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traversay1
3 675 abonnés
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2,0
Publiée le 26 octobre 2023
Au nom de Thierry Klifa est accolée une certaine idée de "qualité à la française", dans des longs-métrages à résonances plutôt dramatiques. Pas très heureux dans ses dernières œuvres de fiction (Les yeux de sa mère, Tout nous sépare), le cinéaste tente de se renouveler avec une pure comédie, Les rois de la piste. Après une entame intéressante, le film déçoit cependant très rapidement, embringué dans une intrigue peu captivante, au sein d'une famille de pieds nickelés, spécialisée dans des arnaques peu glorieuses, où les conflits cachent une grande tendresse, forcément. Une comédie sans ailes, c'est bien triste, et Les rois de la piste ne décolle jamais, incapable d'assumer jusqu'au bout un côté loufoque qui aurait pu susciter quelques sourires. Et comme le scénario ne brille pas par sa fluidité ni par sa légèreté, on finit par délaisser cette famille à la morale douteuse, à peine sympathique pour sa mauvaise foi constante. Le casting est pourtant royal et les acteurs semblent (parfois) s'amuser à échanger quelques piques mais celles-ci ne sont que très occasionnellement drôles. Disons que Vuillermoz, Dosch et Duvauchelle réussissent à peu près à tirer leur épingle du jeu et n'en parlons plus. Sans demander le niveau d'un Lubitsch, l'on pouvait espérer nettement mieux eu égard aux talents en lice.
Une famille de petits trafiquants, un tableau volé valant des millions d'euros, un duo de détectives travaillant pour les assurances, voilà planté le décor de cette comédie dramatique signée Thierry Klifa. Rien ne fonctionne vraiment dans cette histoire : des invraisemblances, des approximations scénaristiques, des situations grotesques, bref, j'ai peu à peu décroché de cette intrigue pour laquelle je n'avais déjà pas accroché au départ ! Le casting est pourtant consistant ! Malheureusement, Fanny Ardant incarne une sorte de Ma Dalton pénible, Mathieu Kassovitz semble perdu dans ce rôle du type sous médicaments, Nicolas Duvauchelle est poussif en travesti qui se découvre, le jeune Ben Attal, quant à lui, s'en tire plutôt honorablement. Reste Laetitia Dosch, le rayon de soleil de cette oeuvre : naturelle, spontanée, charmeuse... Mais bon, c'est maigre ! Un film franchement sans grand intérêt et dont la trame ne capte pas du tout l'émotion. Site CINEMADOURG.free.fr
Les rois de la piste en dépit d’un casting 5 étoiles et d’une idée de départ amusante a peiné à me convaincre. De quoi ça parle : Une mama dalton aux airs de grande bourgeoise et accessoirement mère juive - le film assume pleinement sa judéité – dirige sa famille comme une bande de petits escrocs ( « on a ça dans le sang et dans la famille clame t elle…. »spoiler: et doit recoller les morceaux après que son petit fils ait été emprisonné après un cambriolage qui a mal tourné.
J’ai tout donné pour essayer de rentrer dans cette histoire mais l’artificialité des situations et la peinture forcée des personnages a fait pschitt et laissé la place à un mortel ennui. spoiler: De plus Isabelle Huppert ou Isabelle Adjani nous ont déjà proposé le même type de personnage et d’histoire dans les 5 dernières années…
Que dire d’autre si ce n’est que l’on l’attendait de pied ferme le nouveau film de Thierry Klifa qui n’avait pas tourné depuis bientôt dix ans. Il est l’auteur d’un carré d’as de mélodrames majoritairement de très grande qualité : Une vie à t’attendre, Le Héros de la famille, Les yeux de sa mère et Tout nous sépare. Ces films regroupaient le gratin du cinéma français, même si tous les publics n’y ont pas forcément adhéré à cause de leur classicisme pourtant assumé. Il revient cette fois avec une comédie mêlant romantisme et fantaisie tout en lorgnant un tantinet sur le cinéma de Pierre Salvadori. Sauf que la sauce ne prend pas en dépit d’un nouveau casting quatre étoiles alléchant. En effet, le rire est triste ici et le tout frôle parfois le ridicule et l’improbable malgré quelques bonnes séquences.
Ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/festivals/cinemania-2023-les-rois-de-la-piste-film-thierry-klifa-avis-10064551/
Grosse déception ! Rien à dire sur le jeu des acteurs, mais il n'y a ni surprise ni émotion et on a du mal à entrer dans l'histoire. La fin est un flop.
Rappeneau peut dormir sur ses deux oreilles, d'après certains commentaires que j'ai lu.....Il y a de bonnes idées, des répliques qui piquent, émoustillent et puis patatra il y a des passages entiers où on est dans l'univers de "Louis La Brocante"....J'ai trouvé le slow entre Duvauchelle et Kassovitz, consternant, c'est filmé la plupart du temps avec des gros plans ou des plans américains d'une banalité exemplaire, ne pas montrer dans les écoles de cinéma....Le jeu des acteurs fait souvent penser à un téléfilm sur France 3 puis soudain devient convaincant, le yoyo quoi...Pour le scénario c'est idem, le yoyo, des fois on accroche., d'autres fois on se dit mais qu'est ce que c'est que ce BINTZZZj...Dis donc Duvauchelle, quand on se travestit en femme, la moindre des choses c'est d'y croire. Bref ce film est bourré de défauts, de répliques sans intérêts, et d'autres qui piquent, j'ai souri cinq ou six fois quand même....Fanny Ardant et Mathieu Kassovitz jouent correctement, pas toujours, Laetitia Dosch est à la hauteur, par contre le jeune Ben Attal semblait psychorigide et Duvauchelle souvent HS...Une bonne idée donc, mais une copie à revoir en supprimant si possible les redondances du scénario (on s'y perd par moments)...à vous de voir,
Il y a des cas comme ça où le spectateur se trouve embarrassé pour écrire sa critique car comme il n’a pas adhéré au scénario, ni au jeu des acteurs, ni pas tout vraiment compris, et donc assez rapidement décroché (ça peut arriver mais on se raccroche en général un peu plus loin), il ne sait pas trop quoi exprimer. J’emprunterai donc la plume, par défaut, à d’autres rédacteurs : invraisemblances, approximations scénaristiques, situations grotesques. Ce qui a aussi amené à décrocher ceux que je cite parmi les critiques des spectateurs. Mais ça je l’ai déjà dit pour moi. Allez comme eux : 2 étoiles (dans le doute !). Etonnant car la note moyenne n’est pas si mal : 3,1 au moment où j’écris. Et puis la salle est plutôt pleine (dimanche après-midi) d’un public varié. Et, j’en suis sûr, j’ai entendu quelques spectateurs s’esclaffer. Bon, ça doit donc être moi. Le verdict final viendra du nombre de semaines où ce film restera à l’affiche, autrement-dit du box-office.
Une histoire surtout lourde et lente réalisée ici ! Fanny Ardant et Mathieu Kassovitz mis en avant dans cette comédie mais ils sont plutôt ennuyants avec leurs prises de bec., et le scénario qui avait l’air plutôt léger au début devient assez vite pénible.. On veut nous faire monter le suspens mais même ça, c’est pas réussi ! En fait je pense que si il y avait vraiment eu de l’humour ou un réel suspens le film aurai été bien meilleur !
Avec une idée de départ assez originale, on avait déjà fait Family business (Sean Connery, Mathew Broderick...). c'était nerveux, drôle et malin. L'idée de reprendre le pitch dans un film à la française, pourquoi pas. Seulement, le scénario patine vite et les auteurs pensent s'en tirer en multipliant les péripéties qui n'apportent rien à l'histoire centrale. Résultat, on s'ennuie souvent. Pourtant, avec une distribution brillante on s'attendait à mieux. Mal dirigés sans doute, les comédiens peinent à donner de la chair à leurs personnages. Les lieux sont mal mis en valeur, les costumes hideux. Bref, on peut passer à autre chose.
« C'est important les traditions. » Chez les Zimmerman, on vole de génération en génération, mais lorsqu'un plan tourne mal, c'est toute la famille qui explose... Entre tensions, retrouvailles, faux-semblants, conflits familiaux et plans foireux, "Les rois de la piste" est une comédie policière qui commence plutôt bien avant de se perdre dans des longueurs inutiles. C'est dommage, car si on épure un peu le scénario, l'histoire est plutôt sympathique à suivre. C'est assez loufoque, même si ce n'est pas vraiment drôle, et il y a quelques péripéties et rebondissements, mais on s'ennuie un peu entre la mise en place et la conclusion. Heureusement, il y a un formidable casting, notamment une géniale Fanny Ardant, qui permet de maintenir un intérêt tout le long. Au final, ça reste une comédie correcte, mais je suis resté sur ma faim.
Si les comédiens prennent un plaisir évident à jouer la bande de pieds nickelés qu’ils incarnent, ils en font des tonnes pour se dépêtrer de situations invraisemblables, et compenser les faiblesses d’un scénario qui part dans tous les sens sans vraiment aller quelque part… Alors on s’ennuie assez vite devant cette comédie familiale qui lorgne un peu trop sur Family Business de Sidney Lumet ou Conseil de famille de Costa-Gavras, références qui jouaient bien plus subtilement du comique des situations pour distiller émotion ou cynisme entre les protagonistes de l’intrigue….
Grosse distribution mais pourtant quel étrange résultat ! Le sentiment de regarder un téléfilm du vendredi soir produit par France 2. Une intrigue tirée par les cheveux, des situations qui aspiraient à être drôles mais qui n'atteignent pas leur objectif et des acteurs sont obligation d'entrer dans la peau de leur personnage (mention toute particulière pour Matthieu Kassowitz fort peu inspiré). Le résultat surprend, déçoit, mais n'est pas totalement à ranger dans l'armoire aux navets car il y a une intention d'originalité qui fonctionne tout de même. Atypique. A regarder en souriant.
La bande annonce m'avait un peu fait penser au génial 'L'innocent" de Louis Garel. J'étais partie pour voir un film léger et pétillant, comme du champagne et on m'a servi une tisane étrange, tiède et sans saveur. Le premier quart d'heure est très réussi, et ensuite tout bascule. Le scénario est invraisemblable, les personnages mal construits. Leurs interactions ne sont pas crédibles. Kassovitz est amusant 5 minutes avec un rôle de dépressif à contre-emploi de son registre habituel mais trop caricatural par la suite. Le personnage de Ben Attal n'existe presque pas, ses réactions incompréhensibles : il veut se réinsérer, changer de vie, il a découvert l'ébenisterie en prison et hop, 3 minutes plus tard, il récupère un flingue et part se venger de son oncle. Quand au pauvre Nicolas Duvauchelle, spoiler: ce n'est pas de sa faute, mais vraiment, il n'a pas le physique pour jouer un rôle de femmespoiler:
Certaines scènes sont limites génantes, comme ce numéro de cabaret où Duvauchelle chante (mal) une chanson (sinistre) , habillé comme une secrétaire comptable des années 80 devant un public en extase (lol) . Je pense que les scénaristes n'ont jamais dû mettre les pieds dans ce genre d'établissement festif :-) Bref, rien ne fonctionne, et le charme de Fanny Ardant ne suffit pas pour sauver ce film.