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    La Fiancée de Frankenstein
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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Débutant par un prologue peu subtil permettant de reprendre à la fin du premier opus, cette suite manque d'originalité et de pertinence: même si l'humanité du monstre est mise en valeur, renforçant l'empathie déjà présente dans Frankenstein, ce récit fantastique se distingue par son mélange générique hétérogène, du comique lourdaud de l'agaçante hystérique au jeu caricatural du docteur Prétorius en passant par le drame et l'horrifique - dont les effets se calquent sur son prédécesseur, quitte à reprendre quasiment les mêmes scènes, faisant perdre de sa force à la narration malgré son efficace mise en scène, d'autant que la fiancée n'apparaît que dans l'ultime séquence. Un projet manifestement commercial: décevant!
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2014
    Cas rare dans l’histoire du cinéma d’une suite surpassant le film initial (des situations que l'on trouve généralement que dans le cadre de trilogies), La fiancée de Frankenstein est le premier des films fantastiques produit par la Universal a ne pas être directement adapté d’un des romans de la vague gothique, une originalité compensée par l’ingéniosité avec laquelle la scène d’ouverture imagine le film comme un récit directement narré par Mary Shelley, auteure de Frankenstein, à son contemporain Lord Byron. La poésie dramatique de ce scénario vient de la façon dont il apporte au personnage interprété par Boris Karloff davantage d’humanité en lui faisant apprendre à parler et en lui donnant envie de se trouver quelqu’un qui le comprenne. Le rôle-titre est en fait une dualité assez troublante (qui a pour beaucoup participé à la confusion entre le scientifique et le monstre), celui de donner à la fois une fiancée au docteur Henry Frankenstein et de créer un alter-égo féminin à sa créature, un personnage qui, même s’il n’apparaitra que dans les dernières minutes du film, restera une figure mythique grâce notamment à sa coupe de cheveux inspirée des gravures de Néfertiti.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    « La fiancée de Frankenstein » est la suite directe de « Frankenstein » sortie en 1931. James Whale, toujours aux commandes, remet en scène sa bête pour l’humaniser à souhait. Finalement, on avait bien compris que si Frankenstein était méchant c’était parce que les autres le considéraient ainsi. Obligé de sa cacher chez un aveugle qui l’accueille à bras ouvert, leur relation créée une ambiguïté et un questionnement sur l’acceptation de l’autre. Mais nous sommes en 1935 et il faut se ranger auprès de la majorité. Une femme va être créé et ce sera la « La fiancée de Frankenstein ». Ce second volet est le cas rare ou une suite surpasse son aîné. L’épisode n’est plus un simple film d’horreur, mais un véritable thriller psychologique sur le rejet de la différence. Une œuvre forte qui ouvre la réflexion de la lumière et des ténèbres. Est-ce que tout est bien ou mal, ou peut-il résider une lueur de blanc dans le noir ?
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2019
    Je ne vais pas y aller par Quatre Chemins: j’adore ! Je trouve que ces vieux films d’horreur Universal ont pris aujourd’hui une dimension poétique extraordinaire. Signe d’une grand œuvre elle réussi à traverser le temps et toucher son spectateur plus de 80 ans après sa sortie. J’admire vraiment là qualités de scènes « extérieures » qui ont un cachet inimitable d’étrangeté réelle. Et puis certains passages sont passés à la postérité comme le celebrissime « She ´ Alive »! Les acteurs n’ont pour l’ensemble pas le côté trop théâtral que l’on retrouve souvent dans les très vieux films. C’est un train fantôme d’une grande qualité: cela ne fait pas peur mais c’est captivant.
    7eme critique
    7eme critique

    531 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2018
    La suite directe du "Frankenstein" de 1931, et toujours réalisée par James Whale.
    "La fiancée de Frankenstein", avec son scénario loin d'être déplaisant et ses décors toujours aussi réussis, continuera de nous entraîner dans cette expérience de résurrection, et viendra également nous surprendre par la qualité de ses effets-spéciaux (notamment les personnages rétrécis sous cloches). Désormais, la créature s'apprête à ne plus être seule et à partager sa condition avec sa nouvelle fiancée créée par le Dr. Frankenstein et son nouvel acolyte, le Dr. Pretorius.
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2018
    La Fiancée de Frankenstein est la suite directe du Frankenstein sorti 4 ans auparavant et toujours réalisé par James Whale. J'ai trouvé le film un peu moins bon que son prédécesseur malgré les bonnes intentions évidentes. Il y a des scènes très touchantes dans ce film et Boris Karloff est toujours aussi irréprochable dans le rôle de la créature. En revanche, j'ai trouvé dommage que la fiancée spoiler: n'apparaisse que 5 minutes à la fin
    . En effet, j'aurais préféré spoiler: la voir un peu plus et qu'elle est plus d’interaction avec Karloff
    . Néanmoins, le film reste un classique du genre et reste sympathique à regarder.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2015
    Je vais vraiment finir par être frustré. Troisième Whale que je vois et troisième film qui me laisse encore sur ma faim malgré d’indéniables qualités, principalement d’ordre visuel. Je vais encore une fois avoir l’impression de répéter ce que j’ai bien pu dire sur les précédents films que j’ai pu voir du réalisateur. Plastiquement parlant, c’est juste irréprochable. La qualité de la photographie est d’abord à louer avec ce Noir et Blanc particulièrement léché qui fait vraiment plaisir à la rétine. Et la mise en scène n’est pas en reste avec de beaux mouvements de caméra très fluides et une mystification du monstre bien foutue. Et l’ambiance d’ensemble est également appréciable, apporte un cachet au film.

    Mais, et ce sera le même « mais » que pour le premier volet, le film est bien trop court pour développer ses thématiques qui sont pourtant très intéressantes. D’autant plus que sur sa petite durée (1h10), le film perd tout de même du temps avec des séquences inutiles. L’introduction avec le personnage de Mary Shelley qui s’apprête à conter la suite de Frankenstein est très superflue par exemple, ça n’apporte rien. Et quelques tournures du scénario sont assez idiotes, je pense notamment à la « résurrection » du personnage principal au début. J’ai eu du mal à croire entièrement en l’histoire malgré les quelques bonnes idées qu’elle développe. C’est surtout le développement accordé à la créature apprenant à utiliser la parole qui apporte une nouvelle dimension au film. Ces bribes d’humanité restantes rendent finalement ce monstre touchant car on sent qu’il y a quelque chose qui renaît, quelque chose qui pouvait être bon. C’est aussi là que le film brille, grâce à l’ambiguïté et l’ambivalence de son monstre qui le rend imprévisible mais pour lequel on peut finalement ressentir une certaine empathie.

    L’écriture générale est toutefois un peu bâclée, que ce soit au niveau de l’intrigue ou encore des personnages. Certains protagonistes étaient déjà inutiles dans le premier volet. Mais ici non seulement il y en a des inutiles, incarnés par des acteurs pas tops, et ils sont insupportables par-dessus le marché. Enfin surtout une en particulier. Et je me tourne bien évidemment vers cette vieille bique à la voix stridente qui surjouait déjà comme une truie à l’abattoir dans l’Homme invisible. Mais c’est juste pas possible, je n’attendais qu’une chose, que le monstre lui arrache la tête. Mais non, même quand il en a eu l’opportunité il ne l’a pas fait ! Blaireau ! C’est à se demander si Whale accordait vraiment de l’importance à ses personnages pour donner autant de temps à l’image à une crécelle pareille. Vraiment énervant, d’autant plus que ça n’apporte rien. Peut-être une touche d’humour en plus. Personnellement, ça m’a surtout donné envie de me tailler les veines.

    Me voici donc une nouvelle fois un peu déçu d’un Whale malgré toutes les bases narratives prometteuses et cet aspect visuel très soigné qui dégage un charme fou. Dommage que le même soin n’ait pas été accordé au scénario et à l’écriture en règle générale. La fin est également un peu expédiée et manque finalement d’impact du fait de la vitesse à laquelle le film se conclut. Après j’ai apprécié La Fiancée de Frankenstein car ses qualités prennent quand même le pas sur ses défauts, mais ceux-ci laissent un arrière-goût amer. Et la nouvelle dimension accordée au monstre s’avère tout de même plutôt bouleversante. Toute la séquence avec l’aveugle est notamment très touchante, pleine d’humanité. Dommage donc que les quelques points négatifs soient si visibles (et parfois si audibles).
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Suite directe de "Frankenstein", le film reprend là où s'était achevé le précédent opus. On pourrait presque regarder ces deux films d'une traite et l'on aurait l'impression de voir un seul long-métrage.

    À ceci près que cette suite est un peu moins intéressante.

    Attention, la réalisation est toujours très belle avec sa maîtrise du noir et blanc et de la lumière mais, par exemple, j'ai trouvé les décors moins impressionnants.

    De même, le scénario tourne pas mal en rond. J'ai été moins intéressé par celui-ci.

    Heureusement, Boris Karloff insuffle une humanité au personnage qu'il avait jusque là seulement esquissé. La créature commence à ressentir des émotions fortes et tente de les maîtriser. Il fait également preuve d'une conscience de soi dans cet opus.

    C'est le principal intérêt de cette suite : l'évolution psychologique de la créature.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Ce film se présente comme la suite de "Frankenstein", je le trouve un cran au dessus. Le film est plus poétique, forcément avec ces scènes entre Frankenstein et sa belle, et bien sur avec la scène de l’ermite aveugle. Et le film continue de nous poser la question, qui est le monstre? Encore une leçon sur le racisme.
    Loïc G
    Loïc G

    45 abonnés 584 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2011
    Suite du film "le monstre de Frankenstein", il commence sur la scène finale qui voit le feu mis à un moulin enfermant le monstre. Ce dernier s'en sortira, et grâce aux expériences de son créateur aidé d'un de ses anciens mentors, se verra "créer" une femme à son image.
    Classique du film fantastique, avec des répliques cultes ("she's alive, alive.."), ce film se regarde encore maintenant et prouve même qu'en 1935 les décors, le maquillage et les SF étaient déjà très bien faits.
    L'histoire se suit sans ennuie même si en étant honnête la grande prestation de Boris Karloff ferait presque un peu sourire. Mais son personnage est tellement culte!
    Au final, une œuvre à redécouvrir pour tout fan de fantastique.
    Film culte!
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Non, la créature de Frankenstein n'est pas morte dans l'incendie du moulin mais elle est bel et bien vivante, errant toujours dans la nature à la recherche de quelqu'un qui pourra le comprendre, au-delà de ses grognements et de sa laideur. Cette suite est juste un prétexte pour le studio de se faire encore plus d'argent mais elle n'en reste pas moins réussie et meilleure que l'originale, confrontant le docteur Frankenstein à un collègue encore plus fou et plus dangereux, prêt à tout pour renouveler l'expérience tandis que la créature s'humanise en rencontrant un vieil aveugle qui lui apprend à distinguer le bien du mal et l'aide à se faire comprendre. Les scènes avec l'aveugle sont d'ailleurs les plus belles du film, touchantes grâce au jeu de Boris Karloff qui émet quantité d'émotions à partir de simples grognements. Mais les confrontations de Frankenstein avec Prétorius sont aussi réussies, grâce à un superbe travail d'éclairage et au jeu un peu outré des acteurs. Ajoutez à ça de magnifiques décors de studio au charme fou et un scénario bien écrit et "La Fiancée de Frankenstein" ne démérite pas ses éloges.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Souvent cité comme un chef d’œuvre du cinéma d’horreur classique et comme exemple de suite supérieure à son prédécesseur, j’avoue ne pas partager l’emballement des puristes pour "La fiancée de Frankenstein". Non pas que le film soit raté, loin de là mais je considère le premier opus comme bien supérieur. Tout d’abord, le Monstre de Frankenstein (toujours campé par l’excellent Boris Karloff) est, ici, moins impressionnant, d’une part, parce que l’effet de surprise a disparu et, d’autre part, parce que son interprète a un peu grossi, ce qui confère au personnage un aspect moins cadavérique et donc moins terrifiant. Heureusement, l’interprétation de Karloff est toujours aussi bouleversante d’humanité et de candeur, l’acteur confirmant qu’il reste, à ce jour, le meilleur interprète du rôle. J’ai, cependant, moins été gêné par ce léger problème d’apparence que par le film en lui-même. La faute en incombe essentiellement à l’obligation, pour les producteurs et le réalisateur James Whale, de faire mieux que "Frankenstein" qui avait considérablement, marqué les esprits. Le scénario est, ainsi, plus fourni avec une multiplication de sous-intrigues et des seconds rôles davantage mis en avant. Ainsi, outre la survie du Monstre et ses nouveaux malheurs, les scénaristes se sont intéressés aux doutes du Dr Frankenstein (Colin Clive, toujours aussi intense) quant à la poursuite de son œuvre, aux réactions des villageois face à la présence du Monstre (dont la monstrueusement cabotine Una O’Connor en horripilante gouvernante) ou encore aux intentions mystérieuses du Dr. Pretorius (théâtral mais amusant Ernest Thesiger). Paradoxalement, cette multiplication de sous-intrigues vient un peu éparpiller le récit et empêche le spectateur de se concentrer sur le Monstre, comme le faisait, avec une certaine majesté, le premier opus. Heureusement, le réalisateur peut compter sur la relation entre le Monstre et l’ermite aveugle (O.P. Heggie très bien) pour venir un peu compenser cette carence. Ce passage apporte, selon moi, toute sa valeur à cette suite. En effet, le Monstre, qui semblait condamné à la solitude, trouve, enfin, un ami qui va lui apprendre les plaisirs de la vie (boire, fumer…) mais également à parler. Contre toute attente, cette humanisation ne le rend pas moins effrayant et vient, définitivement, enfoncer le clou de la tragédie lors de leur douloureuse séparation. Cet arc scénaristique est, d’ailleurs, salvateur car la multiplication des sous-intrigues peinent à faire oublier que l’intrigue (et notamment le mode opératoire de la création de la Fiancée du titre) est sensiblement la même que celle du premier opus. Certes, le look de la fiancée de Frankenstein (jouée par Elsa Lanchester, devenue culte grâce à ce rôle de quelques minutes) est désormais un classique du genre (un de plus dans la galerie du maquilleur Jack Pierce) mais son intérêt reste mineur face au drame vécu par le Monstre, victime d’un créateur n’assumant pas sa création et rejeté de tous en raison de son apparence et de ses réactions. J’ai également trouvé que la mise en scène de James Whale, bien que toujours aussi travaillée (les jeux de lumière et les mouvements de caméra sont toujours aussi intéressants), était un peu plus artificielle ou, en tout cas, moins posée. Je reste, ainsi, dubitatif la justification du prologue mettant en scène l’auteur du roman d’origine, Mary Shelley (également jouée par Elsa Lanchester) ou encore sur l’intérêt des petites créations du Dr Pretorius, certes épatantes du point de vue des effets spéciaux de l’époque mais qui attentent à la crédibilité (toute relative, il est vrai) de l’intrigue. Ces scènes interdisent aux spectateurs d’imaginer que la création du être vivant à partir de cadavre est possible et viennent ancrer le récit dans la case fiction, alors que le premier opus était beaucoup plus ambigu sur ce point. Cette suite se veut donc moins sérieuse (comme le prouve la mise en avant du Dr Pretorius et ses folles ambitions) et emphatique… et c’est sans doute ce qui me fait préférer le premier épisode. Je serai moins dur sur certaines maladresses, inhérentes aux productions de l’époque, à commencer par le remplacement de la blonde Mae Clarke par la brune Valérie Hobson dans le rôle d’Elizabeth Frankenstein (sans explication sur ce changement de couleur) ou par la disparition inexpliquée de certains personnages du premier épisode (dont l’excellent Baron de Frankenstein ou le rival Henry Clerval). Enfin, la conclusion du film aurait pu (aurait dû) être plus dramatique, notamment pour le Dr Frankenstein et sa bien aimée, sauvés in extremis par le Monstre alors qu’il aurait été beaucoup plus cohérent qu’ils meurent dans l’explosion du laboratoire (et ce d’autant plus que cette scène avait été initialement prévu par le scénario). Bref, malgré les indéniables qualités de cette suite, je lui préfère définitivement "Frankenstein", plus cohérent dans son propos et dans sa forme.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Aussi réussi que le premier (avec quelques touches d'humour en plus), Bride of Frankenstein reste un classique du cinéma d'horreur avec un Boris Karloff toujours très bon dans le rôle de la bête qui devient plus "humaine" dans cet opus. Le travail sur les décors et la lumière est très bien reconstitué et la naissance de la femme-monstre est devenue un grand moment de cinéma. Assurément à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Une réalisation qui fait avancer l’heure du décompte à rebours, tic tac toc mouvement de foule en colère après l’original chef-d’œuvre tragique en larme noyée de 1931. Une suite de l’intrigue anglo-germaine du Sir et Herr docteur Henry Frankenstein et sa création ont survécu, oups ce n’est pas finit puisqu’ils reviennent à encore intriguer. L’assistant est un cas psychologique, la bizarrerie de l’humanité philosophique dans ces manipulations marionnettes issue de magie noire. Le côté humain chez la chose qui commence à ressentir quelque part des traits humains, manger boire fumer sont les habitudes d’un créateur égocentrique. Le dernier carré est attendu pour le tapis rouge au titre du film qui prête à sourire, l’invité spéciale comme une demoiselle d’honneur fiancée préparant son mariage avec l’hybride monstruosité cadavérique. Très bien préparée la mise en scène minutieuse en une scène populaire « Black and White » de la génération télévisuelle geek, « She’s alive alive ! » est le refrain d’une chanson. Lady Mary Shelley, femme de lettres nobles s’était arrangé une union littéralement hideuse, c’est la loi conventionnelle au 19eme siècle. Le cinéma peut-être une œuvre d’art expressionniste à l’image de cette petite amie « Bride » Frankette, et aussi une peinture forestière impressionniste réussissant à s’échapper belle de la chasse à l’homme.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2017
    Le monstre n'est pas celui que l'on croit. Il s'agit de la suite de Frankenstein, sorti en 1931, du même réalisateur. Ce coup-ci, ce n'est pas une adaptation du roman de Mary Shelley mais une aventure spécialement écrite pour le film. D'ailleurs, il est plutôt drôle que l'introduction de ce film soit faite par le personnage de M. Shelley elle-même. Le film commence donc là où finit le premier. La créature survit à l'incendie et continue de terroriser malgré elle les villageois. spoiler: Le Dr Frankenstein renie se créature jusqu'au moment où sa fiancée est kidnappée par un étrange Dr Pretorius qui souhaite continuer les expérimentations de Frankenstein et donner vie à une deuxième créature qui pourrait être la fiancée du monstre.
    On le voit bien, tout est confusion. Le monstre et l'humain, le mort et le vivant, le bien et le mal, l'auteur et l’œuvre. A l'image du titre du film, il y a un jeu constant autour des frontières et de l'identité des personnages. Bien sûr, en toile de fond, c'est un appel à la tolérance. L'histoire, plus qu'effrayante, est touchante car on assiste à la réalisation de la malédiction qui touche celui qui n'est pas bien né. Sa candeur en fait un enfant victime d'un monde pétri de préjugés. Sur la forme, c'est impressionnant. Les décors et les lumières sont saisissants (quels portraits!). Les effets spéciaux sont énormes (scène finale, scène des humains sous cloche). L’esthétique est très travaillée à l'image de cette fiancée au look de punkette gothique à la Nina Hagen. S'il y a quelques répétitions et maladresses dans le récit, le film reste d'une puissance explosive et d'une profondeur qu'on ne soupçonne pas de prime abord.
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