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Françoise P.
5 abonnés
99 critiques
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3,5
Publiée le 17 septembre 2024
Film /docu pour moi. Très vite la vie d’Antonia bascule par amour et se confond avec la vie du FLNC. C’est une plongée dans les « coulisses » dee et cette organisation terroriste, avec ce que cela comporte de risques, déception, angoisses, morts.,., Un peu surprises par le film, je ne sais pas quoi en penser, seulement que j’ai passé un très bon moment, sur cette jeune femme m’a touchée, et que je ne regrette pas mon choix de film.
Une Corse nationaliste virant à l'extrême qui meurtrit les relations.
"À son image" suit l'ascension du militantisme très radical des nationalistes corses à travers une jeune photographe, intégrée à un groupe d'amis composant ces rangs. On y observe la montée de l'extrémisme en parallèle de la dégradation des relations personnelles. Chaque personnage défend la même cause, mais avec une intensité et des méthodes différentes. Pour certains, la lutte est prioritaire, tandis que d'autres cherchent avant tout à fonder une vie stable. La protagoniste veut se battre avec son appareil photo, mais elle ne suit pas la ligne éditoriale des journaux, alors que les hommes autour d'elle se battent avec une violence croissante. Comment concilier ces deux approches ? Qui doit faire un pas en arrière pour accepter le mode de vie de l'autre ?
Tous ces thèmes sont intéressants, mais la question de fond, "Pourquoi cette volonté de nationalisme ?", est à peine évoquée, si ce n'est à travers un graffiti disant "Les colons dehors". Pourtant, c'est l'un des points centraux du contexte du film. L'actrice principale m'a laissé indifférent, et bien que le montage tente d'alterner entre des scènes de la photographe et des images d'archives, cet effort n'a pas apporté grand-chose selon moi. Les dialogues et les scènes sont inégaux : certains moments sont captivants et constructifs, tandis que d'autres paraissent inutiles et longs, notamment la partie en Yougoslavie. Celle-ci ne semble là que pour illustrer la transformation de la Corse en scène de guerre dans la dernière partie du film, mais tout ce passage long où il ne se passe rien pour ça...
J'ai beaucoup apprécié la bande sonore, notamment les chants corses, qui ajoutaient une belle touche d'authenticité. On sent que le réalisateur est lui-même de cette région, ce qui confère au film une certaine sincérité.
Ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais le sujet, bien qu'inégalement traité, mérite d'avoir été présenté.
Le portrait d'une jeune femme devenant artiste ou parvenant tout au moins à s'exprimer, les luttes armées corses dans ce qu'elles ont de plus pathétique, les histoires d'amour qui se nouent mais ne s'entrelacent pas... Thierry de Peretti exprime dans ce film ce que l'existence humaine a de plus tragique et paradoxal : nos vies ne sont pas des tragédies mais de médiocres mélodrames. Mais ici, pas de bruit et de fureur, juste le calme lassant qui berce le cours des drames ordinaires. Persistent cependant une voix-off qui vient voler l'émotion au spectateur et certaines irrégularités rendant la première partie du film quelque peu inégale.
Pas du tout accroché pour ce film , a part les chants corse. je m attendais a avoir plus d 'explications sur la motivation du fnlc. Des femmes qui ne participent en rien à ce mouvement et qui patiente quand leur conjoint est en prison. l escapade à l étranger pour s émanciper mais revient des le premier échec en corse. le début du film débute spoiler: par un accident ( sabotage du véhicule mais 10 ans apres pas de raison ou suicide ou simple accident.
on ne sait pas pourquoi ce choix . bref ne m a rien apporté sur ce mouvement
Antonia arrive à l’âge adulte quand la Corse bascule dans la lutte armée des années 80. Éperdument amoureuse d’un jeune nationaliste, son appareil photo toujours en bandoulière, elle documente cette époque à laquelle on prédit un avenir qui ne peut être que funeste. Thierry De Peretti nous parle de son île, de sa jeunesse revendicative et de ses illusions. Images d’archives et clichés pris par Antonia dessinent les contours d’un mélo politique très réussi.
La vie d'Antonia, jeune photographe enthousiaste, au cœur des troubles politiques en Corse dans les années 80 et où se mêlent ses ambitions photographiques, émois amoureux, recherche d'autonomie et réalités entachées de désillusions. Le film se laisse regarder sans déplaisir malgré l'amateurisme de certains comédiens. A voir !
Grosse déception. Les acteurs ont n’y un jeu inégal, certaines scènes se traînent en longueur. Les personnages sont mal grimés pour évoquer une vingtaine d’année…le texte en voie off est lancinant. Je n’ai pas accroché
Un film magnifique mené de mains de maître par De Peretti. Des acteurs qui crèvent l écran dans des scènes superbes. Des images qui vous remuent les tripes. Je recommande fortement car pour moi c’est un des meilleurs films français de l année
Rien n'est convainquant. Scénario très faible, acteurs peu crédibles, réalisation spectaculairement molle. C'est une démonstration verbeuse, laborieuse et interminable pour dire des évidences, du genre que la violence ne mène nulle part. On s'ennuie ferme. Ce qui est remarquable est que la Corse en tant que lieu passionné de l'action est totalement escamotée et l'on pourrait dire que l'image elle aussi disparaît. Ce pourrait être un reportage radio lu par des comédiens débutants. Du coup, le lien puissant, physique, sensuel et tripal de ces jeunes corses pour leur terre est en réalité le grand absent du film car il ne se dit pas avec des mots mais précisément avec des images. On peut difficilement rater un film dans une aussi belle proportion.
Le film détaille petit à petit l’émancipation de la jeune femme au prix de choisir la solitude plutôt que le destin marqué des femmes corses. Car, que font les femmes lorsque leurs hommes prouvent leur virilité dans une escalade mortifère de violence, comme en a connu la Corse dans les années 80 ? « Elles attendent, elles élèvent seule les enfants » comme le souligne un des personnages du film. Antonia est photographe. Sa passion lui vint avec un appareil que son parrain lui a offert à l’adolescence. Elle entre à Corse Matin où on la cantonne aux faits divers. Rêvant de grands reportages, elle part couvrir la guerre des Balkans. Elle en reviendra changer. Pourtant, son exigence de professionnelle s’en trouvera renforcer. Thierry de Perretty filme la Corse avec amour mais sans emphase. Il nous montre l’emprise de la famille, du clan sur la liberté de chacun. Il montre l’évolution d’un groupe d’amis d’enfance avec au centre Antonia et ses envies d’émancipation. Chronique entière et illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/09/14/a-son-image-thierry-de-peretti/
Beau film, je n'ai pas lu le livre Je déplore le rôle des femmes dans la lutte du FLC, comme dans la plupart des révolutions d'ailleurs. Des potiches passives qui se contentent d'attendre et de suivre leurs compagnons en élevant les enfants! Les chants corses sont magnifiques. L'episode dans la guerre à l'étranger ne m'a pas convaincue Bien sûr, c'est le sujet, de belles images Qq longueurs Mais émouvant témoignage d'une lutte sanglante, utile ???
A nouveau un très grand film de Thierry de Peretti. Tout ce qui est décrié par mes collègues critiques du dimanche me paraît faire la grandeur du film: le jeu, convaincant et touchant dans sa sobriété; le rythme, accordé à la réflexion, à la respiration, à l'époque dont il parle; la lumière, sur les corps, la mer, les murs, les arbres, jusqu'à la lumière nocturne, des phares dans les lacets; le cadre, simple et captivant, par la recherche des intervalles, des groupes de corps, jusqu'aux chiens encadrant les deux amants sur le point de rompre; la musique, puissante de bout en bout. Associer la critique du colonialisme et la critique du meurtre exige de marcher sur une corde raide et le film y parvient magistralement. L'émotion atteint paradoxalement son sommet devant le tableau d'une salle de classe.
Un naufrage. Laid. Incrédible. Mal joué. Scénario mal écrit, confus, abscons, trop ambitieux pour ce réalisateur. Utilisation catastrophique de la voix off. Grosses faiblesses dans la direction d'acteurs. Le jeu de l'actrice principale est si mauvais qu'on en reste ahuri. Alexis Manenti ne croit pas une seconde à son personnage.
Ici, voici un film à tiroir et une œuvre visuelle en hommage à diverses personnes corses.
"Tout le malheur des hommes vient de l'espérance " .... Et .........' Un homme est plus un homme par les choses qu'il tait que par celles qu'il dit." ( Citations d' Albert Camus).
"'A son image " , du cinéaste Thierry De Perreti , diffuse dans nos esprits un grand film témoignage et méticuleux avec savamment mêlées aux images de fiction des images d ' archives relatives aux évènements politiques et clandestins en Corse au cours des vingt et unième dernières années du vingtième siècle.
Cette œuvre cinématographique malaxe habilement des images d ' archives et celles de la fiction au sujet de la réalité politique, sociale de quelques militants du Front de Libération Nationale de la Corse( F.L.N.C) de 1979 à l ' an 2000 environ.
Je n' ai pas la prétention de vous expliciter toutes les nuances et tous les messages ainsi passés , explicitement ou implicitement, tout au long du film de Thierry De Perreti car je ne parle pas , ni ne lit, la langue corse . En effet, des mots ou des slogans, sont filmés sur certains murs et doivent enrichir le point de vue de ce cinéaste talentueux et respectueux de son sujet fort naturellement. Auriez - vous une connaissance plus historique et détaillée sur ces problématiques traitées dans ce rude film dense et impliqué ?