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Pierre L.
31 abonnés
104 critiques
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2,5
Publiée le 5 mai 2024
Le passage en douane americaine d un couple européen/vénézuélien en 2019. Évidemment ca Ne se passe pas bien et 99% du film c est l interrogatoire très intrusif des américains.On ne s ennuie pas , la tension croissante est très bien montrée. Seul bémol. Pourquoi une fin inexistante au bout d 1h20? Les crédits ont manqué ou quoi??. Il aurait été possible et bienvenu de voir la suite des relations du couple après leur mésaventure douanière et ce qu on y apprend.Mais non, le film s arrête en 15 secondes…! Rien que pour ça c est un film moyen avec un manque d imagination des réalisateurs !
Avez vous un jour été attiré par le rêve américain au point d’envisager d’aller vous installer aux Etats-Unis, ce pays qui se présente en parangon de démocratie ? Si c’est le cas, et si vous souhaitez que ce rêve continue de vous hanter, n’allez surtout pas voir "Border line", ce film espagnol réalisé par Alejandro Rojas et Juan Sebastián Vásquez, deux vénézuéliens établis en Espagne. Border line, c’est l’histoire d’un couple, Elena, espagnole et danseuse, Diego, vénézuélien et urbaniste, qui, venant de Barcelone et désireux de commencer une nouvelle vie en Floride, arrivent en transit à l’aéroport de Newark. 2 heures plus tard, ils doivent s’envoler vers Miami, sauf que la police des frontières leur fait part de sa volonté de procéder à quelques vérifications. Suite disponible sur https://www.critique-film.fr/critique-border-line/
Vu en avant-première au Festival CineEdison. Un filme intense et émouvant. Une excellente réalisation. Un sujet qui se passe souvent et donc personne n’en parle. Ont retient son souffle jusqu’à la fin…
J'avais lu des bonnes critiques de ce film....au retour de la séance, une impression très mitigée....le film est d'une rare platitude, sans mise en scène savante et joué tout juste au ras des pâquerettes.... parfait pour dormir.
Un film sur un sujet intéressant, à savoir le contrôle de la Police des Frontières sur un couple arrivant aux Etats-Unis. Tourné comme un thriller, ce huit-clos va devenir un véritable calvaire pour ce couple dont toute l'intimité va être dévoilée. Cependant, cela reste assez répétitif malgré la courte durée du film. Un bon film, mais qui tourne un peu en rond.
Un huit clos haletant et anxiogène qui se déroule quasiment en temps réel. C'est minimaliste et intense par moment, ça traite du racisme, de l'abus de pouvoir et d'immigration illegale forcément. Dommage que ça tourne un peu vite en rond. Heureusement le film ne dure que 75mn.
Un film ennuyant où l'action consiste principalement à suivre des échanges sur des documents administratifs relatifs à l'entrée sur le territoire des Etats-Unis d'Amérique. Si vous êtes passionné par le sujet, n'hésitez plus !
Dès le départ on se dit donc que ce n'est pas la femme espagnole le problème, elle vient d'un pays démocratique sans soucis, alors que l'homme vient d'une dictature socialiste, accentué de surcroît par une angoisse palpable de l'homme avant même l'atterrissage à l'aéroport. Comme dans "Reality" (2023) on reste impressionné par les autorités américaines, pros mais aussi à la politesse aussi froide et inhumaine, c'est méthodique et mécanique de la façon de parler jusqu'au protocole, et on se dit qu'il est évidemment impossible de rester naturel dans l'action-réaction face à ce système et on comprend que c'est justement le but des agents américains. On s'attend au twist, il devient évident qu'il se cache quelque chose, l'homme est trop coupable, elle peut-être trop oie blanche jusqu'à cette fin plutôt inattendue et finalement particulièrement maline. Le plus gros défaut reste sans doute un huis clos qui aurait pu être encore plus forte en temps réel. Le film ne dure que 1h15, l'escale des deux passagers est de deux heures, il y avait moyen d'être encore plus dans le suspense/stress. Néanmoins le film reste une jolie démonstration d'une machine à broyer, ou pas ! Un bon moment cinoche. Site : Selenie.fr
Ce film espagnol est d'une concision et d'une efficacité qui lui a fait rencontrer un succès critique et public tout autour du monde.
Le principe est simple : un couple qui entre au USA pour s'y installer (elle est espagnol, lui est vénézuélien) doit subir un interrogatoire serré des services de l'immigration américaine, ce qui va mettre à dure épreuve la solidité de leur relation.
Tout est parfaitement dosé dans cet exercice de style dont l'ambiance rappelle d'autres huis-clos anxiogènes épurés (The guilty par exemple), presque trop. Le scénario très bien conçu est tellement huilé que même les (rares) surprises finissent par paraître logiques.
Heureusement que les acteurs parviennent à donner corps à ce film quasi-mathématique dans sa progression vers plus de suspicion, plus de doutes. Leurs sentiments semblent eux bien réels, et la prestation de l'actrice Bruna Cusi m'a paru particulièrement solide.
Au final on passe un bon moment, à se demander comment cette aventure va se finir, et pour le coup on n'est pas déçu par le dernier plan, d'une concision sèche et âpre, à l'image du film, dont la durée l'apparente presque à un moyen-métrage (1h17).
On surveillera en tout cas de près la carrière des deux réalisateurs, Alejandro Rojas et Juan Sebastian Vasquez.
Ce huis clos minimaliste et précis nous plonge dans l’interrogation, le doute et l’angoisse comme ses protagonistes. Un peu plus d’1h de tension extrême et totalement crédible. Excellent !
American Spleen Un jeune couple débarque d’Espagne aux Etats-Unis projetant de s’y installer et d’y faire leur vie. La Police des Frontières va les soumettre à un interrogatoire d’abord classique pour cerner leurs motivations ; l’entretien va être de plus en plus intrusif et intime. De gênantes, les questions vont devenir inquisitoires jusqu’à mettre en péril le couple ; semer le doute dans l’esprit de chacun. On sort groggy de ce film avec un sentiment qu’une démocratie mettant de côté les libertés publiques au profit de la sécurité peut vite virer à l’Etat policier. Comme les deux migrants, nous sommes mal à l’aise très vite et dans un crescendo insécurisant. Condensé et concentré au maximum, cet huis clos étouffant (enfermé dans une pièce de quelques mètres carrés la plus part du temps) dure 1 heure 15 ; ramené à l’essentiel avec des dialogues millimétrés. Ce premier film minimaliste est une leçon, le réalisateur est à l’os, on ne peut plus rien enlevé. Ceci lui permet de tenir un rythme de bout en bout avec un scénario sans faille bien documenté ; jusqu’à une phrase finale qui fait froid dans le dos par son double sens : « Welcome to United States ». Un thriller politique abrupt et étouffant qui montre au combien la peur de l’autre peut devenir mortifère. Une belle leçon de cinéma, une belle leçon tout court TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM