Il y avait beaucoup de potentiel. C'est un concept très intéressant et la trajectoire générale du film, une ascension inexplicable vers la gloire qui finit en enfer, a du sens.
Mais ce sont les détails de réalisation, de montage et de jeu des acteurs qui ne sont pas tous à la hauteur. Cela manque trop souvent de subtilité. Le ridicule s'accumule juste un peu trop et de façon exagérée sur la tête du personnage principal. Exemple, la 'scène du pet'... Un seul aurait suffi et on aurait pu la couper là pour démontrer l'échec de Paul en amant crédible, sans pousser jusqu’à un second et en faire un moment pathétique.
Tout le film est comme ça, une bonne idée ou un superbe plan suivi de quelque chose de beaucoup moins subtil ou intéressant. C'est surtout dû à un manque de qualité de la part du réalisateur, car Cage est plutôt convaincant même s'il en fait parfois trop mais cela aurait dû être corrigé par la réalisation et le montage.
Le sujet du film est loufoque. Un homme, tout à fait normal, apparaît dans les rêves de nombreuses personnes et connaît, grâce à cela, un certain succès. Cette attention, qui lui est soudainement accordée, il l'a toujours recherchée. Elle lui fait du bien jusqu'à ce que celle-ci se retourne contre lui... La célébrité a ses côtés positifs comme négatifs, et d'un jour à l'autre, quelqu'un d'aimé peut devenir quelqu'un de détesté. C'est l'opinion publique qui décide. Le film démontre également comme la frontière entre la réalité et les rêves peut être fine. D'ailleurs, on constate que l'Homme qui se sent en danger peut avoir différents raisonnements/comportements irrationnels... D'un point de vue personnel, je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un film comique puisque le sort s'acharne, injustement, sur le personnage principal tout le long.
L'idée de départ est bonne, mais là où je m'attendais à un film focalisé sur le pourquoi et le comment, je me suis retrouver devant... Devant je sais pas trop quoi, en fait.
L'impression qu'il y a "quelque chose" avec ce film. Est ce que je suis passé a coté de ce "quelque chose", ou bien est-ce le film ? Je ne sais pas dire.
Il y a quelques scènes très sympas, très drôles. De bonnes idées. Des acteurs corrects. Le tout noyé dans un reste qui m'a paru long, sans enjeux, sans fil rouge.
L'idée de base est géniale, " comment un inconnu tout ce qu'il y a de plus banal s'invite dans les rêves de millions de gens et personne n'y comprendre rien ... mais voilà on s'ennuie ça tourne en rond et ça s'étire.
Paul Matthews (Nicolas Cage) est un scientifique raté qui végète dans une petite université où il enseigne sans passion la biologie. Sa vie bascule du jour au lendemain suite à un phénomène étrange qui lui attire une gloire soudaine. Une foule d’individus, plus ou moins proches de lui, le voient apparaître dans leurs rêves.
"Dream Scenario" repose sur un pitch délirant. C’est sa plus grande qualité. Hélas, c’est quasiment la seule. L’autre, bien sûr, c’est l’interprétation à contre-emploi de Nicolas Cage en quinquagénaire chauve, bedonnant et mal fringué [toute ressemblance avec l’auteur de ces lignes serait purement fortuite] qui aurait pu être l’une des plus grandes stars de son temps, du niveau d’un Jack Nicholson ou d’un Dustin Hoffmann, s’il n’avait gâché son talent dans une kyrielle de films dispensables.
Le réalisateur de "Dream Scenario" est norvégien. On lui doit "Sick of Myself", sorti en France le printemps dernier. Si je le mentionne, ce n’est pas pour étaler ma science ni pour recopier la notice d’IMDb. C’est parce que les deux films se ressemblent. Ils partagent un même pitch étrange – l’héroïne de "Sick of Myself" contracte pour attirer l’attention sur elle un eczéma monstrueux – et une même critique sous-jacente de nos sociétés contemporaines. L’un comme l’autre en effet ont un sous-texte politique : les réseaux sociaux et la visibilité qu’ils permettent produisent à la fois de l’anomie et de la surexposition. Pour le dire autrement : comme les zèbres qu’évoque Paul Matthews à ses étudiants, nous sommes tous tiraillés entre le souci de rester invisibles et le désir de sortir du lot.
Ce sous-texte là n’est pas sans intérêt. Mais il est un peu lourdaud. Et surtout, une fois décrypté, il n’y a pas grand chose à en tirer. C’était déjà le défaut de "Sick of Myself". C’est aussi le piège dans lequel tombe "Dream Scenario". Pour des motifs qui resteront obscurs – et que la logique peine à comprendre – la soudaine célébrité de Paul Matthews, qui flattait secrètement son orgueil et cautérisait les plaies ouvertes par les humiliations dont il avait longtemps été victime, se mue bientôt en vindicte populaire. Le héros devient paria. Le film raconte l’inexorable délitement de sa vie qui s’achèvera… en France. Mais j’en ai déjà trop dit !
Un homme ordinaire, professeur d'université, a la surprise de se retrouver dans les rêves de plusieurs de ses proches. Rapidement, le phénomène devient viral. Paul est reconnu comme une célébrité car tout le monde rêve de lui. Malheureusement, son alter ego onirique commence à avoir un comportement problématique : Paul devient la personne à abattre. En salle le 27 décembre.
spoiler: "Dream Scénario" part d'un concept original et franchement sympathique au premier abord : comment réagirait-on, au niveau sociétal, si tout le monde rêvait de la même personne ? J'ai beaucoup apprécié la première partie du film et notamment la sidération collective autour du phénomène, incompris mais médiatisé. Par contre, j'ai été moins séduit par le reste de l'intrigue. Les réactions dès lors que les rêves deviennent violents ne sont pas convaincantes et je jetterais toute la dernière partie au sujet des publicités dans les rêves, je ne comprends pas bien où le réalisateur souhaite en venir.
J'aimais le principe du film, un scénario assez original, mais je suis très déçu. Je trouve que la tournure n'est vraiment pas la bonne, il ne devient même pas attachant, ça en devient limite ridicule.. Dommage, je pense qu'il y avait un super potentiel à exploiter.. 2/5
Un Nicolas Cage au top de sa forme, mais une mise en scène un peu poussive qui empêche le film de réellement décoller. Dommage, le postulat de départ était vraiment bon.
Paul Matthews est un banal professeur d’université qui voit sa vie entièrement chamboulée lorsque, du jour au lendemain, il commence à apparaître dans les rêves de millions de personnes…
Le norvégien Kristoffer Borgli n’était pas passé inaperçu après son premier long-métrage de cinéma (Sick of Myself - 2022) et réitère l’expérience, celle de critiquer (et de se moquer) de notre société contemporaine à travers une fable grinçante que n’aurait pas renié Spike Jonze ou Charlie Kaufman.
Si la première partie est clairement la plus réussie, il n’en sera hélas pas de même avec la seconde qui part totalement en vrille, si bien que l’on finit inexorablement par décrocher. La réalisation quant à elle s’avère sans prise de risque et par conséquent, assez désolante (vu le contexte, il y avait clairement matière à faire dans le borderline). Mais tout cela n’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur un Nicolas Cage toujours aussi plaisant à l’écran, quand il ne cabotine pas grossièrement.