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bea
2 critiques
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4,0
Publiée le 17 mars 2024
Bon film, original. très bien joué, Guillaume Canet bon comme toujours Alba charmante et touchante. des moments drôles, des moments émouvants, des silences bien joués ,de beaux paysages .Même les "non-acteurs" sont bons. merci aux acteurs d'être venus présenter ce film en avant première à quiberon.
Très beau film tout en sensibilité. J'ai eu peur que Canet joue du Canet, un personnage centré sur lui-même, mais pas du tout. Une belle mise en scène, de beaux paysages.
Dès son commencement, Hors-saison prend ses quartiers dans une station balnéaire bretonne. Très vite, ce film de Stéphane Brizé n’est pas sans nous remémorer Thalasso (2019) de Guillaume Nicloux. Le décalage observé entre Mathieu interprété par Guillaume Canet et les soins balnéaires qui lui sont prodigués est voisin de celui constaté lors de la rencontre orchestrée par Nicloux entre Guillaume Canet et Michel Houellebecq. Cette première partie de Hors-saison est le réceptacle des états d’âme de Mathieu, acteur de cinéma qui vient d’abandonner comme un « minable » un rôle au théâtre un mois avant la première. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/fifp2024/#HS
Ce nouveau film de Stéphane BRIZE tourné en Bretagne à Quiberon diffère radicalement de ses précédentes productions de films à fort caractère social. Là, il s’agit d’une histoire d’amour un peu plus conventionnelle. Le rythme est assez lent avec de trop longues séquences et le scénario reste assez minimaliste dans son ensemble. La bonne qualité de l’interprétation surtout celle d’Alba ROHRWACHER très attachante et l’excellente bande musicale de Vincent DELERM ne suffisent pas à sauver l’ensemble du film que j’ai trouvé finalement assez moyen.
Après sa trilogie sur le monde du travail, Stéphane Brizé avait sans doute besoin de "souffler" et il n'est pas surprenant de le retrouver dans un registre moins engagé, celui de Mademoiselle Chambon et de Je ne suis pas là pour être aimé, par exemple. Hors-saison, et c'est un peu nouveau pour le cinéaste, se distingue aussi dans la veine d'un humour absurde, avec des gags à la Tati, dans un établissement de thalassothérapie. Mais le thème principal du scénario coécrit avec Marie Drucker est bien celui d'un retour de flamme, celui d'un couple qui s'est séparé quinze ans plus tôt. Il n'est pas injurieux d'affirmer que Hors-saison plaira sans doute principalement à un public "mûr", non seulement pour son sujet mais aussi de par son traitement, avec des silences très (trop) étirés, de longs plans sur l'écume des vagues, la décorrélation fréquente des dialogues avec les images, la musique de Delerm, etc. Il s'agit d'un long-métrage avec des intentions très prononcées, assez convenu même, affirmeront certains, et dont la petite musique n'est pas sans évoquer un certain Claude Lelouch. On peut reprocher bien des choses au film mais le parfum un peu désuet qui s'en exhale n'est pas sans séduction et une scène au moins, incongrue et presque hors-sujet, suscite une émotion assez exceptionnelle. Et puis il y a Alba Rohrwacher, au côté d'un Guillaume Canet sobre et convaincant. L'actrice italienne livre une nouvelle prestation lumineuse et on a beau avoir l'habitude, c'est un régal, une fois de plus.