Avis sur Cinq déserteurs

Les années 50, époque faste pour le western, sont capables du meilleur comme du pire. Et voilà le pire avec ce « Yellowneck » (1955) avec John Hugh (obscur réalisateur sans talent) à la caméra et à la proposition de scénario. « Yellowneck » est un huis-clos en Floride. Cinq sudistes aux abois dans les Everglades cherchent à rejoindre l’océan et Cuba. On suit leur parcours chaotique dans le marais fait de rencontres avec des caïmans, des serpents venimeux, un ouragan, des Séminoles, des sables mouvants… Au bout d’une heure de bavardages verbeux, les déserteurs vont tomber comme des mouches… « Yellowneck » est une mauvaise série B qui souffre d’un scénario mince comme du papier à cigarette et d’un budget certainement tout aussi étriqué à l’image du gunfight assez mou entre les soldats et les Séminoles (qui n’ont rien demandé à personne). L’histoire est bourrée de poncifs. Cinq acteurs de seconde zone, quelques figurants « Indiens » et pas une seule femme. A fuir pour ne pas s’embourber.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.