dans ce milieu où les règlements de compte sont courants qu’il est amené à devoir faire usage des armes à feu. Le scénario fantasme leur rencontre à Fort Griffin, pour montrer comment deux caractères et deux trajectoires opposées peuvent collaborer au gré des circonstances. Circonstances qui amènent les deux hommes à se sauver la vie mutuellement, créant une amitié indéfectible qui si elle n’est jamais mentionnée semble bien effective. Leurs discussions sur les raisons qui les poussent à agir et sur la manière dont s’est joué pour chacun leur destin constituent l’intérêt majeur de ce film à forte tension dramatique qui donne à voir la complémentarité de deux acteurs dans la force de l’âge, parvenus au sommet de leur art. On l’a dit, peu importe ici la description historique qui laisse la place à un débat plus vaste sur les valeurs que chacun porte en soi et sur l’influence parfois déterminante des rencontres et autres aléas de la vie. Leon Uris voulait ajouter en toile de fond, une attirance homosexuelle entre les deux héros mais John Sturges a souhaité laisser la libre interprétation au spectateur et ainsi ne pas détourner le propos général de sa dimension universelle. La photographie du grand chef opérateur Charles Lang est somptueuse notamment pour les intérieurs avec le superbe saloon où se jouent beaucoup des moments forts. Un film passionnant donc où se retrouvent aux côtés des deux ténors, la trop sous-estimée Rhonda Fleming, le débutant Dennis Hopper, le torve John Ireland, la toujours déchirante Jo Van Fleet et le reptilien Lee Van Cleef qui fait une courte apparition en entame du film. Il faut donc voir ce film tourné en Technicolor et empreint à la demande de Sturges des tonalités très chaudes, caractéristiques du peintre Frederic Remington, qui dame souvent le pion au plus célébré «My darling Clementine » de John Ford tourné dix ans plus tôt avec Henry Fonda dans le rôle de Wyatt Earp et Victor Mature dans celui de Doc Holliday.
Burt Lancaster et Kirk Douglas forment un binôme élégant et malicieux. Aux antipodes l'un de l'autre. O.K Corral peut se revendiquer être un pur Buddy Movie. Ce tandem reste par ailleurs l'un des meilleurs éléments de cette version concoctée par John Sturges. Mais bien heureusement les scènes de fusillades et l'approche psychologique de chaque personnage, même de leurs nombreux adversaires ou compagnie de fortune, font de ce western un pur moment de cinéma. Le thème musical est à redécouvrir d'urgence. La caméra toujours placée au bon endroit montre une grande maîtrise en plus des dialogues précis qui se font écho tout du long; Pourtant, on peut parfois ressentir une certaine lassitude dans cette trame. Une œuvre forcément à découvrir mais qui pêche dans son découpage par certaines longueurs mal gérées, contrairement à son futur Gun Hill.
Un modèle du genre que ce grand classique . Le plus souvent pour le meilleur, même si le côté ultra-viril/sens de l'honneur aveugle fait parfois un peu daté . Très fidèle à la véritable histoire originelle (excepté un détail, il n'est jamais précisé que la "toux" qui fait souffrir Doc tout le film est en fait la tuberculose qui le fera un peu plus tard mourir dans son lit -à sa grande surprise - . Mais il s'agit sans doute d'une omission volontaire, par pudeur ou inutilité de préciser ce qu'était cette maladie encore à l'époque du film), le film au scénario réussi est fort bien porté par les deux monstres sacrés alors au sommet de leur art, Burt Lancaster et Kirk Douglas (tout deux vraiment très bon) , et bien entouré de seconds rôles efficaces, avec en tête une "Big Nose Kate" touchante et sans doute fort proche du personnage originel.
Western culte avec 2 acteurs cultissimes, Burt Lancaster et Kirk Douglas. Film vu et revu, mais perçu différemment avec le temps qui passe. Gamin, c'est l'action qui prime et cette tension qui va croissante - exacerbée par la musique (culte aussi) de Dimitri Tiomkin - pour atteindre son paroxysme dans la scène finale. Adulte, c'est la force des sentiments qui lient les personnages qui ressort, l'affection quasi paternaliste - voire pygmalionienne - de Burt Lancaster pour le jeune Dennis Hopper, pourtant de la bande rivale, et surtout l'amitié qui ne cesse de grandir entre Burt Lancaster et Kirk Douglas (au rythme de l'action), au point de devenir troublante.
(VIDEO) Toujours la même histoire (Wyatt Earp, Doc Hollyday...) ici magnifiquement servie par Burt Lancaster et Kirk Douglas. Le scénario est un peu "filoche", mais la mise scène fonctionne à peu près. La musique m'amuse assez. Bref, un moment très agréable.
Un western américain assez bien fichu. Les acteurs sont convaincants, les décors magnifiques, et la chanson du générique sonne comme un western spaghetti... Cependant, certaines longueurs finissent par ennuyer le spectateur. On attend avec impatience la fusillade finale, qui ne dure en fait que quelques minutes... L'histoire bâtie autour semble assez inutile, mais le charisme des acteurs sauve l'ensemble. Mais, n'étant pas fan des westerns américains, j'ai tout de même pris un certain plaisir à regarder ce film, qui, malgré ses défauts, laisse parfois rêveur par la beauté de ses images. Merci John Sturges!