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Un film hyper-bref (moins d'une heure vingt -mais dans la mesure où il se déroule quasiment intégralement dans un bureau, enfin une salle d'interrogatoire du service d'immigration de l'aéroport de NewYork, trois heures auraient du mal à passer...), très original, et hyper-flippant. Pour moi en tous cas, car un aéroport me semble l'endroit le plus flippant du monde. J'ai toujours peur de perdre quelque chose, de perdre mes papiers, de me perdre, alors je suis très réceptive à ce genre de suspense. Imaginez si vous vous présentez au contrôle.... pour immigrer! Oh, l'angoisse!
Voila donc un gentil petit couple pacsé. Elle a obtenu son visa de résident pour les US grâce à la fameuse "loterie de la carte verte". Il a le droit de l'accompagner en tant que compagnon. On la voit dès le départ joyeuse, détendue, pleine de vie; on le sent un peu plus tendu.
Ils se sont rencontrés à Barcelone, la ville d'Elena (Bruna Cusi), ville où Diego (Alberto Ammann), vénézuélien, faisait ses études d'urbanisme. Il n'a surtout pas envie de retourner au Venezuela, pays gangréné par la violence et les exactions policières.
Rien ne va se passer comme prévu: pris à part, emmenés pour interrogatoire, privés de leurs téléphones, ils vont être cuisinés, ensemble et séparément, en particulier par une inspectrice dont le physique un rien néanderthalien est déjà peu rassurant en soi... (Laura Gomez), avec certaines questions touchant la vie privée et même intime, d'une indiscrétion insensée....
C'est que, sachez le, candidats immigrants, la police sait déjà tout sur vous: si vous avez déjà fait des demandes, si par malheur vous n'avez pas tenté le mariage blanc, elle va sonder vos reins et vos coeurs... mais si vous mentez, elle le saura!
La dernière scène, très brève, est d'un humour.... noir. C'est excellent, et je le répète, vraiment prenant et original. Et les acteurs hispaniques sont parfaits. A voir!
Un film hyper-bref (moins d'une heure vingt -mais dans la mesure où il se déroule quasiment intégralement dans un bureau, enfin une salle d'interrogatoire du service d'immigration de l'aéroport de NewYork, trois heures auraient du mal à passer...), très original, et hyper-flippant. Pour moi en tous cas, car un aéroport me semble l'endroit le plus flippant du monde. J'ai toujours peur de perdre quelque chose, de perdre mes papiers, de me perdre, alors je suis très réceptive à ce genre de suspense. Imaginez si vous vous présentez au contrôle.... pour immigrer! Oh, l'angoisse!
Voila donc un gentil petit couple pacsé. Elle a obtenu son visa de résident pour les US grâce à la fameuse "loterie de la carte verte". Il a le droit de l'accompagner en tant que compagnon. On la voit dès le départ joyeuse, détendue, pleine de vie; on le sent un peu plus tendu.
Ils se sont rencontrés à Barcelone, la ville d'Elena (Bruna Cusi), ville où Diego (Alberto Ammann), vénézuélien, faisait ses études d'urbanisme. Il n'a surtout pas envie de retourner au Venezuela, pays gangréné par la violence et les exactions policières.
Rien ne va se passer comme prévu: pris à part, emmenés pour interrogatoire, privés de leurs téléphones, ils vont être cuisinés, ensemble et séparément, en particulier par une inspectrice dont le physique un rien néanderthalien est déjà peu rassurant en soi... (Laura Gomez), avec certaines questions touchant la vie privée et même intime, d'une indiscrétion insensée....
C'est que, sachez le, candidats immigrants, la police sait déjà tout sur vous: si vous avez déjà fait des demandes, si par malheur vous n'avez pas tenté le mariage blanc, elle va sonder vos reins et vos coeurs... mais si vous mentez, elle le saura!
La dernière scène, très brève, est d'un humour.... noir. C'est excellent, et je le répète, vraiment prenant et original. Et les acteurs hispaniques sont parfaits. A voir!
Un couple qui souhaite s'installer aux USA se trouve confronté a l'interrogatoire de l'immigration a son entrée. Ce qui pour eux est sensé relever de la routine se révèle être un cauchemar. Rétention, questions intrusives qui remettent en cause l'équilibre du couple tout y passe.
Film court borné dans le temps du début de l'entretien a la notification de la décision peu de personnage, prenant. Cela fonctionne bien.
Film court borné dans le temps du début de l'entretien a la notification de la décision peu de personnage, prenant. Cela fonctionne bien.
Virtuose! Avec une mise en scène minimaliste les réalisateurs parviennent à nous tenir en haleine pendant 1h17.
Border Line nous rappelle à quel point le temps réel peut tenir un spectateur en haleine et l’immerger totalement dans un univers.
La justesse du jeu est également pour beaucoup dans la réussite de ce film : l’interprétation est fine et réaliste jusqu’au plus petit rôle.
Le scénario est sans faille.
La durée hybride (1h17) est parfaitement adaptée à l’histoire.
On sent un film totalement maîtrisé et sans concession.
Un sans faute qu’on espère voir se reproduire, même lorsque les grosses maisons de production mettront le grappin sur ces deux nouveaux réalisateurs.
La justesse du jeu est également pour beaucoup dans la réussite de ce film : l’interprétation est fine et réaliste jusqu’au plus petit rôle.
Le scénario est sans faille.
La durée hybride (1h17) est parfaitement adaptée à l’histoire.
On sent un film totalement maîtrisé et sans concession.
Un sans faute qu’on espère voir se reproduire, même lorsque les grosses maisons de production mettront le grappin sur ces deux nouveaux réalisateurs.
une heure 15 d interrogatoire pour ce couple au service immigration de l aéroport pour pouvoir s installer ou pas au états unis. MAIS pourquoi tant d acharnement. l un d entre eux aurait il quelque chose à cacher?
Nous sommes avec eux. pendant tout l entretien . énervé anxieux un bon suspens. pour ce huis clos.
Nous sommes avec eux. pendant tout l entretien . énervé anxieux un bon suspens. pour ce huis clos.
🎬 RENGER 📼
Diego et Elena quittent Barcelone pour les États-Unis où ils envisagent de s’installer à Miami. Sauf qu’une fois arrivés sur le sol américain, la police aux frontières les interpelle. Ce qui n’était alors qu’un simple interrogatoire va se transformer petit à petit en un véritable cauchemar éveillé…
Pendant 77 minutes, Alejandro Rojas & Juan Sebastián Vasquez nous entraînent dans un huis-clos étouffant et anxiogène. On se retrouve nez à nez face aux policiers qui, au fur et à mesure, posent des questions anodines puis pernicieuses, intrusives, voire insidieuses. Faisant voler en éclats nos certitudes, qui à tort, qui à raison ? On se retrouve aussi vulnérable que ce jeune couple à la double nationalité (lui est vénézuélien, elle est espagnole).
Avec Border Line (2023), il est à la fois question de nos origines, de la méfiance des autres et du racisme systémique. D’une simple formalité, c’est en réalité, un cauchemar que va vivre ce couple qui se faisait une joie d'immigrer sur les terres de l’Oncle Sam. Nul doute qu’après avoir vu ce film, désormais, vous regarderez d’un autre oeil le passage à la frontière, tout en croisant les doigts pour que le service de l’immigration ne vous fasse pas passer un interrogatoire…
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Pendant 77 minutes, Alejandro Rojas & Juan Sebastián Vasquez nous entraînent dans un huis-clos étouffant et anxiogène. On se retrouve nez à nez face aux policiers qui, au fur et à mesure, posent des questions anodines puis pernicieuses, intrusives, voire insidieuses. Faisant voler en éclats nos certitudes, qui à tort, qui à raison ? On se retrouve aussi vulnérable que ce jeune couple à la double nationalité (lui est vénézuélien, elle est espagnole).
Avec Border Line (2023), il est à la fois question de nos origines, de la méfiance des autres et du racisme systémique. D’une simple formalité, c’est en réalité, un cauchemar que va vivre ce couple qui se faisait une joie d'immigrer sur les terres de l’Oncle Sam. Nul doute qu’après avoir vu ce film, désormais, vous regarderez d’un autre oeil le passage à la frontière, tout en croisant les doigts pour que le service de l’immigration ne vous fasse pas passer un interrogatoire…
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Même si nous n’avons rien à nous reprocher, qui n’a jamais ressenti une angoisse au moment de passer un poste de douane ?
Diego et Elena, un couple Barcelonais, décide de partir vivre leur rêve américain à Miami, qui se transformera en cauchemar au moment de traverser la frontière…
Alejandro Rojas et Juan Sebastian nous livre un thriller espagnol anti spectaculaire, aussi radical qu’efficace.
Avec une unité de lieu et de temps, l’action se déroule en quasi temps réel, et on est plongé avec les héros dans cet interrogatoire implacable qui fragilisera progressivement leur couple.
Leur mise en scène est épurée, rendant le film immersif mais surtout d’un réalisme bluffant, avec notamment une absence de musique, mais aussi un travail sur le son intensifiant cette sensation d’enfermement.
Le choix gagnant des réalisateurs est plutôt de se concentrer sur les dialogues et le jeu des acteurs.
Avec des cadres serrés sur les visages et en se focalisant sur les ressentis des personnages, et on se retrouve à l’affut du moindre regard, la moindre expression qui pourrait démêler le vrai du faux.
Progressivement, une ambiance suffocante s’installe, on est choqué par la tournure que prennent les questions, et comme les protagonistes on a qu’une envie, sortir de cette salle d’interrogatoire.
Le film n’est pas pour autant manichéen, réussissant à faire douter le spectateur sur les dires et les motivations des personnages…
Le quatuor d’acteurs est pour beaucoup dans la réussite de ce projet, leur justesse de jeu rendant le tout crédible, à la limite du documentaire.
Les deux réalisateurs nous offrent un thriller glaçant sur l’immigration, les abus de pouvoir, la peur de l’autre, mais aussi le couple…
Une expérience à part qui a la bonne idée de ne durer que 75 minutes, lui permettant ainsi de n’avoir aucun temps mort et de captiver l’attention du spectateur jusqu’à son final aussi brutal que cynique…
https://www.critiquesdunpassionne.fr/
Diego et Elena, un couple Barcelonais, décide de partir vivre leur rêve américain à Miami, qui se transformera en cauchemar au moment de traverser la frontière…
Alejandro Rojas et Juan Sebastian nous livre un thriller espagnol anti spectaculaire, aussi radical qu’efficace.
Avec une unité de lieu et de temps, l’action se déroule en quasi temps réel, et on est plongé avec les héros dans cet interrogatoire implacable qui fragilisera progressivement leur couple.
Leur mise en scène est épurée, rendant le film immersif mais surtout d’un réalisme bluffant, avec notamment une absence de musique, mais aussi un travail sur le son intensifiant cette sensation d’enfermement.
Le choix gagnant des réalisateurs est plutôt de se concentrer sur les dialogues et le jeu des acteurs.
Avec des cadres serrés sur les visages et en se focalisant sur les ressentis des personnages, et on se retrouve à l’affut du moindre regard, la moindre expression qui pourrait démêler le vrai du faux.
Progressivement, une ambiance suffocante s’installe, on est choqué par la tournure que prennent les questions, et comme les protagonistes on a qu’une envie, sortir de cette salle d’interrogatoire.
Le film n’est pas pour autant manichéen, réussissant à faire douter le spectateur sur les dires et les motivations des personnages…
Le quatuor d’acteurs est pour beaucoup dans la réussite de ce projet, leur justesse de jeu rendant le tout crédible, à la limite du documentaire.
Les deux réalisateurs nous offrent un thriller glaçant sur l’immigration, les abus de pouvoir, la peur de l’autre, mais aussi le couple…
Une expérience à part qui a la bonne idée de ne durer que 75 minutes, lui permettant ainsi de n’avoir aucun temps mort et de captiver l’attention du spectateur jusqu’à son final aussi brutal que cynique…
https://www.critiquesdunpassionne.fr/
Les vénézuéliens Alejandro Rojas et Juan Sebastián Vásquez signent avec Border Line un premier film en forme d’huis-clos inspiré par leur propre expérience ou bien par celle de leurs proches.
Nous voilà donc enfermé dans un petit bureau, en même temps que les deux personnages, pour un film qui se déroule quasiment en temps réel, soumis à un torrent de questions de toutes sortes de la part de deux agents de l’immigration.
Au fil des minutes, le malaise s’installe et les questions affluent sans cesse, de plus en plus intrusives, de plus en plus lourdes, de plus en plus précises, de plus en plus insidieuses.
De l’autre coté de l’écran, pour le spectateur, le suspense est à son comble. On tremble avec nos deux tourtereaux pour qui le voyage tourne au cauchemar.
En 75 minutes, les deux cinéastes Vénézuéliens composent un film haletant, édifiant, brut et sans fioriture, pour évoquer le pouvoir démesuré des autorités américaines - nous sommes sous la présidence de Donald Trump - , et la violence psychologique dont ils peuvent parfois user pour décider du sort des étrangers désireux de s’installer sur le sol américain... surtout s’ils sont Sud-Américains.
https://www.hop-blog.fr/border-line-un-huis-clos-effrayant/
Nous voilà donc enfermé dans un petit bureau, en même temps que les deux personnages, pour un film qui se déroule quasiment en temps réel, soumis à un torrent de questions de toutes sortes de la part de deux agents de l’immigration.
Au fil des minutes, le malaise s’installe et les questions affluent sans cesse, de plus en plus intrusives, de plus en plus lourdes, de plus en plus précises, de plus en plus insidieuses.
De l’autre coté de l’écran, pour le spectateur, le suspense est à son comble. On tremble avec nos deux tourtereaux pour qui le voyage tourne au cauchemar.
En 75 minutes, les deux cinéastes Vénézuéliens composent un film haletant, édifiant, brut et sans fioriture, pour évoquer le pouvoir démesuré des autorités américaines - nous sommes sous la présidence de Donald Trump - , et la violence psychologique dont ils peuvent parfois user pour décider du sort des étrangers désireux de s’installer sur le sol américain... surtout s’ils sont Sud-Américains.
https://www.hop-blog.fr/border-line-un-huis-clos-effrayant/
Un huis-clos qui peine a convaincre par sa quasi absence de mise en scène. Les champs-contrechamps, restent les seuls témoins de l’art cinématographique dans ce film.
Film à suspens grandissant, au départ un couple d'apparence unis, mais avec de petites zones d'ombres, qui ne sort pas indemne de ce contrôle 🙂
Un film court (1h16) sur un couple non marié (union libre) dont un seul des conjoints est européen et qui souhaite immigré aux USA...
Le rythme est rapide et nous laisse assommé à la fin...
Mais passé le temps de sidération on reste sur sa faim...
Tout un pan de la réalité n'est pas abordée...
Il y a 17 sortes de visa de travail pour les USA !
Par ailleurs et en premier lieu, les Etats-Unis ne reconnaissent pas les PACS, ni la vie communautaire pour l’attribution de visas de dépendants....
Le rythme est rapide et nous laisse assommé à la fin...
Mais passé le temps de sidération on reste sur sa faim...
Tout un pan de la réalité n'est pas abordée...
Il y a 17 sortes de visa de travail pour les USA !
Par ailleurs et en premier lieu, les Etats-Unis ne reconnaissent pas les PACS, ni la vie communautaire pour l’attribution de visas de dépendants....
Une vision des USA peu conventionnelle mais fort intéressante. Excellents acteurs, tension psychologique maximum, grande violence sans la moindre goutte de sang. Dénouement parfait. J’ai passé un fort bon moment.
Ou l'histoire d'un couple de migrants qui se retrouve bloqué à la frontière des USA, malgré un visa licite.
Le couple doit faire face à un interrogatoire qui tourne progressivement au cauchemar.
Plutôt un huis clos théâtral que du cinéma, mais le film a le mérite de caricaturer des procédures kafkaïennes. La vérité au mépris de la liberté.
Le couple doit faire face à un interrogatoire qui tourne progressivement au cauchemar.
Plutôt un huis clos théâtral que du cinéma, mais le film a le mérite de caricaturer des procédures kafkaïennes. La vérité au mépris de la liberté.
Un court film sous tension, qui va presque à mettre le doute chez le spectateur, et qui travaille sur la limite dans toutes ses formes. Par ce biais, une critique du racisme et de l'inégalité.
C'est bien joué, et cadrage et montage permettent de tenir le tout bien en haleine.
C'est bien joué, et cadrage et montage permettent de tenir le tout bien en haleine.
Très bien vu, du vécu, les passages de frontières en Europe avec un metis sud américain, ça ressemble à ça.
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