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    À son image
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    COCORICO
    COCORICO

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Film vu suite aux critiques presse dithyrambiques. Bien mal m'en a pris, j'ai trouvé "A son image" prétentieux et ennuyeux. Sans compter la bande son de très mauvaise qualité qui rend les dialogues inaudibles. Passez votre chemin.
    Alainpichon31
    Alainpichon31

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Pas chaud déjà en entrant dans la salle ! seulement une douzaine de spectateurs ?! au bout d'un quart d'heure un énorme ronflement sur ma gauche ?! Et oui le film ne démarre pas … Le rap "salut à toi" est insupportable, les chants polyphoniques ne sont en rien représentatifs de la réalité qui eux sont très jolis. Les acteurs sont ils des professionnels ? on se le demande… Un film d'un ennui rare que je regrette d'être allé voir …
    Shailene
    Shailene

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Très belle adaptation du magnifique roman de Jérôme Ferrari, tant dans son atmosphère que dans sa narration. Petit bémol sur le jeu d’acteur de quelques seconds rôles qui peinent à trouver le ton juste.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    À son image, drame de Thierry de Peretti

    Je m’étais promis de ne plus chroniquer les films que je n’ai pas aimés (ou plutôt, de ne chroniquer que les films qui me font chavirer pour ce qu'ils disent de moi et souvent de vous, de nous), parce qu’un film de long-métrage est un travail honorable, de longue haleine, souvent nécessaire : pour rêver, s’informer, réagir, se forger un point de vue, un autre point de vue que le sien, d’autant plus lorsque le propos est politique. Je déroge aujourd’hui à ma règle avec « À son image » de Thierry de Peretti, dont je n’ai pas compris le sujet.

    Au début, on se croirait dans le studio photo de Willy Rizzo : des images pour Point de Vue ou Paris Match d’un autre temps, celui du poids des mots et du choc des photos. Couleurs et panoramas y ressemblent.
    Artefac.

    Est-ce un film sur le nationalisme corse ; sur le terrorisme politique et marketing des années 70 et 80 (contre-productif, au détriment d’une cause même si la visibilité de la cause est atteinte sur fond du sang d’innocents) ; sur la guerre en Yougoslavie (on passe d’un bond dans les années 90 sans queue ni tête) ; sur le rôle de la femme d’un terroriste : jusqu’où s’étendent sont abnégation et son implication ? (un très beau livre d'Alba de Céspedes : Elles sur l'amour d'une jeune femme et le pacte qu'elle noue avec un résistant au fascisme italien) ; sur le plafond de verre dans le domaine du journalisme de terrain ; sur l’affranchissement d'une jeune femme ambitieuse et pleine de certitudes vis-à-vis de ses parents (et de son patron) ; sur les femmes reporters de guerre ; sur le métier de JRI (dont la première femme est sans doute l’arménienne Zabel Essayan) ; sur la presse de proximité (Corse Matin en l’occurrence, traduite sous forme de clichés alors que c’est une presse essentielle pour se positionner dans son univers, avant de l'appréhender au coeur d'un monde plus large, sans frontières) ; sur les faits divers (ou de société) : chiens écrasés, nécrologie (attentats ou revendications aux enjeux nationaux et internationaux) ; sur l’éthique et la morale du photographe (du paparrazi), ici bafouée (adoptée) au gré des circonstances ?

    Le film, à mon sens, mélange un peu tous cs sujets et devient un melting-pot confus, saupoudré d’un accent corse surjoué et pénible, et d’un jeu d’acteur décrédibilisant. On se demande, pour chacun d’entre eux, à quoi ils pensent, face caméra, tant on les sent éloignés de leur propos. Tous m’ont paru lourds, patauds et vagues, à commencer par la protagoniste principale qui, tout de même, foire tout : son engagement, l’amour, l’amitié, la famille, la photographie de terrain, jusqu’à pourquoi avorter. On la sent (je l’ai sentie) absente à chaque seconde, comme engoncée, instable sur ses talons carrés.

    En parlant de chaussures, j’ai cru apercevoir au moins un anachronismes, mais c’est peut-être moi et mon état d’esprit assez vite défavorable au film, dont le regard s'est fait ennuyeux, et erratique. C’est vers la fin, lorsque la protagoniste rejoint le leader et interrompt une réunion où il est question de définir qui exclure sans état d’âme du FLNC, parmi les amis d’enfance dont l’idéologie s’affadit avec l’âge et les priorités de vie. Pascal s’efface du champ et revient avec un verre d’eau. Quand il part, il m’a semblé l'apercevoir en mules Birkenstock pour revenir en mocassins d’époque usagés par les événements dans le maquis. Un peu comme Simon (la voix off dont on se dit qu’elle appartient au narrateur, LE personnage clé qu’on va tous aimer, avec lequel on va enfin se sentir en EMPATHIE, alors qu’il est plus que secondaire et ne fait rien avancer du tout, il sert d'alibi bancal), qui nous apparaît avec son petit blouson Polo de Ralph Lauren et son 501 brut de pionnier.

    Pour en revenir (et en terminer) à Pascal, le leader du Front de Libération Nationaliste corse, il m’a davantage fait penser au consensuel et pluridisciplinaire artiste Hatik qu’à un militant nationaliste enfiévré et encagoulé, revendiquant le poing levé et encagoulé la souveraineté de la Corse et franchement, j’ai pas trop eu envie de valider le personnage.

    Ce film sans passion ni émotion m’a laissée froide, mais après tout qui je suis pour délivrer une chronique lapidaire, quoique spontanée et sincère ? Moi qui n’ai même pas lu le livre de Jérôme Ferrari, dont est adapté le film. Reste à attendre « Le Royaume » de Julien Colonna pour peut-être approfondir, adopter le sujet et comprendre À son image.
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Le mélange film/archives n'est pas du tout accrocheur, voix off trop présente et son des "dialogues" souvent inaudible. Ai hésité plusieurs fois à quitter la séance, voulant toujours voir comment cela finit mais là j'aurai vraiment du le faire !
    cinefil4545
    cinefil4545

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2024
    Magnifique de bout en bout, porté par des acteurs extraordinaires, un portrait de femme d'une grande beauté, ce film vous hante... A voir absolument
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Pour spectateurs corses

    Un film qui se passe en Corse, réalisé par un corse, avec des acteurs locaux. C'est bien mais il aurait été bien de mentionné que son intérêt et sa compréhension sont réservés aux corses... L'histoire est celle de l'engagement dans les années 80 dans des mouvances indépendantistes et l'histoire de ces luttes. L'ennui est que pour qui n'est pas spécialisé en histoire corse il n'y a pas suffisamment de clef fournies . Donc béotiens en corsitude s'abstenir.

    A ne voir qui si vous êtes corse.
    arichy
    arichy

    5 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    c est tres long sans vraiment une histoire passionnante.on voit pas trop ou ça mene a part que la société corse semble très macho et a remplacé le jeu du qui pisse le plus loin par qui tire le plus en pleine tête.
    Fathy D
    Fathy D

    8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    A son image j'avais pourtant très envie de voir ce film que la presse a encencé , je ne pense pas avoir vu le même film. Quel ennui, rien ne m'a accroché si ce n'est la multitude de défauts. Chaque acteur joue son Rôle mais jamais je n'ai eu l'impression d'une équipe sur le plateau. Même la journaliste photographe n'arrive pas à me convaincre qu'elle sait prendre une photo, elle manipule artificiellement l'appareil. Enfin, l'histoire de la Corse pendant les événements dramatiques des années 1980/90 est présentée dans un tel fatras, que j'ai eu peine à suivre. Tout n'est pas perdu dans ce naufrage, les jeunes femmes y ont une belle place, et les polyphonies provoquent toujours l'émotion , mais ça ne fait pas un film.
    Jean Rosset
    Jean Rosset

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    À son image, le chant du peuple Corse

    À l’heure de l’intelligence artificielle, comment écrire une critique de film qui ait de la valeur ?

    Eh bien, souvent, la valeur réside dans ce qui différencie la machine de l’individu, sa capacité à ressentir et à avoir lui même vécu des expériences subjectives, pleines d’erreurs et de révélations.

    Le film aborde de façon vibrante, les épreuves qu’un peuple, le peuple corse, a surmontées dans la douleur, la tradition et l’abnégation.

    Ce film, À son image, est une adaptation du réalisateur Thierry de Peretti du livre éponyme. L’actrice principale Clara-Maria Laredo, 21 ans, Corse, joue ici son premier rôle, est engagée en politique et est autonomiste. Ce film est son combat.

    Emprunt de mélancolie, il transmet un message profond. C’est une plongée dans les années 80. Nous suivons les pas d’Antonia, jeune Corse pleine de douceur et d’énergie, qui vit le grand amour avec un indépendantiste du FLNC. Elle est photographe pour Corse-Matin et ses images gravent dans la mémoire collective les grandes heures du mouvement. On est amené à assister impuissant à une violence assourdissante et à une tombée en enfer des héros maudits. Cette violence contraste avec l’apparente innocence d’Antonia qui se compromet en prenant ses photos. Sa conscience parlera et elle fera ses adieux après que son compagnon ait passé tant de temps en prison.

    On pourrait être admiratif devant le courage de ces Corses qui se battent avec vigueur. Ils risquent leur vie pour la défense de l’identité corse, un peuple qui ne veut pas mourir. Il faut « se tenir droit », tel est leur destin. Ils ne veulent pas de la puissance coloniale vomie sur leurs côtes. La sève des pins de la Corse coule dans leurs veines.

    « Mais est-ce ça être un homme ? », lance avec vivacité Antonia. Je n’ai pas le droit, moi Jean Rosset, en tant qu’homme, de soutenir ce mouvement pourri à la racine. Ils ont commis de grandes fautes et la violence n’est jamais acceptable. La lutte par le verbe et le dialogue prend plus de temps, de patience, mais construit un édifice avec des bases viables.

    À son image a une forte dimension morale qui est prégnante dans l’esprit des combattants. Comme toute réflexion morale, la difficulté réside dans les zones grises, le moment où les choses semblent floues, où des compromissions semblent nécessaires. Chacun de nous, qui que nous soyons, portons en nous cette tension entre compromissions et droiture.

    Le film rappelle aussi la tension que le monde connait aujourd’hui. Une tension entre la mondialisation extrême avec ses Jeff Bezos, McDonald’s et ChatGPT et de l’autre le chant du cygne des identités régionales.

    Le mouvement indépendantiste corse a connu les mêmes ressorts que la plupart des cultures ayant lutté par le passé pour leur survie. Certains ont choisi le bon chemin. Mais d’autres sèment un chaos qui gangrène le monde, de la Russie de Poutine au Hamas en Palestine.

    Le fait qu’Antonia soit photographe n’est pas anodin. C’est un miroir de la société où il y a une prise de distance du flot agité du monde et une compréhension de la condition humaine. Les photographies expriment à la fois les actions clairement apparentes et les messages cachés. Nous sommes les yeux d’Antonia qui voient et ressentent l’histoire. La vie est fragile, mais puisque nous la vivons, que notre cœur bat, que nos pensées s’agitent, nous sommes responsables.

    Le titre du film, À son image, est sibyllin. Il est probablement un appel à ressembler au Créateur.

    Le film se clôt par une musique corse d’une grande puissance et charge émotionnelle. C’est la voix de la liberté et du courage. Cette époque est révolue, la sérénité règne dans l’île, mais ses idéaux lui ont survécu et des milliers de Français en ont hérité. E per tutta a Corsica : libertà !
    vidalger
    vidalger

    322 abonnés 1 251 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Thierry de Peretti accumule les films irritants et conserve les mêmes qualités et malheureusement aussi, les mêmes défauts. Partant d’un sujet intéressant - la récente histoire des indépendantistes corses vue à travers les yeux d’une jeune femme - avec un scénario établi sur le très bon roman de Jérôme Ferrari qui portait le même titre, le réalisateur mêle la «  grande histoire » de la Corse et les misérables petits aspects des pseudo-révolutionnaires d’une île qui n’en finit pas de se perdre.
    Le romantisme de la lutte de ces jeunes rêveurs, machistes et impuissants à formuler des idées cohérentes, se mêle à leur quotidien sans horizon, au poids de traditions séculaires ainsi qu’à la famille.
    Face à ces impasses, l’héroïne, photographe du quotidien local, affectée aux « photos de boulistes », rêve des horizons d’une reporter de guerre. Mêmes impasses, mêmes déceptions…
    Avec ce matériau scénaristique plein de promesses, la réalisation se noie dans l’affectation, les dialogues insipides ( et mal enregistrés !) et les scènes interminables, parfois avec des comédiens approximatifs…Dommage.
    bouloumbou
    bouloumbou

    6 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2024
    Un film un peu à l’ancienne. Belle photographie et mise en scène. Laisse de la place au spectateur pour se faire sa propre interprétation de chaque séquence. Des acteurs qui manquent peut être un peu de présence et des dialogues un peu trop écrits parfois.
    Daynelle
    Daynelle

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Très intéressant d’avoir un point de vue différent sur les mouvements indépendantistes en Corse, voir comment les engagements des uns a bouleversé la vie quotidienne des uns et des autres, les rapports avec leurs familles, leurs proches, la manipulation, les pressions, comment il est difficile d’assumer ses choix. C’est vraiment bien décrit.
    Mathilde Primault
    Mathilde Primault

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Tres bon film! Drôle et tragique en même temps. La douleur de la perte d’être être cher est remarquablement filmé. L’ambiance est palpable
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Un film qui divise beaucoup depuis sa sortie avec des avis presse dithyrambiques et des retours spectateurs assez mitigés.

    En rendant compte de la lutte armée et des combats politiques en Corse à la fin du siècle dernier via l'objectif de l'appareil photo d'une jeune photographe, le film adopte un point de vue distancié assez intéressant puisque c'est aussi l'amour fou qu'elle porte à un jeune militant qui la pousse à faire toutes ces photos.

    La réflexion menée sur le rôle de la photographie pour témoigner d'une époque mais aussi le procès en voyeurisme qui peut lui être fait est particulièrement pertinent.

    Tous les comédiens sont quasi amateurs et ont été repérés en Corse, ils donnent une authenticité troublante au film. Sentiment renforcé par l'insertion de vraies/fausses images d'archives dans le récit fictionnel.

    Le film est exigeant et si l'on peut facilement s'y ennuyer (le rythme et la distance qu'il instaure avec ses personnages peuvent surprendre) ou, l'on peut aussi, avec plus de chance, se laisser happer et être fasciné par ce récit lancinant et mélancolique.

    Un long métrage ambitieux et sombre, illustré par une belle bande originale et qui donne envie de s'intéresser à l'oeuvre de Jérome Ferrari, dont le livre est ici adapté.

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