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Votre avis sur Jusqu'au bout du monde ?
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Une belle histoire reposant sur l'interprétation virtuose de Viggo Mortensen et Vicky Krieps. Le montage est très perturbant mais efficace, et sert à merveille un récit assez touchant sur la vie et le choix. On peut cependant regretter un dénouement peut-être un peu... expéditif ? Dans l'ensemble, on est quand même embarqué dans le parcours des personnages, et c'est ce qui fait tout le charme du film. S'en dégage un certain sentiment de liberté, et de détachement.
Jusqu’au bout du monde est un film qui n’arrive pas à se situer entre western de surface et histoire d’amour surfaite.
Je n’ai rien à reprocher au film techniquement, les plans sont soignés, les paysages et lieu de tournage vraiment bon, j’apprécie l’effort de faire une intrigue qui s’inscrit entre différentes timelines, Vicky Krieps est une actrice talentueuse que j’apprécie particulièrement et la faire jouer en différents langages est très intéressant.
Mais les défauts de ce film sautent bien trop aux yeux.
Tout d’abord il est mal écrit, les dialogues sont pauvres et sans saveur faisant passer les personnages pour très plats et clichés, les méchants méchants, le bourgeois bourgeois et même les personnages « gentils » sont desservis.
Il y a malgré les différents temporalités une mauvaise gestion du temps, le film est trop long mais il ne se passe pas grand chose et il devient vite très prévisible.
Il n’est par ailleurs pas très cohérents, depuis la capacité étrange de Olsen ( Viggo Mortensen ) à faire pousser des fleurs dans du sable, ou celle de Vivienne ( Vicky Krieps ) de vivre indépendamment pendant 7 ans environ en tant que femme qui travaille dans un bar capable de gérer en même temps une enfant et l’éducation d’un enfant en bas âge sans jamais manquer de quoi que ce soit.
Ce qui m’irrite particulièrement c’est les nombreuses critiques qui titrent le film de « Western féministe » alors qu’il serait temps de comprendre que créer un personnage de femme qui refuse de se marier à un homme au profit d’un autre et cherche un travail n’est pas faire un film féministe.
J’ai eu l’impression de ne pas comprendre Vivienne qui est décrite par le regard des hommes sur elle, le bourgeois, Olsen et son agresseur plutôt que par son introspection qui semble quasiment inexistante ( à part quelques flash backs de son enfance trop peu développés ).
Je ne comprend pas pourquoi centrer tout d’abord l’intrigue sur Vicky, puis sur leur couple pour ensuite l’oublier une fois morte comme si Olsen avait toujours été le personnage central du récit.
Ce n’est pas de la romance, Vicky devient à la fin du film tellement inutile qu’on regretterait presque de ne pas avoir suivi les aventures d’Olsen en tant que chérif ou pendant « sa guerre ».
Vicky subit, comme beaucoup de femme, elle ne gagne pas « sa guerre » contrairement au hommes et cette injustice est sûrement ce qu’on peut retenir de l’aspect « féministe du film ».
Je ne regrette pas d’être allée le voir car je pense avoir tiré une leçon de ce film, il m’a appris à reconnaître la différence entre un bon réalisateur faisant un mauvais film et un mauvais réalisateurs faisant un mauvais film.
Cette leçon vaut peut être un fromage mais sûrement pas une place de cinéma, amateurs de bons westerns passez votre chemin.
Je n’ai rien à reprocher au film techniquement, les plans sont soignés, les paysages et lieu de tournage vraiment bon, j’apprécie l’effort de faire une intrigue qui s’inscrit entre différentes timelines, Vicky Krieps est une actrice talentueuse que j’apprécie particulièrement et la faire jouer en différents langages est très intéressant.
Mais les défauts de ce film sautent bien trop aux yeux.
Tout d’abord il est mal écrit, les dialogues sont pauvres et sans saveur faisant passer les personnages pour très plats et clichés, les méchants méchants, le bourgeois bourgeois et même les personnages « gentils » sont desservis.
Il y a malgré les différents temporalités une mauvaise gestion du temps, le film est trop long mais il ne se passe pas grand chose et il devient vite très prévisible.
Il n’est par ailleurs pas très cohérents, depuis la capacité étrange de Olsen ( Viggo Mortensen ) à faire pousser des fleurs dans du sable, ou celle de Vivienne ( Vicky Krieps ) de vivre indépendamment pendant 7 ans environ en tant que femme qui travaille dans un bar capable de gérer en même temps une enfant et l’éducation d’un enfant en bas âge sans jamais manquer de quoi que ce soit.
Ce qui m’irrite particulièrement c’est les nombreuses critiques qui titrent le film de « Western féministe » alors qu’il serait temps de comprendre que créer un personnage de femme qui refuse de se marier à un homme au profit d’un autre et cherche un travail n’est pas faire un film féministe.
J’ai eu l’impression de ne pas comprendre Vivienne qui est décrite par le regard des hommes sur elle, le bourgeois, Olsen et son agresseur plutôt que par son introspection qui semble quasiment inexistante ( à part quelques flash backs de son enfance trop peu développés ).
Je ne comprend pas pourquoi centrer tout d’abord l’intrigue sur Vicky, puis sur leur couple pour ensuite l’oublier une fois morte comme si Olsen avait toujours été le personnage central du récit.
Ce n’est pas de la romance, Vicky devient à la fin du film tellement inutile qu’on regretterait presque de ne pas avoir suivi les aventures d’Olsen en tant que chérif ou pendant « sa guerre ».
Vicky subit, comme beaucoup de femme, elle ne gagne pas « sa guerre » contrairement au hommes et cette injustice est sûrement ce qu’on peut retenir de l’aspect « féministe du film ».
Je ne regrette pas d’être allée le voir car je pense avoir tiré une leçon de ce film, il m’a appris à reconnaître la différence entre un bon réalisateur faisant un mauvais film et un mauvais réalisateurs faisant un mauvais film.
Cette leçon vaut peut être un fromage mais sûrement pas une place de cinéma, amateurs de bons westerns passez votre chemin.
Un western qui se veut volontairement très peu rythmé. Viggo prend son temps pour nous conter cette histoire avec une très belle photographie et un casting convaincant sur une musique qui nous emmène dans l'ouest américain.
On reste malgré tout sur notre faim car le peu de scène d'action sont vraiment bien réalisées et on se dit finalement qu'il y avait matière à créer un vrai classique du genre, on sort finalement avec un sentiment mitigé sans avoir pour autant passé un moment désagréable.
On reste malgré tout sur notre faim car le peu de scène d'action sont vraiment bien réalisées et on se dit finalement qu'il y avait matière à créer un vrai classique du genre, on sort finalement avec un sentiment mitigé sans avoir pour autant passé un moment désagréable.
Beau western intimiste qui vaut pour l’interprétation tout en sensibilité de Vicky Krieps et Viggo Mortensen.
Dommage que le montage en flashbacks successifs nuise à la fluidité de la mise en scène.
Dommage que le montage en flashbacks successifs nuise à la fluidité de la mise en scène.
Jusqu’au bout du monde se résume en une tentative pataude de western mêlant mélo historico - académique et propos féministe, laissant l’impression d’un film qui finalement ne dit pas grand-chose… Hésitant entre émotion, action et contemplation, le récit demeure parfaitement prévisible sans jamais nous emporter, et de belles images bien cadrées ne sauraient suffire à porter la tension censée s’abattre sur son héroïne (Vicky Krieps bien sans plus).
Au final tout cela semble assez vain….
Au final tout cela semble assez vain….
Un western qui prend son temps pour avancer, sans se perdre en paroles inutiles ; il suffit parfois de flash-back, de petites phrases glissées, de changement de décors, ...
Au final une belle histoire d'amour, de différents parcours de vies qui se joignent, comme il devait y en avoir il y a 150 ans dans l'Ouest américain ; sans fioritures, sans rouler des mécaniques à la J. Wayne.
"Hostile" montrait que l'on pouvait faire du western réaliste, loin des westerns de Gd-Papi ; ici on avance encore plus loin sur ce chemin.
Et tout ça avec beaucoup de suspense, de la violence, la volonté de justice,... comme il pouvait y en avoir à cette époque anarchique.
Bravo pour ce très beau film.
Au final une belle histoire d'amour, de différents parcours de vies qui se joignent, comme il devait y en avoir il y a 150 ans dans l'Ouest américain ; sans fioritures, sans rouler des mécaniques à la J. Wayne.
"Hostile" montrait que l'on pouvait faire du western réaliste, loin des westerns de Gd-Papi ; ici on avance encore plus loin sur ce chemin.
Et tout ça avec beaucoup de suspense, de la violence, la volonté de justice,... comme il pouvait y en avoir à cette époque anarchique.
Bravo pour ce très beau film.
Une proposition originale un western. Un film pas mauvais en soit mais très très lent et très très lourd. C'est dommage. J'adore Viggo Mortensen mais là je me suis ennuyée.
La photographie est belle, le jeu d'acteur aussi. Mais le scénario ne m'a pas transporté..
La photographie est belle, le jeu d'acteur aussi. Mais le scénario ne m'a pas transporté..
le point de vue original et résolument féministe de Mortensen ne suffit pas ici à captiver, sans doute en raison d'une facture trop classique, bien en-deça du renouvellement d'un genre amorcé il y a déjà une quinzaine d'années par un tas de réalisateurs passionnants.
D’un ennuie pas possible ! Il ne se passe rien, ça traîne en longueur, les dialogues sont plats. Je suis partie au bout de 45mn.
Oui, un western. Certes bien filmé et très bien interprété notamment par Vicky Krieps et Viggo Mortensen avec un vrai suspens dramatique mais une histoire vue plein de fois avec un bon très têtu, une brute vraiment épaisse, des lâches plus ou moins corrompus, une femme forte. Qu'est-ce que ça apporte ? Pas sûr d'avoir la réponse.
un western moderne mais qui manque quand même un peu de rythme. Avec une belle touche de féminisme. Rien de très original donc.
Très beau film avec des acteurs attachants et crédibles. Vraiment une bonne surprise pour ce genre de films.
Un western intimiste et original. On croit à moitié à cette histoire d’amour entre ce vieux charpentier/ shérif sexy et cette orpheline québécoise sortie de nulle part mais cela fait le job. Vicky Priest que je découvre possède un jeu intense et naturel qui me fait penser à celui de Virginie Effira. Une découverte
Je me suis surtout intéressée au portrait de Viviane femme indépendante libre intelligente et sensible. Les hommes autour d’elle sont suffisants imbus d’eux même fous furieux cruels égoïstes… et elle reste égale à elle même en accord avec ses valeurs. Un beau film
Enfin un Western et un Western différent qui pour une fois montre une Amérique de populations diverses : Mexicains-Indiens, Danois, Français et pas seulement Britanniques.
Ce n’est pas qu’anecdotique.
Vigo Mortensen montre le complexe de supériorité des WASP sur les autres populations.
Un monde aussi extrêmement dur pour les femmes qui font face à l’absence, à la solitude comme à la violence des hommes.
Ce n’est pas qu’anecdotique.
Vigo Mortensen montre le complexe de supériorité des WASP sur les autres populations.
Un monde aussi extrêmement dur pour les femmes qui font face à l’absence, à la solitude comme à la violence des hommes.
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