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Eleonore J.
2 critiques
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5,0
Publiée le 1 février 2023
3 histoires indépendantes traitant de la solitude et de l'homosexualité en province. En apparence, elles sont indépendantes et de tonalité très différentes. Mais petit à petit, des résonances se créent et j'ai été complètement prise par le romanesque, la douceur et la mélancolie du film, tout ça non sans une pointe de cruauté. J'ai été très touchée...
Ca m'a beaucoup fait penser aux nouvelles de Maupassant, je me demande si le réalisateur y a pensé en écrivant son film.
la première scène on a très peur de se retrouver face à une "Priscilla folle du Berry" ou d ailleurs. et puis rapidement le film bascule finement vers un mélange de Pialat,sans colère, Varda de sans toit ni loi, sans révolte, voir Ken Loach sans discours socialisant, pour nous dépeindre avec justesse et sans apitoiement, la résignation dont font preuve certaines personnes a vivre en province. Tout, des dialogues très justes, aux images de ces villes ou villages de la diagonale du vide, exprimé cet ennui de province où l'on tente de faire vivre les rêves étouffés. un vraie belle et émouvante surprise
Je ne connaissais pas Gaël Lépingle, le réalisateur de « Des garçons de province » qui a pourtant déjà réalisé près de 10 films. Dans ce long métrage nous allons suivre l’arrivée d’une troupe de Queer dans une boîte de nuit d’un petit village, découvrir un adolescent qui traverse le bourg dans lequel il vit, habillé différemment et suivre un jeune homme qui a rendez-vous pour des photos érotiques avec un inconnu. Un point commun pour ces trois histoires, les personnages sont tous, des garçons de province vivant leurs homosexualités. Présenter ainsi, le film n’a rien d’exceptionnel et pourtant il l’est par la façon dont le réalisateur raconte et tourne ce film. La beauté mais aussi la monotonie des paysages, l’enfermement et la solidarité des habitants, l’énergie et l’ennui qui peuvent exister en ces campagnes qui façonnent notre territoire. Pas de jugement dans le regard que porte le réalisateur et c’est bien ainsi. Cela fait une semaine que 10 copies sont sorties dont seulement deux à Paris : MK2 Beaubourg et Reflet Médicis, je vous conseille donc de ne pas tarder à aller le voir si vous voulez découvrir ces trois histoires de province.
C'est un triptyque sur la jeunesse gay comme on la voit peu, dans des villages ou des agglos dépeuplés. Mais il y a de la beauté (mélancolique), de la joie (éphémère) et du désir qui circule à haute intensité. Les trois parties forment un tout qui finit par devenir très fort. Sans être proche de la thématique LGBT, j'ai été très émue, parfois bouleversée, par tout ce que le film raconte de nos solitudes. Et les acteurs sont très bons.
Ce n'est pas un film au sens classique mais trois court-métrages mis bout-à-bout. L'histoire est maigre, l'accompagnement musical absent hormis pendant deux scènes de pseudo live avec quelques drags, au début et à la toute fin ; on reste à l'évidence sur sa faim. La deuxième partie ressemble à un court-métrage d'étudiant, dénuée d'histoire ; je me suis copieusement ennuyé et j'ai du me pincer à un moment pour ne pas m'endormir devant ce qu'on est en droit de qualifier de production soporifique. Ce n'est pas mal filmé mais ennuyeux et l'éclairage s'avère bien souvent catastrophique. Rien ne ressort de fondamentalement intéressant des rapports entre les personnages, l'inanité l'emportant. Les critiques élogieuses parues dans certains magazines paraissent vraiment très à l'Ouest. Mis à part une ou deux tentatives, vite abandonnées, d'échappées joyeuses, l'ensemble s'effondre dans un vide lancinant, emporté par une atmosphère déprimante aux couleurs ternes. À zapper.
De la difficulté de se rencontrer dan s un décor banal à pleurer. La ruralite n'est pas filmée à son avantage. Trois histoires donnant trois échecs du vivre ensemble. Je note l'impressionnante interprétation du chanteur de la bande de transformiste qui résume à lui tout seul la difficulté du relationnel. Bravo et en plus la salle était pleine.
Gaël Lépingle filme avec un regard tendre la beauté et la mélancolie des amours vains de ces garçons dans les rues vides de province.
C'est un objet cinématographique à part, dont la forme peut décontenancer de prime abord. Un film à voir en salles donc, pour l'expérience unique qu'il nous offre.
Je ne peux que vous encourager à aller voir et savourer ce film rempli de poésie, de suspension du temps, d'élégance, de naturel, d'évidence et d'Amour.
Un film essentiel sur le territoire d'une enfance et adolescence dans un petit bourg de province, magnifiquement mis en scène et filmé avec une précision rare, un très beau film
À ne pas voir. Le propos est homophobe et "provinciophobe". Dans le film, les perspectives de homos en provinces c'est : Devenir drag-queen à Paris, S'enfermer dans des relations amoureuses toxiques Être toxique dans ses relations amoureuses Finir seul et pervers. La réalisation est mauvaise dès le 1er plan, tandis que le jeux d'acteur attend le 2e plan pour être mauvais
Une thématique (le désir de jeunes gays), 3 histoires. Un décor (des petites villes) mis en contraste par 3 images soigneusement différentes. L'opposition entre la beauté, la sensibilité des personnages et la difficulté, parfois la toxicité des situations et des choix. Le film met en lumière ces questions et laisse au spectateur le soin de murir des réponses.