Karim et Nono, les deux Segpa du "terter" que l’on jurerait avoir été fini à la pissǝ, continuent de glander sur leur banc comme deux pauvres tǝubés, attendant leurs alloc’ chômage ou une assistance sociale. Ces deux abrutis ont pourtant un but dans leur (misérable) vie, celui de devenir célèbre…
Après avoir découvert Les Déguns (2018), j’avais eu comme la désagréable sensation de m’être fait violer mon intégrité physique et morale. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette daubǝ avait réussi à attirer un demi-million de spectateurs en salles (!). Difficile en pareille circonstance de ne pas vouloir réitérer l’exploit, c’est donc pour notre plus grand malheur qu’on les retrouve 5 ans plus tard avec cette suite.
Ont-ils appris de leurs erreurs ? Ont-ils fait un effort pour nous torcher un scénario digne de ce nom ? Y-a-t-il une direction artistique ? La bonne blague, Cyrille Droux & Claude Zidi Jr. en ont visiblement rien à foutrǝ et persistent dans la médiocrité la plus totale, comme s’ils avaient réalisé les deux films dans la foulée, sans avoir appris de leurs erreurs et préférant se complaire à réaliser une pathétiquǝ comédie.
Côté mise en scène, il n’y a rien qui va, c’est consternant du début à la fin, on jurerait qu’il a été réalisé par des amateurs, pourtant ils étaient deux derrière la caméra pour nous chiǝr cette daubǝ, c’est incompréhensible. On passe d'une scène à l'autre, y a aucune cohérence, aucune logique, on dirait un film à sketchs devant lequel on s’emmerdǝ sans discontinue. D’ailleurs, ça pue la prod' fauchée aider avec des pauvres placements de marques (Ca$h Converters, Vapiano & LaserOstop).
Côté distribution, sans surprise, Karim Jebli & Nordine Salhi excellent dans leur domaine, à savoir jouer des abrut!s, des crét!ns irrécupérables et insupportables. Jouent-ils la comédie ou sont-ils réellement comme leurs personnages ? A leurs côtés, on retrouve quelques noms connus du rap marseillais (d’ailleurs, on comprend rapidement qu’en réalité, ils se sont fait plaisir en réalisant un film de potes, parfait prétexte pour nous infliger des caméos à la pelle).
Le film prétend être une comédie, dans ce cas, comment se fait-il que, pas une seule fois, on ait rigolé, souris ou ne serait-ce qu’esquisser une moue joyeuse ? Bordel, c’est pourtant pas compliqué de faire rire les gens ! On jurerait qu'ils ont 10ans d'âge mental, avec leur humour pipi caca
(l'un se gratte l'anus et fait sentir ses doigts à son pote, l'autre frotte un téléphone contre sur ses burnes), ça parle de trou du ɔul, de fǝllation, de soulever des grands-mères, ça boit du spermǝ, …
c’est consternant. Mais la palme de la séquence la plus gênante revient à celle de l’imitation des saoudiens qui vire au one man show grotesque, clairement, on ne savait plus où regarder tant c’était cringe.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●