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Gautier TailleurDePierre
10 abonnés
41 critiques
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5,0
Publiée le 21 octobre 2023
Vu très jeune, revu cette semaine. C'est bien de développer sa culture cinématographique pour revenir ensuite aux vieux classiques. Cela permet de se rendre compte à quel point le spectateur d'aujourd'hui est décérébré et à côté de la plaque lorsqu'il emploie l'expression : "les films rétros". Non mesdames messieurs, les plus vieux ne sont de loin pas les plus passables. La preuve éclatante dans La fiancée de Frankenstein. Mais pour y discerner le génie, encore faut t'il avoir un esprit ouvert et inspiré.
Une suite que je trouve un peu décevante par rapport au premier volet. Je n'ai pas tellement apprécié le fait que le monstre de Frankenstein est appris à parler. Mais cela reste malgré tout un bon film d'épouvante. Gros point positif: B. Karloff reprend son rôle de la créature de Frankenstein.
Que dire ? Ce film est enchanteur et c'est un vrai délice à regarder. Après avoir vu la collection complète des Ed Wood on ne peut que être agréablement surpris il est vrai mais ce n'est pas vraiment comparable. Du grand art.
Suite de la déjà libre adaptation de l’œuvre de Mary Shelley, ce film est une création complète de James Whale et est tout aussi réussi (voire plus) que le premier. Boris Karloff est très à l'aise dans son costume / maquillage de monstre, qui même s'il paraît désuet aujourd'hui, constitue tout de même une référence en la matière. On peut reprocher à ce film de reprendre l'histoire du premier film. Par contre, la force du film reste dans le traitement du personnage du monstre. Autant dans le premier film, il ne s'agit que d'une bête uniquement capable de destruction. Là, on découvre un être capable d'émotions, d'apprentissage, de parole, de réflexion et même de philosophie, ce qui en fait un personnage beaucoup plus attachant, notamment dans sa relation avec le vieil ermite aveugle.
Sans doute le meilleur film des classiques d'épouvante des studios Universal, avec Boris Karloff l'acteur attitré du monstre. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé pour un film aussi vieux et que l'on se s'ennuie pas une seconde à l'instar de nombreux films sur lesquels je me suis ennuyé ferme. la mise en image sous influence de l’expressionnisme allemand m'a beaucoup plu.
Presque aussi bien que le premier Frankenstein. L'un des seuls défaut que je peux lui accorder c'est son début qui s'ouvre sur l'autrice de Frankenstein qui continu à raconter l'histoire. Ce passage ne sert à rien, juste a dire que c'est la suite direct du premier film mais n'apporte rien au récit ( elle ne réapparaît même pas à la fin). A part ça le film est loin d'être mauvais, il continu les persécutions que subit le monstre, il insiste plus la dessus en le montrant même se faire accueillir par un vieux aveugle le traitant comme un ami lui qui s'est senti bien seul. Evidemment ce film parle de la fiancée de Frankenstein ( qui apparait lors des 5 dernières minutes ). Rien que l'idée que Frankenstein ce fait d'avoir une épouse le rempli de bonheur, il se dit qu'au moins elle, va le comprendre en tant que personne revenant des morts et étant détesté par la populace le traitant comme une créature sanguinaire. Pour résumer, de bon acteurs, de bon décors, de la bonne écriture de personnage, un bon scénario. Que demander de plus.
Cette suite est, une fois n'est pas coutume, plutôt réussie. Le célèbre docteur Frankenstein se laisse convaincre, non sans mal, par le docteur Pretoria de créer une compagne à sa créature, afin qu'elle se sente moins seule. Tout ceci se déroule avec bien sûr l'hostilité manifeste des habitants de la région. On ne s'ennuie pas et Boris Karloff est toujours aussi magistral !
La Fiancée de Frankenstein reprend là où le premier film de 1931 s’était achevé, dans les cendres encore fumantes du moulin incendié. La Créature a survécu, et Whale nous le rappelle par des visuels saisissants
Ce second volet, pourtant, marque un tournant. La Créature n’est plus seulement une aberration de chair ; elle devient un être habité par le désespoir, victime non seulement de la science mais d’un destin tragique, échappant à la simple monstruosité pour s’humaniser. Elle grogne moins et commence à articuler des mots. Ce progrès émotionnel s'illumine lors de sa rencontre avec l'ermite, scène d’une rare beauté, où le monstre découvre l’empathie et la solitude partagée, nous offrant un des moments les plus touchants de l’histoire du cinéma.
Avec La Fiancée de Frankenstein, Whale nous mène de la terreur brute à une compassion inattendue, creusant un sillon tragique et presque romantique, où le monstre devient, paradoxalement, l’âme la plus humaine du film.
Alors que Frankenstein, du même réalisateur et antérieur à cette production, fait véritablement référence en matière de films dits d'épouvante, "La Fiancée de Frankenstein" date d'avantage. Elle porte moins d'atouts en elle. Peut-être parce que la personnage de la Créature est plus taillé d'une seule pièce, plus robotisé, et qu'on ne re-trouve pas des subtilités comme celles de certaines scènes du précédent (la découverte de la lumière, la rencontre avec l'enfant). Dès cette suite, on sent l'essoufflement, l'exploitation de ce qui a déjà été dit et fait, ce qui est dommageable au film. Bien sûr, en dernier lieu, il y a l'apparition magnifique de la Fiancée, un mélange de beauté, de splendeurs et d'étrangeté ( la fixité du regard), mais cela ne suffit pas à nous convaincre et à nous laisser sous le charme.
Ce n'est pas les moyen Pixar ni les héros Marvel, mais la performance pour l'époque (1935) est remarquable. Un monstre qui n'est pas si monstrueux que cela, doué de parole et d'intelligencevoir même d'humanité, chapeau bas !