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    À son image
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    83 critiques spectateurs

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    Philippe Dussert
    Philippe Dussert

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Un film puissant et juste sur l'engagement..politique amical amoureux..et plus particulièrement les folies de l'engagement politique extrême.. Paysages et musiques superbes..
    Domvill
    Domvill

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    belle traversée des décennies 70 à 90 avec les fractures explosives de la Corse, vues à travers les objectifs d'une jeune photographe . la mise en scène avec l alternance d'images d'archives et l'utilisation d'une voix off contribuent à créer un style particulier qui oscille entre le regard du témoin et le déroulement dérouleme des actions
    Juan 75
    Juan 75

    56 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Le film est atypique dans sa forme et son récit, à l’image de son héroïne qui cherche sa place dans un monde d’hommes et qui tombe de déception en désenchantement. L’actrice principale réussit à être attachante dans ses combats et sa recherche de liberté. La façon de jouer des acteurs fait penser à Bresson qui est peut-être une référence du réalisateur. Certaines scènes sont un peu absconses mais je me suis laissé emporter par le ton très original du film.
    mem94mem
    mem94mem

    109 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Oui, on sent que le film se veut ambitieux, vu le nombre d'années traitées. Mais le film est ennuyeux, perd le spectateur dans les méandres du scénario. Aucune intensité, aucune émotion. J'ai du m'armer d'un énorme courage pour rester jusqu'au bout. J'ai presque détesté la totalité des personnages.
    Paul GATT
    Paul GATT

    8 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Etonné par les propos dithyrambiques de Télérama!
    Je n'ai rien vu de plus qu'un documentaire sur une période de la Corse et une photographe corse.
    Déçu.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2024
      Après les horreurs de l'Inde rurale et celles de l'Iran, après les charmes du Bhoutan, pourquoi pas la Corse, une ile dont les beautés ne sont plus à vanter, et dont l'intérêt géopolitique est évidemment lié à la présence d'un fort sentiment nationaliste et autonomiste. On a donc très envie de voir ce film qui, par le biais de la vie brève d'une jeune photographe, nous ferait mieux comprendre ce conflit qui déchire l'île.
              Hélas, on aurait du se méfier des critiques délirantes d'une partie de la presse "intello". A son image est une interminable daube prétentieuse et confuse, qui tout au plus nous donne envie de lire le roman de Jérôme Ferrari qui l'a inspiré.
            On le sait, Thierry de Peretti se passionne pour son île, quasiment son unique sujet. Il s'est attribué le rôle du prêtre de la paroisse, par ailleurs oncle et parrain de l'héroïne, Antonia avec qui existent des liens très forts. A la fin du film, dépassé par les évènements, cet homme profondément pacifiste se lamente: pourquoi se haïssent-ils, Pourquoi se tuent-ils entre eux? Eh, l'ami! C'est justement ce que nous attendions de vous, de mieux nous faire comprendre l'essence du nationalisme corse! On les voit se radicaliser, commettre des attentats, s'attaquer aux résidents non corses, se livrer même entre eux à des exécutions sommaires, et on a juste droit à des discussions entre copains de village et de lycée qui ne plaident pas en faveur de la qualité de leur conscience politique. Il y a beaucoup, trop de personnages secondaires, mais on a oublié de leur apprendre la diction. Ce qui sort de leurs bouches est de la bouillie. Ca n'arrange rien...
           L'autre problème est lié à l'inexistence de l'héroïne, Antonia. Celle dont la voiture plonge dans le ravin dès la première séquence (a t-elle choisi le suicide, ou bien a t-elle tout bonnement été éblouie? Peut être est ce clair dans le roman; l'hypothèse du suicide étant étayée par une conversation téléphonique avec sa mère où elle lui annonce qu'elle ne sera pas là le lendemain)
          . Antonia est très bien interprétée par la gironde Clara-Maria Laredo (oui, elle est ravissante et dodue, mais la bien-pensance exigera bientôt de ne plus faire tourner que des actrices obèses, afin de ne point les discriminer au profit des sylphides...) Mais qui est-elle? Jeune, elle a été très amoureuse d'un militant violent plusieurs fois incarcéré, Pascal (Louis Starace); elle est maintenant plus ou moins avec Simon (Marc'Antonu Mozziconacci). Elle a des parents moralisateurs lourds, abusifs, limite caricatures! Elle a travaillé comme photographe pour Corse-Matin (nécrologie, fêtes villageoises, tournois de boule et de foot);ça ne convient pas à ses ambitions d'artiste; elle se rend à Vucovar, enfin, une noble cause, elle va devenir photographe de guerre. Elle ne vendra pas une seule photo. Bref on a l'impression d'être face à une gourdasse qui s'imagine un talent qu'elle n'a pas... et qui n'a aucun intérêt réel dans la vie. Velléitaire et stupide, voilà ce qui ressort du propos
             Bref, tout est raté: le portrait d'une jeune femme et l'analyse d'un mouvement politique violent. Conclusion: à fuir!
    Ufuk K
    Ufuk K

    498 abonnés 1 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    "À son image" plébiscité par la presse , en compétition cette année au festival de Cannes (Quinzaine des cinéastes) est un drame moyen dans l'ensemble. En effet le réalisateur corse Thierry de Peretti livre aux spectateurs une histoire se déroulant sur deux décennies (année 1980 à 2000) racontant l'histoire de la Corse à travers le regard d'une jeune reporter si la première partie se veut intéressante la seconde est plus soporifique, bref vite oublié à la sortie de la salle.
    lucile75
    lucile75

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    des scènes d'interminables, dont la longueur n'apporte rien, en.font un film assez ennuyeux, dommage
    Carulu-andria PAZZONI
    Carulu-andria PAZZONI

    4 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Un films qui n'est pour une fois pas dans les clichés de l'île de beauté mais bien dans d'une époque qu'à connue la Corse. Le jeu d'acteur est très intéressant.
    Pascal
    Pascal

    147 abonnés 1 565 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Portrait du militantisme armé corse ( fin années 70 aux années 90) à travers le regard de la compagne, photographe ( d'où le titre) d'un nationaliste.

    " A son image" complète avec succès mais cette fois dans un registre intimiste " une vie violente" (2017) autre titre phare du cinéaste.

    Les réflexions sur le devenir des mouvements révolutionnaires ont été illustrées dès 1835 par G.Büchner dans sa pièce fameuse " la mort de Danton".

    La pièce popularisera la phrase restée célèbre du révolutionnaire français François Vergniaud ( un des plus talentueux orateurs de cette période) : " la révolution est comme Saturne. Elle dévore ses enfants ".

    Prononcée lors de son procès qui le conduira à l'échafaud (1793), cette phrase traduit les conflits inéluctables, le destin universel et immuable qui sera celui des mouvements révolutionnaires et de ses militants.

    Au cinéma, Wakamatsu traitera lui aussi le sujet au cinéma ( "United red army") avec le mouvement révolutionnaire de l'armée rouge japonaise.

    Le caractère universel de la problématique et de son impasse pour ses participants, est traité par " A son image " au travers de la partie qui se déroule à Vukovar (1993) en Croatie qui survint pendant la guerre civile en Yougoslavie.
    cat29
    cat29

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Je trouve ce film d'une sobriété qui frise le maniérisme. Le personnage principal est inexpressif. On assiste (certes discrètement) à un défilé de mode. Et il faut croire que les nationalistes corses sont tous beaux gosses! Mais sutout, je ne vois pas bien où ce film veux nous emmener.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    61 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Film lent avec un manque de rythme évident. J'ai trouvé que les acteurs jouent bien cependant. Mais ça suffit pas. Aucune dynamique et c'est pas du tout divertissant. Idéal pour envisager une sieste. Non seulement il y a des longueurs mais c'est surtout le manque de rebondissements qui manquent à ce film du coup on décroche rapidement... Je suis pas du tout rentré dedans. Clairement déçu.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Grosse déception. Scénario alambiqué, personnages confus, dialogues inaudibles on est constamment perdu et on s’ennuie ferme.
    Macaron16
    Macaron16

    9 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2024
    Très touchée par ce portrait d'une jeune fille attachée à sa famille, à ses amis, à ses amours et à sa Corse mais qui sait en dénoncer les excès et les incohérences, et faire ses choix. Le film et les acteurs sont rugueux, il n'y a pas une once de douceur, pas un sourire. Quelques personnages amènent un peu de lumière et d'espoir face à cette rugosité, Antonia, sn père, ses copines, mais il n'y a rien de gai dans ce film, rien.
    Yves G.
    Yves G.

    1 411 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Antonia est photographe de métier. spoiler: Après une nuit bien arrosée, elle se tue sur la route de Calvi. Ses proches la pleurent. Son parrain préside son enterrement.


    À son image est l’adaptation très fidèle, à quelques scènes près, du roman éponyme de Jérôme Ferrari publié en 2018 (six ans après "Le Sermon sur la chute de Rome" qui lui valut le Goncourt). C’est le quatrième long métrage de Thierry de Peretti. Les deux hommes ont le même âge et le même attachement contrarié à la terre corse. Les romans du premier, les films du second en portent le témoignage – et pourraient d’ailleurs être la matière d’une stimulante étude universitaire intitulée : « Le nationalisme corse à travers les œuvres de JF et de TdP ».

    "À son image" se veut à la fois la biographie d’une jeune femme corse trop tôt décédée et l’histoire de la naissance du FNLC et ses scissions meurtrières de 1980 aux années 2000.

    Mais avec leurs deux sujets, le roman comme le film maintiennent une distance. Thierry de Peretti filme ses personnages à distance. Il ne s’autorise quasiment aucun plan serré. On reste à la surface de la vie d’Antonia dont on ne comprend pas clairement les ressorts de sa passion pour la photographie ou son amour pour Pascal, le beau nationaliste. On reste aussi à la surface de l’histoire du FLNC dont ne sont évoquées que quelques bribes.

    Le résultat est paradoxal. Il a un rythme inhabituel. Les scènes sont courtes. Leur chronologie est confuse. Les acteurs pour la plupart amateurs jouent terriblement mal et semblent n’avoir été choisis que pour une seule qualité : leur maîtrise de la langue corse. Ils ne changent pas alors que l’action est censée se dérouler sur plus de vingt années.

    Mais ces défauts peuvent se muer en qualités. "À son image" n’a certes pas le rythme bien huilé des films auxquels on est habitué. Mais il en a un autre, inhabituel, dérangeant, peut-être maladroit mais original. La vie qu’il raconte n’a pas la fluidité des biopics hollywoodiens. Par exemple on ne comprend pas le départ d’Antonia pour la Yougoslavie, sinon par son désir de s’évader de l’atmosphère étouffante et nombriliste de son île. Mais cette absence de fluidité me semble plus réaliste, plus crédible que d’autres biographies trop bien huilées.

    Enfin et surtout, Jérôme Ferrari et Thierry de Peretti évitent tout manichéisme. Leur roman/film n’est pas une publicité coproduite par le Conseil régional de Corse à la gloire de l’Île de beauté. Il n’est pas plus un procès à charge contre les dérives du FNLC. C’est plutôt une déclaration d’amour ambiguë à une terre et à ceux qui l’habitent et qui ont parfois le défaut de trop l’aimer.
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