Un Nicolas Cage au top de sa forme, mais une mise en scène un peu poussive qui empêche le film de réellement décoller. Dommage, le postulat de départ était vraiment bon.
Un homme totalement banal habite les rêves puis les cauchemars des gens et passe du statut de coqueluche à imiter à paria à achever. Un film qui plutôt que d'aller d'un point A à un point B privilégie les chemins de traverse, porté par un regard malin et vénéneux sur notre société qui peut lever un pouce sur Facebook avant de le baisser dans le même élan dans une arène romaine. Nicolas Cage était l'acteur idéal pour ce rôle, voir même le seul.
Paul Matthews est un banal professeur d’université qui voit sa vie entièrement chamboulée lorsque, du jour au lendemain, il commence à apparaître dans les rêves de millions de personnes…
Le norvégien Kristoffer Borgli n’était pas passé inaperçu après son premier long-métrage de cinéma (Sick of Myself - 2022) et réitère l’expérience, celle de critiquer (et de se moquer) de notre société contemporaine à travers une fable grinçante que n’aurait pas renié Spike Jonze ou Charlie Kaufman.
Si la première partie est clairement la plus réussie, il n’en sera hélas pas de même avec la seconde qui part totalement en vrille, si bien que l’on finit inexorablement par décrocher. La réalisation quant à elle s’avère sans prise de risque et par conséquent, assez désolante (vu le contexte, il y avait clairement matière à faire dans le borderline). Mais tout cela n’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur un Nicolas Cage toujours aussi plaisant à l’écran, quand il ne cabotine pas grossièrement.
C'est le genre de film dont il vaut mieux ne rien savoir avant d'y aller. On est dans un fantastique décalé qui prend pied dans le plus routinier des réalismes. Alors que beaucoup de critiques s'étonnent du dénouement, il me semble cependant assez évident que le film n'est pas une "fable sur la société médiatique" mais une fable sur la cancel culture. Et que le système mis en place par les chandeleurs qui adulèrent ce qu'ils veulent désormais brûler est plus fasciste que ce qui existait au préalable. Même s'il a un ventre mou au milieu (la séquence avec les éditeurs et la stagiaire sont trop longues et caricaturales), le film reprend pied quand le positif devient négatif. Brillamment écrit, le film est porté par un Nicholas Cage des bons jours.
Super film l histoire me rappelle un peu kafka,on passe du réel à l imaginaire tout le long du film avec des scènes très drôle, le personnage principal est à prendre en dérision dès le départ,cet humour n est pas fait pour tout le monde.tres très drôle pour moi.
Une satire de la machine médiatique manipulatrice où l'on passe rapidement d'un scénario de rêve au cauchemar. une proposition bien trop déroutante et non frontale à laquelle il n'est aisé d'adhérer. Finalement l'ennui prend le dessus.
beaucoup de choses dans ce film à multiples thèmes et multiples mises en scènes le réalisateur à des choses à dire et à montrer on est un peu perdu à partir d'un moment, sans vrai continuum dans l'histoire, mais c'est sans doute voulu
on regarde la descente aux enfers, impuissant et trusté, obligé de constaté que dans une certaine société moderne vous êtes ce que les autres fond de vous, quitte à vous réfugier dans votre bulle pour vous défendre
La très bonne surprise : on se croirait ici chez Woody Allen, on croise là des fantômes échappés de chez Kubrick, avec des réminiscences de Michel Gondry. Mais cette comédie ambiguë ne ressemble finalement qu'à elle-même et derrière la fable, elle invite à nous poser de sérieuses questions. Un film à tiroirs réjouissant !