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FaRem
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3,0
Publiée le 8 janvier 2024
« Éviter le chagrin, c'est aussi éviter l'amour. » Après le décès de son mari Oliver, Marc entreprend un travail de deuil alors même qu'il n'a pas encore tous les éléments en main pour analyser sa défunte relation et savoir ce qu'il veut pour la suite. "Good Grief" est un drame sur l'amour, le deuil et le pouvoir réparateur de l'amitié, car même si la tragédie qui frappe Marc est au centre de l'histoire, on suit ces trois amis face à leur propre insécurité émotionnelle. Une histoire douce-amère, sensible et mélancolique qui flirte à certains moments avec le mièvre et le larmoyant. La sincérité de Dan Levy est présente à la fois devant et derrière la caméra et même si son premier film est inégal et un peu superficiel, "Good Grief" est agréable à suivre grâce à un bon casting et quelques jolis moments d'émotion.
Avec la thématique du deuil et des regrets, le climat général de ce drame reste lourd et ne trouve pas de nouveau souffle. Un récit assez lancinant et relativement pauvre même s'il s'essaie à quelques questionnements un peu faciles, jusqu'au tendre final. A noter que cette virée à Paris entre trois amis propose des chansons et apparitions de comédiens français.
D'un ennui.... histoire mièvre bourrée de clichés bons sentiments intellos chez les "non hétéros", et on tombe dans un mélo ni drôle, ni touchant, ni prenant, avec des gens qui ne font rien de leur vie mais vivent dans des appartements de dingue, et passent leurs journées à se poser des questions existentielles dont tout le monde se fout... Bref, pour dormir sur le canap' un dimanche après-midi...
TV films pour après-midi de TF1 dont la seule originalité et encore! Car le moins que l'on puisse dire c'est que c'est dans l'air du temps, est donc de se dérouler dans les milieux non hétéros ( les modérateurs du site m'ont demandé de modifier mon commentaire car j'avais donné le contraire de ce mot et ça ne passe pas...) chics bobos londoniens avec clichés dignes de Emily in Paris sur notre belle capitale. Bref, d'un ennui abyssal. Je précise s
Ce qu’il y a de bien avec les plateformes de streaming, c’est qu’elles permettent à des cinéastes d’aller au bout de leur vision plus facilement et qu’elles autorisent même certains films à voir le jour. Par exemple, les derniers films de David Fincher (« The Killer ») ou de Ridley Scott (« Napoléon ») n’auraient peut-être jamais existé sans celles-ci. Mais c’est également vers elles que se tournent pléthore de nouveaux auteurs, déjà comédiens, qui décident de se lancer dans la réalisation. On l’a vu par exemple avec le premier film de Maggie Gyllenhaal, « Poupée volée » sur Netflix. C’est également la plateforme au N rouge qui va permettre à l’acteur Daniel Levy, surtout vu dans des sitcoms américaines, de réaliser son premier film qu’il a lui-même écrit. Un film qui doit lui ressembler tant on sent en effet une partie autobiographique dans cette comédie dramatique narrant une histoire de deuil, d’amour et d’amitié entre Londres et Paris. Rien de très original ici mais « L’effet veuf » est assez juste et touchant pour convaincre.
De loin, les prémisses laissent penser à une comédie romantique gay assez cliché mais, au final, elle s’avère assez juste une fois nos craintes passées, « L’effet veuf » étant bien plus sombre et profond que cela. Un décès va rebattre rapidement les cartes et le film va s’avérer plus mélancolique et tragique qu’il ne le laissait croire. Le deuil est traité de manière sobre et les notes de musique emballent parfaitement les moments les plus tristes. Mais, grâce à ses deux très bons amis et leurs histoires, le film va se muer en une sorte de psychanalyse de groupe soft mais plutôt bien rendue. On y parle trahison, rupture, liens d’amitié et, bien sûr, amour avec un certain aplomb faute de réelle nouveauté sur le sujet. On pense aussi bien à certains aspects de la filmographie de Woody Allen pour le côté verbeux, aux films de potes de La Nouvelle Vague française pour l’aspect bande de copains tout autant qu’aux films de niche gay traitant des sentiments. Mais Levy trouve sa voie à lui, sans pour autant qu’elle soit renversante.
Faire se dérouler l’action sur plusieurs mois, avec ellipses bien digérées, et entre les capitales françaises et londoniennes apporte en effet un peu de changement. Pour une fois on n’est pas à New York ou Los Angeles! Le néo-cinéaste évite d’ailleurs (en partie) les clichés cinématographiques inhérents à ces deux villes. Cependant, sa mise en scène est peu inspirée, banale on pourrait même dire. Les comédiens ont en revanche beaucoup de bagout et les dialogues sont bien écrits. « L’effet veuf » cale un peu à cause de quelques longueurs et d’un ensemble qu’on pourrait trouver un chouia monotone. Mais quelques bons passages dans l’émotion comme dans l’humour et une justesse de traitement dans les rapports humains en font un premier long-métrage plutôt agréable.
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Je viens de perdre plus d'une heure et demie de ma vie à regarder des personnages qui ne sont ni attachants au début, ni à la fin. L'histoire est molle, les protagonistes principaux tapent sur le système et absolument aucun message n'est transmis au travers de ce film. C'est bien la première fois que je ne ressens aucune émotion en regardant un film censé être porté sur un thème aussi lourd que le deuil.
Un film tendre et touchant, sobre, qui sonne juste et nous donne à voir quelque chose d'émouvant et d'authentique. Certes il n'est ni original ni coup de poing: c'est une chronique de vie fidèle au genre du drame américain, une balade entre amis dans un morceau de vie - pas mal du tout.