Un film poignant sur la puissance du lien d’amour d une fille pour son père et d un père pour sa fille ,sur les sacrifices d une vie ,de plusieurs pour honorer une cause noble ou moins noble , sur la présence de l amour dans la froideur de l ‘âme . . . Des acteurs d une sincérité soutenue . Une photographie et un rythme à nous couper le souffle . A voir absolument
J'ai eu la chance d'assister à l'avant-première du royaume ce soir, et je suis encore sous le choc de cette expérience cinématographique exceptionnelle. Ce film est un véritable chef-d'œuvre qui nous plonge au cœur de la culture corse, avec une authenticité et une sensibilité rares. Les paysages à couper le souffle de l'île sont magnifiquement capturés, et ils viennent sublimer une histoire à la fois profonde et émouvante.
Les acteurs livrent des performances incroyablement justes, avec une intensité émotionnelle qui prend aux tripes. La réalisation est audacieuse, tout en étant empreinte de poésie, et chaque scène semble avoir été pensée avec un soin minutieux. C'est un film qui touche à des thématiques universelles tout en restant ancré dans l'âme corse, offrant ainsi un véritable voyage émotionnel.
Un grand bravo à toute l'équipe du film pour cette œuvre magistrale. Si vous aimez le cinéma qui vous transporte, ce film est un incontournable. Je suis certain qu'il marquera les esprits et qu'il trouvera une place d'honneur parmi les grands films du cinéma français et corse. À ne pas manquer !
Un très bon film, riche en intensité et en émotions. Les acteurs sont incroyables de justesse et de sincérité. L'intensité émotionnelle est croissante tout le long du film. on en sort bouleversé. Mention spéciale à Ghjuvanna Benedetti et Saveriu Santucci. Sans oublier Alexandre Joannides, l'homme sur qui on peut compter et tout le reste de l'équipe, très authentique. Bravo M. Colonna, j'ai hâte de voir vos prochains films. En attendant j'irai revoir celui-ci.
Vu au festival des Vendanges du 7ème Art. Des dialogues qui n'apportent souvent que peu de choses (la discussion entre le père et la fille sur le bateau par exemple), une caméra qui bouge soit beaucoup trop soit qui reste au contraire immobile au point de nous endormir... Sans que cela ne semble se justifier ! Il y a aussi de nombreuses scènes peu pertinentes : trop de scènes où les personnages font des actions intéressantes comme regarder la télé. Je sais quel était le but de les montrer en train de regarder la télé : qu'ils découvrent que telle ou telle chose s'est produite, ce qui les conduit à agir de telle ou telle manière. Le problème, c'est que la télévision est utilisée beaucoup trop souvent pour faire avancer l'intrigue, c'est une sorte de facilité. Par ailleurs, lorsqu'on voit les personnages assis sur un canapé pour la 3eme fois on se sent peu impliqués dans le film, on est lassés. Pour ce qui est du jeu des acteurs, je l'ai trouvé plutôt mauvais. Leur texte paraissait récité et ils ne dégageaient pas d'émotions. Je parle ici de la majorité des acteurs, mais j'avoue avoir eu en particulier du mal avec le style de jeu de l'actrice principale. Il faut dire qu'elle n'est pas aidée par le film, essentiellement dépourvu d'audaces dans la mise en scène et dont l'histoire est assez ennuyeuse. Je trouve qu'on ne s'attache pas assez aux personnages et l'évolution des relations qu'ils entretiennent n'est pas bien amenée. J'ai déjà parlé des dialogues mais j'ajouterais aussi que je les ai trouvés assez mauvais.
S'il a encore les fragilités d'un premier film ce "Royaume" en a aussi la fraicheur. Il y a ici tout ce qu'un spectateur de cinéma aime voir de la Corse, jusque dans ces archétypes qui n'hésitent pas à jouer avec l'inconscient collectif et assumer parfois la caricature. Et puis il y a ces "gueules", ces acteurs amateurs épatants, entre autres la révélation Ghjuvanna Benedetti au jeu et phrasé plus qu'étonnants. Du genre bien foutu donc, et en creux une relation père-fille touchante ainsi qu'une réflexion plus fine qu'il n'y parait sur le poids de la transmission, y compris idéologique et politique. Thierry de Peretti n'a pas encore de quoi trembler mais l'élève Julien Colonna (aidé par Jeanne Herry au scénario) semble plutôt doué.
L'été corse dont Julien Colonna nous parle dans son premier long-métrage, Le Royaume, est rempli de règlements de compte comme autant de vendettas "caractéristiques" de l'île de beauté. La mythologie est respectée : omerta, maquis, femmes éplorées, sangliers et même Tino Rossi ont droit de cité dans ce thriller où le sang coule à jets continus. Oui, mais voilà, le film montre aussi autre chose, de moins habituel, et de bien plus prenant, à savoir l'apprentissage d'une jeune fille de 15 ans, face à la violence ambiante, et sa relation exceptionnelle avec un père qui n'est pourtant qu'un courant d'air, pour des raisons de sécurité. Une scène, magnifique, vient d'ailleurs joliment approfondir ce lien et faire oublier, pour un temps, le sifflement des balles. Grâce au jeu inspiré de Ghjuvanna Benedetti, ce personnage d'adolescente, qui doit grandir trop vite, se déleste très vite de tout cliché et sa présence nous permet de nous introduire au sein d'un milieu dont les femmes sont exclues. Si sa mise en scène est fluide, l'intérêt du film vient aussi en grande partie de son écriture, avec le nom de Jeanne Herry, qui a coécrit le scénario et qui n'est sans doute pas pour rien dans sa grande qualité.
J ai été pris dans Lee film du début à la fin meme si la fin est attendu. L héroïne est d’une présence et porte Lee film avec son papa ( 2 personnes n’ayant jamais tremper dans le cinéma) formidable
"Le Royaume" est un thriller corse sur une famille qui traîne dans la mafia depuis des générations. La jeune Lesia, 15 ans, assiste avec candeur et impuissance à ces quêtes de vengeance qui touchent à son entourage. Seuls les journaux télévisés lui permettent de comprendre ce qui se passe et les dangers qui fragilisent la relation avec son père depuis qu'elle est toute petite. Brutal, direct et en même temps intime et lent, "Le Royaume" est avant tout un film père-fille touchant sur fond de film de gangsters.
Le film ne va nul part, sûrement logique quand le message traite de vengeance. Rien de spectaculaire, intrigué intéressante mais dialogues assez superficiels.
"Le Royaume" est un beau travail sur la relation père/fille retranscrite dans un univers hostile. Un film authentique et qui, malgré un rythme lent, reste excitant. Plutôt très conquis.
Lesia est une adolescente vivant en Corse chez sa tante. Elle a des amies et un petit-ami, va à l'école et aime passer ses journées à la plage. Lesia est différente des autres : son père est le chef d'un clan important de Corse. Suite à un attentat à la voiture piégée, le clan entre en état d'alerte et essaie de déterminer qui en est à l'origine, sous les yeux de l'adolescente. En salle le 30 octobre.
spoiler: "Le Royaume" est un beau focus sur la relation entre un père et sa fille sur fond d'affrontements entre clans corses. Il y a un petit côté roadtrip movie très agréable à l'écran à travers l'île de beauté. Les dialogues entre père et fille sont très beaux et touchants. J'ai particulièrement aimé que le réalisateur nous place immédiatement du côté du clan corse, comme si nous étions nous-mêmes nés et élevés dans cet environnement de fraternité et d'hostilité. Le film pose intelligemment un suspense jusqu'à la fin où la trahison est révélée, brutale et froide. J'ai un petit souci avec le jeu de l'actrice principale qui m'a semblé assez exagéré et pas vraiment crédible sur certaines scènes.