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Joëlle Roubine
5 abonnés
30 critiques
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3,0
Publiée le 13 septembre 2023
Hymne au grand écrivain né à Tours le 20 mai 1799, « Les Secrets de la princesse de Cadignan » suscite d'emblée l'intérêt. Déjà, nous comprenons pourquoi sa réalisatrice, Arielle Dombasle, n'a vu, pour incarner Balzac, nul autre acteur que Michel Fau. Son visage et ses expressions rappellent un portrait de Balzac réalisé par Félix Valloton, portrait aux traits accentués comme pour faire ressortir ce regard magnétique tellement décrit par ceux qui ont rencontré le père de La Comédie humaine. De plus, le moulage de la main de Balzac, visible à la Maison de Balzac, témoignera de la ressemblance avec les mains adorablement boudinées de l'interprète. La réalisatrice marche toujours un pas derrière Balzac, comme on marche derrière un roi. Dans son film, beaucoup de papier, de musique, des mots dits et des mots chantés. C'est un film culturel, un témoignage d'amour pour Balzac, cet homme qui aimait les femmes pour elles-mêmes, qui les a magnifiées par la magie de la plume, la sienne, universelle, intemporelle. Au delà de l'adaptation du roman, le film se figure le cheminement de pensée de Balzac pour inventer, situer, construire, nourrir son œuvre. Et on imagine aisément Arielle Dombasle emportée, au sortir de sa lecture de la nouvelle de Balzac, par la même exaltation que monsieur de Charlus : « Il tomba dans une songerie profonde, et comme se parlant à soi-même : "Les Secrets de la princesse de Cadignan ! s’écria-t-il, quel chef-d’œuvre ! comme c’est profond, comme c’est douloureux, cette mauvaise réputation de Diane qui craint tant que l’homme qu’elle aime ne l’apprenne ! Quelle vérité éternelle, et plus générale que cela n’en a l’air ! comme cela va loin !" » (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe).
C'est un film qui ne ressemble à aucun autre, de la même manière qu'Arielle Dombasle ne ressemble à personne. C'est intelligent, parfois drôle, et pour la première fois il me semble dans son cinéma, un peu mélancolique. Casting génial, costumes somptueux.
Film démodé au script sans intérêt, que j'ai eu un mal fou à suivre jusqu'à la fin, et dont les mouvements de caméras excessifs donnent mal à la tête...
Trop long court film, le décorum et casting ne suffisent pas à faire passer cet ovni cinématographique, sa réalisation étrange par moment ne m a permis d accrocher, les dialogues qui tombent à plat interprété par des acteurs - qui se regardent le nombril -finissent par nous achever. Trop bizarre pour moi
Quel mauvais carnaval! Quelle mascarade! Un maniérisme exacerbé à nous donner une indigestion de toilettes et de costumes aux couleurs appuyées! DOMBASLE ne dirige aucun acteur, et arrive même à les aligner sur son propre jeu, d'une affligeante médiocrité théâtrale... FAU tire son épingle du jeu, car son rôle d'observateur est tellement décalé qu'il échappe à la bérézina collective. Heureusement que le film n'est pas long!
Depuis des décennies, Arielle Dombasle trace un parcours ambitieux, déjanté mais raffiné. Totalement parisienne, en assumant tous les travers de cette posture, Dombasle nous livre cette fois une fantaisie cinématographique soignée, adaptée de deux nouvelles de Balzac. Malgré un budget maigrelet, l'artiste fait illusion et réalise un film intéressant mais qui manque de souffle. Arielle Dombasle joue tellement mal qu'elle en devient touchante.
De façon inattendue, ce n'est pas mauvais. La volonté de rendre hommage à Balzac inspire de la sympathie. Le film se tient à peu près, mais souffre d'un gros problème de crédibilité du rôle principal, c'est très dommage.
La nouvelle de Balzac, dont est tiré le film, est raffinée, brillante et subtile. Tout ce que n'est pas cette adaptation, qui ressemble plus à un vieux téléfilm des années 80. C'est mal joué, les images, les costumes sont kitschs et laids et par moment, on se croirait dans une parodie "des nuls", tellement Arielle Dombasle minaude. Elle est de tout les plans, on dirait un clip ou une publicité et bien entendu, elle réussit à nous glisser de loooongs et pénibles morceaux où elle chante ! Je croyais qu'il n'y avait qu'Isabelle Adjani pour s'obstiner, à la soixantaine passée, à jouer des trentenaires, mais non ;-) Seuls points positifs : Julie Depardieu est parfaite en Marquise d'Espart
J apprécie d habitude les petits films, expérimental, à petit budget, mais celui ci il est totalement rate, qui aurait pu avoir son charme, mais force est de constater qu il est trop perché, avec des prestations hasardeuses de ses comédiens, pourtant une bonne distribution. Reprendre une nouvelle de Balzac, il faut avoir de l audace, cela me plaît mais quel déroute, et même parfois un peu trop de pretention avec une mise en scène totalement foutraque. Un film à oublier
Merci à Arielle Dombasle pour ce film. Ce film est comme un bonbon. Il se laisse déguster doucement. Un vrai régal pour nos neurones. Alors, oui ce n'est pas un film d'action, on rentre dedans... ou pas. Ce n'est pas un film grand public, certes, mais il n'a pas le succès, ni la distribution dans les salles qu'il mérite. Original par le thème et sa narration. Je recommande si vous aimez sortir des sentiers battus.
j'ai adoré les costumes, les décors réels ou non , certains acteurs sont fabuleux notamment Michel Fau qui est formidable et La Diva que j'aime tant est un peu hors sujet, trop pathétique, trop extravagante , trop Arielle!!
A. Dombasle fait du Dombasle c'est à dire mal joué, ampoulé, creux - il n'y a rien a faire, elle est mauvaise, elle devrait le savoir, mais elle continue ... c'est navrant !
Troisième adaptation du roman de Balzac, cette fois c'est Dombasle qui s'y colle. Bien lui en a pris puisqu'elle nous offre son film le plus abordable.Costumes aux couleurs chatoyantes qui éblouissent la photographie, musiques anachroniques, Balzac observant ses personnages vivre...les idées ne manquent pas, même si le manque de moyens se fait ressentir au niveau des décors. Le plaisir du spectateur est bien là, malgré une caméra à l'épaule souvent insupportable. Bon, on ne peut évidemment pas empêcher à Dombasle de faire du Dombasle ( minauder, soupirer, prendre toute la couette, pousser la chansonnette...) mais ce film est une bonne surprise. Un petit détail sans importance, comment Dombasle fait-elle, sur l'affiche, pour tenir sa cigarette de la main droite au bout de son bras gauche..?! Le mystère des actrices est décidément immense !
Un film démesuré à son image, on se demande par qui de la Princesse de Cardignan ou d'Arielle Dombasle est inspiré le personnage. Une femme moderne pour cette trouble époque, où les hommes ne sont que des faire-valoir. Extravagante, mais raffinée. Sensuelle mais jamais vulgaire, faire chavirer le cœurs des hommes, n'est pas son affaire. Artificielle est la beauté qui s'efface sur les corps des femmes. Malgré les temps anciens, les fastueux décors, la bourgeoisie délinquante et clinquante, le thème de ce film est très actuel. spoiler: Rien que la la scène de comparaison des mamelons de ces nobles dames est tout adorable en charme. Une note 3.02 sur 5 pour une actrice, une princesse, hors normes à la fois précieuse et fatale.