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C'est l'histoire d'un documentaire qui fait du bien. Enfin l'origin story d'un échec ! Film après film, doc après doc on nous inflige la réussite de gens qui deviennent riches et célèbres, vivent une histoire d'amour en-fait-pas-si-impossible avec une supermodel ou sauvent le monde. Alors que notre vie à nous c'est Netflix le dimanche et un boulot chiant le lendemain. Du coup cela fait du bien de voir un mec gâcher sa chance et un talent qui aurait pu le rendre riche et célèbre (pour sauver le monde il aurait fallu un costume à collant plutôt qu'un short).
Cette critique contient des spoilers
Le documentaire est riche et présente un contexte nuancé : une certaine précarité, une maman malade mais aussi le soutien appuyé d'une famille aimante et bienveillante. Le papa est particulièrement sincère et touchant y compris dans ses limites quand il tente de défendre son fils non retenu au Havre, ou face à ce fils mutique avec lequel il est si compliqué de communiquer.
Comment peut-il réagir face à la réaction sarcastique puérile d'Abdel lorsqu'on lui demande dans quel état d'esprit il aborde sa deuxième chance ? Comment en tant que spectateur ne pas être navré par sa démonstration de virilité à coup de clef de bras avec les jeunes de son quartier, voir ce jeune sportif manger au Kebab ou étaler une fausse modestie inappropriée dans le bus (ou une réelle incapacité à s'auto-évaluer ?).
On voit aussi la contradiction totale entre d'affligeants objectifs de vie affichées en cours : "l'argent, l'argent, l'argent". Avec ceux confiés à la caméra : "être en vie, en bonne santé". Sur l'argent on découvre une déconnection totale entre une anticipation à XK€ mensuel qu'il juge "raisonnable" et la réalité qui s'impose à lui : un contrat à Bastia... au SMIC. Il n'y sera pas conservé, atterrira en Algérie d'où il sera également rapidement écarté avant de désormais jouer le maintien en Nationale 3 à Chantilly. On lui souhaite d'avoir maturé et choisi des objectifs de vie plus à même de le rendre heureux.
Cette critique contient des spoilers
Le documentaire est riche et présente un contexte nuancé : une certaine précarité, une maman malade mais aussi le soutien appuyé d'une famille aimante et bienveillante. Le papa est particulièrement sincère et touchant y compris dans ses limites quand il tente de défendre son fils non retenu au Havre, ou face à ce fils mutique avec lequel il est si compliqué de communiquer.
Comment peut-il réagir face à la réaction sarcastique puérile d'Abdel lorsqu'on lui demande dans quel état d'esprit il aborde sa deuxième chance ? Comment en tant que spectateur ne pas être navré par sa démonstration de virilité à coup de clef de bras avec les jeunes de son quartier, voir ce jeune sportif manger au Kebab ou étaler une fausse modestie inappropriée dans le bus (ou une réelle incapacité à s'auto-évaluer ?).
On voit aussi la contradiction totale entre d'affligeants objectifs de vie affichées en cours : "l'argent, l'argent, l'argent". Avec ceux confiés à la caméra : "être en vie, en bonne santé". Sur l'argent on découvre une déconnection totale entre une anticipation à XK€ mensuel qu'il juge "raisonnable" et la réalité qui s'impose à lui : un contrat à Bastia... au SMIC. Il n'y sera pas conservé, atterrira en Algérie d'où il sera également rapidement écarté avant de désormais jouer le maintien en Nationale 3 à Chantilly. On lui souhaite d'avoir maturé et choisi des objectifs de vie plus à même de le rendre heureux.
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