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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 avril 2015
Véritable réflexion sur l'Amérique reaganienne, ce film culte de SF nous livre une critique acerbe de la société consumériste, de son obsession pour l'ordre et de la complaisance des médias. Dans une société ultra-violente, l'être humain est perçu comme une marchandise, une machine, où chaque action de sa vie est contrôlée par un savant mécanisme. Et alors que notre héros devient la parfaite image de cette pensée, en étant prisonnier d'une cage, incapable de penser par lui-même et livrant le parfait reflet du puritanisme à l'américaine ; il parvient à se délivrer de l’emprise. Si Robocop est métaphoriquement l'accomplissement de cette société, il en devient également le moteur de sa destruction en parvenant, au moment où rien en lui ne semble subsister, à briser les barrières, les règles.
"Robocop" faisait partie de ma liste de films de SF à voir impérativement et force est de constater que c'est un film de science-fiction assez dépassé aujourd'hui. J'ai été pas mal déçu. J'aime beaucoup Verhoeven mais déjà son réquisitoire sur l'influence des Multinationales, de ces politiciens véreux, sur la désinvolture médiatique vis à vis de l'actualité, ou encore de la déshumanisation avec ce cyber-flic, n'a pas fonctionné chez moi tant c'est taillé, écrit au burin et manichéen à l'extrême. Le scénario est sommaire et nous présente en fil rouge qu'une histoire de vengeance parmi tant d'autres. Je partais pourtant avec de très bons a prioris quand je voyais ce que le réalisateur hollandais avait fait dans la SF avec les "Hollow man", "Total Recall" et "Starship Troopers" mais là il apparaît en petite forme je trouve. Le second degré de "Starship Troopers" passait très bien d'ailleurs grâce au fait que celui-ci allait plus loin dans le côté caricatural, nanardesque et subversif; c'était plus assumé, mais là non. ça se veut même parfois furieusement premier degré j'ai l'impression. On est d'ailleurs loin de retrouver le fun de ce dernier dans cette mise en scène fadasse et dans cette réalisation qui manque de caractère. Car même l'action de ce "Robocop" est assez maigre de nos jours. Il ne se passe en effet pas tant de chose que ça et en plus ce n'est pas extrêmement bien joué (là je ne saurais dire si c'est à mettre sur le compte du degré cynique de l'œuvre en plus). Sinon je disais donc aussi que c'est un film dépassé par rapport à ces effets spéciaux qui ont très très mal vieilli. Les personnages sont inintéressants et la psychologie du principal à peine effleurée. Comme concernant le côté fonctionnel et science-fictionnel du Robot qui apparaît ici assez décevant tant on nous présente, que dis-je, survole sa conception (avec tous les gadgets que cela implique). De plus j'avais lu quelques critiques qui faisaient référence à "l'ultra-violence" de ce film et je n'ai pas retrouvé cette violence soit disant si exacerbée. J'avais détesté le récent remake de 2014 mais au moins lui il entrait plus dans la psychologie de son super-héro, allait plus loin dans le côté sf, et était plus divertissant avec sa mise en scène plus pêchue. Seul la bande-son est à retenir finalement.
Un film de science-fiction des années 1980, redoutablement efficace, qui met en scène un justicier mi-homme mi-machine, un cyber-flic, au cœur d’un futur oppressant et impersonnel. Une réalisation qui bénéficie d’un scénario ingénieux et d’une mise en scène impressionnante. Baignant dans le cynisme et le second degré, le film se présente comme une critique acerbe de la société américaine dominée par l’ultra-capitalisme et la violence. Tout simplement culte !
Film culte, c'est certain ! C'était la belle époque des années quatre-vingt où il n'y avait pas mille images par seconde, où le « mal fait » de l'époque renforçait justement cette authenticité qu'on ne trouve quasiment plus de nos jours. Le principe de l'histoire est simple : Murphy policier, travaille désormais à Détroit, ville où la criminalité règne, et va se faire tuer lors de sa première intervention par les pires gangsters de la ville. Une entreprise va se charger de lui redonner vie sous forme de policier robot, le Robocop. Mais ce dernier va connaître le souvenir, et c'est une partie du film qui est très touchante. En tout cas, quelle classe ce robot et ça en fait de lui l'un des meilleurs flics de l'histoire du cinéma ! Ce long-métrage de science-fiction s'avère être choquant, je pense aux incessants coups de feu, la main qui explose et l'acide à la fin.. À non, ça ne rigole pas mais ça en donne un film toujours excellent à voir auquel je ne me lasse jamais. La musique est de plus parfaite, n'est-ce-pas ?
Un film culte (sans doute très bon à sa sortie) avec un excellent concept qui manque cependant d'un peut de profondeur à mon goût (notamment concernant les questions autour de la moralité d'une telle expérience et de la conscience humaine dans la machine, deux thèmes pas assez développés je trouve... Bon, il est vrai aussi que la réflexion n'est pas ce qu'il y a de plus important dans un film d'action mais quand même). Mais le plus gros point négatif de "Robocop" est qu'il a relativement mal vieilli comparé à d'autres films de science fiction de la même époque (pas forcément au niveau des effets spéciaux mais dans le style en général). Malgré tout, il y a de quoi passer un bon moment !
Pas bien intelligents ces flics de Detroit, heureusement que "Robocop" vient mettre le holà à tout ça ! Ce "Robocop" signé Paul Verhoeven est un excellent concept, il occupera d'ailleurs une belle place dans le cinéma de science-fiction. Mais bon, même si le cinéaste prend un malin plaisir à grossir certains traits pour donner une dimension légèrement comique et ma foi originale (tout comme son "Starship Troopers" par exemple), on y trouvera cependant pas mal de facilités ainsi que des dialogues tout bonnement dégueulasses. On regrettera également de ne pas pouvoir s'aventurer plus profondément sur la personnalité de ce héros, contrairement à son remake de 2014 où l'état d'esprit de "Robocop" prendra une part bien plus importante. Bref, le concept est bon, le scénario est osé (le héros qui se transforme en passoire dès le départ est carrément novateur), "Robocop" marquera les adeptes de science-fiction. "Merci de votre coopération, bonne soirée !"
Robocop mérite amplement son statut culte, pour ma part j'ai passé un très bon moment devant ce film, il n'a pas pris une ride! Les effets spéciaux sont très bons, et l'action est vraiment bien fichue. Pour 13 millions de dollars, il surpasse largement des blockbusters actuels, mais ça reste mon point de vue. Sur le papier, on aurait pu penser que le film serait un échec et un nanar, mais en fait non, c'est une claque qui date tout de même de 1987! Les acteurs sont également assez bons, il aborde beaucoup de thèmes, sa démarche est intéressante, certains partis pris de réalisation aussi, bref une perle!
Une très belle mise en scène de Paul Verhoen donne du corps à ce film d'action qui aurait pu être insipide. En effet le scénario n'a rien inventé, l'intrigue policière, l'éternelle vengeance et la loi du talion . Mais le film est réalisé avec brio, par un vrai réalisateur . Donc cela se laisse voir avec plaisir.
Subversif, stimulant et dense, "Robocop" est tout cela à la fois. Une claque de S.F alliant avec ingéniosité premier et second degré, scènes quasi parodiques et d'autres effrayantes à souhait. Le film, fort d'un montage élaboré et d'un rythme soutenu, traite de grands thèmes comme une satire mordante des médias absolument jubilatoire, une autre du pouvoir plus sérieuse et engagée, et enfin le conflit identitaire entre l'homme et la machine, troublant et émouvant. Quelques trouvailles de décor ont vieillies mais l'ambition générale et la virtuosité de la mise en scène restent intactes. Des scènes inoubliables pour un blockbuster réflexif devenu culte.
Ca a la couleur du beubeu mais ça n'est pas du beubeu. Critique acerbe des années Reagan, Robocop est désormais devenu un film culte. Film de robot extrêmement violent pour l'époque, Verhoven n'en oublie pas le drame humain et ça marche, l'émotion est là ! Une vraie performance cinématographique et un film SF visionnaire. A voir !
Quand ça tape, ça tape. Pas de questions à se poser, l'humanité du robot est parfaitement représentée à travers les souvenirs qui le hantent mais qui ne l'empêchent pas d'être une véritable machine judiciaire. Les réparties en Français comme en Anglais sont d'un superbe niveau, du travail comme seuls les doubleurs Français des années 1970 à 1990 ont su le faire, tandis que l'histoire nous fait passer un bon moment de défoulement contre la bêtise de la société, aussi inutile que destructrice. Les deux autres opus, loin d'être des nanars, sont tout de même un étage en dessous.
Ok le film a vieilli ... Mais malgré l'intrigue sans surprise on assiste a du bon cinéma. Une réalisation impeccable et une bonne dose d'humour. Un plaisir a redécouvrir.
Un flic de la police de Détroit, Alex Murphy, est sauvagement exécuté par un gang de criminels et laissé pour mort. Il sera «RoboCop», le premier super cyber-flic de la ville. Le film de Paul Verhoeven aborde et dénonce, avec une violence excessive, certains éléments de notre société, comme la criminalité, la corruption, l’insécurité et l’autoritarisme. Dès les premières secondes du film, le ton est donné via la diffusion d’un journal télévisé mélangeant allègrement informations chocs et annonces publicitaires. Comme souvent avec le réalisateur hollandais, c’est direct, cash, sans aucun ménagement mais surtout d’une efficacité redoutable. Un bémol toutefois, qui à l’époque de sa sortie en salle m’avait déjà étonné : quelques effets spéciaux, comme spoiler: la défenestration du numéro 2 de l’OCP ou le robot ED-209, sont carrément ratés, ceci est d’autant plus frappants aujourd’hui en version numérique. La distribution par contre est réussie avec Nancy Allen, Ronny Cox, Kurtwood Smith et surtout Paul Weller qui, derrière son armure en acier, apporte à son personnage une humanité des plus touchantes. Une oeuvre culte qui n'avait nullement besoin d'un remake.
Je n'ai vraiment pas du tout accroché à ce film pourtant apparemment culte. Robocop a une esthétique très nanardesque, et caricaturale ( il suffit de regarder les effets spéciaux du premier robot, les effets de giclée de sang complètement irréels, la pseudo-critique des PDG de grosses entreprises ou les méchants complètement clichés). Peut-être que le succès du film repose sur ça, l'univers kitsch et nanardesque ( je sais je me répète^^) involontairement drôle et la violence très présente et gratuite. Tout le film repose dans un univers malsain, comme le réalisateur l'a voulu je pense, mais surtout dans la complaisance de scène glauques ou violentes très omniprésentes, les scènes d'action sont au début sympa mais vite lourdes et écœurantes si bien qu'à la fin on n'a juste envie que le film s'arrête tellement on a l'impression de faire une overdose de sang de drogue ou tout est montré de manière explicite (scène de torture et de mise à mort, de consommation de cocaïne). Le tout baigne dans de gros clichés et des scènes complètement risiblespoiler: ( la course poursuite du début, le passage où l'un des criminels tombe dans de l'acide avant de se faire écrasé, la fin où le méchant tombe du haut de l'immeuble et tout le monde s'en fout). On ne sent pas de réels critiques sur la société comme le disent certains (si c'est vraiment le cas je suis passé complètement à coté). La psychologie du personnage principal pourtant abordée par Verhoeven est quand même loupée. Je terminerai quand même par le seul bon point du film( je ne suis pas si méchant que ça avec ce film^^) qui est pour moi l'idée d'avoir mis des journaux télévisés au milieu du film où les présentateurs parlent de sujets graves avec l'air d'en avoir rien à faire. Pour ma part une grosse déception le film avaient de bonnes idées de départs mais elles sont très mal exploitées. Dommage.