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FaRem
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1,5
Publiée le 20 juin 2023
Il y a des films qui, dès les premières minutes, te font sentir que tu as fait le mauvais choix et c'est exactement ce que j'ai ressenti avec cette comédie surnaturelle. Clay Tatum et Whitmer Thomas, les deux scénaristes, incarnent donc Clay et Whit, deux anciennes connaissances qui reprennent contact lorsque Whit réapparaît dans la vie de Clay et lui avoue quelque chose... Sans être antipathique, j'ai trouvé difficile de m'intéresser à cette larme humaine et son nouveau compère. Je suis resté de marbre devant leurs aventures et cette histoire que j'ai trouvées sans intérêt. Avec toute la bonne volonté du monde, je ne vois pas ce qu'il y a de palpitant ou de drôle là dedans... Bref, ce n'était pas un film pour moi.
Affligeant. L'histoire n'avance pas ou peu, c'est filmé a la va vite, et les acteurs sont mauvais derrière leurs grosses lunettes et leurs coupes de cheveux qui, on a parfois l'impression, semble le principal sujet du film. C'est une histoire assez proche du Nos Futurs, de Rémi Besançon mais en raté. Une caricature de film indé, pas détestable mais sans intérêt.
Lorsque, avant de visionner le film, on lit sur le boitier du DVD qu’on va y trouver « Du Woody Allen 2.0 à la sauce Dupieux » , on se montre quelque peu dubitatif. Lorsqu’on a fini le visionnage, on n’est finalement pas loin d’acquiescer : Woody Allen du fait de l’importante utilisation de répliques sarcastiques censées faire mouche (Certes, elles ne font pas toutes mouche mais n’en est-il pas de même chez Woody Allen depuis un certain temps ?!), Quentin Dupieux pour le côté sympathiquement saugrenu de ses scénarios. On se permettra d’ajouter à ces deux noms ceux des frères Coen et, surtout, celui du John Landis de "Le loup-garoup" de Londres, dont Clay Tatum, le réalisateur/scénariste/acteur du film et Whitmer Thomas, scénariste/acteur, sont les premiers à se réclamer.
Tiens, du Mumblecore, ça faisait longtemps. Pour rappel, le Mumblecore, ce sont ces films indé avec de tout petits moyens, dans lesquels les personnages portent le même prénom que les acteurs qui les incarnent, et parlent beaucoup de tout et de rien mais surtout de la condition humaine (de la leur en tout cas). Ici, Clay, photographe au chômage un brin flemmard, rencontre Whit, un vieux copain de jeunesse. Le temps d’inviter Whit chez lui pour meubler la soirée vu que sa copine s’est absentée quelques jours et Clay découvre que Whit est un fantôme, incapable d’interagir avec les choses matérielles mais qui ne compte pas quitter son nouveau foyer d’adoption puisqu’il se sent lui aussi très seul à errer dans L.A.. Ok, c’est vendu, clairement, ce scénario me botte. Comme ça discutaille tout le temps, fatalement, quelques répliques font mouche dans le tas….et je comprends la désespérance un peu absurde du propos, qui semble dire que, mort ou vivant, à trente ans, on n’a généralement pas encore trouvé sa place dans le monde et on a très peur d’être seul. N’empêche : une heure quarante quatre plus tard, tout ce qu’on parvient à se dire, c’est “tout ça pour ça?”…enfin, “aussi peu pour aussi peu ?”
On est surpris au début par le rythme et le choix de l'image puis les dialogues et les situations commencent à faire mouche. On rit et on s'inquiète finalement de ce qui est tellement improbable. Une comédie indépendante assez jubilatoire....
Une super découverte : je me suis bien marré hahaha. L'écriture est drole et intelligente, le rythme super bien géré, et les acteurs super justes. Je recommande !