"Farang": Quand Xavier Gens nous offre un menu à la thaïe, épicé à souhait !
Sam, notre ex-détenu au passé aussi lourd qu'un cosplay de Thanos, se prépare à une réinsertion qui aurait fait passer la reconstruction de la Death Star pour une partie de Lego. Xavier Gens, le chef d'orchestre de ce méli-mélo franco-thaïlandais, nous balance dans une aventure plus intense que le dernier boss de Dark Souls. On pourrait penser que Sam aurait mieux fait de choisir un forfait tout compris à Saint-Tropez, mais non, il a choisi l'exotisme et les baguettes plutôt que le vin et le fromage.
Nassim Lyes, plus en forme que Mario avec un champignon super puissant, incarne Sam, un héros en cavale qui fait du John Wick un amateur de jeux de société. Notre détenu repenti va devoir sauver sa famille des griffes d'un méchant plus retors qu'un Rubik's Cube compliqué. Olivier Gourmet campe le big boss Narong avec plus de charisme qu'un Darth Vader en pleine séance de méditation. La Thaïlande devient alors le terrain de jeu où les règles sont simples : cogne d'abord, pose des questions après.
L'action est au rendez-vous plus souvent que le livreur de pizza chez Deadpool. Gens, inspiré par des années passées avec les experts de la castagne, livre des scènes de combat chorégraphiées avec une précision qui ferait passer une partie d'échecs contre un ordinateur pour un match de pétanque entre amis. Si vous pensiez que le héros allait passer son temps à philosopher comme Yoda, détrompez-vous : ici, les dialogues sont aussi tranchants qu'un sabre laser.
Lorsque la famille de Sam est menacée, notre homme se transforme en Rambo avec un accent français plus prononcé que celui d'un mime mangeant une baguette en plein cœur de Paris. Le film, aussi épuré qu'un code source bien commenté, ne s'embarrasse pas de fioritures narratives. Gens choisit la voie express, et ça tombe bien, car on est là pour les sensations fortes, pas pour un cours de philo.
Au final, "Farang" est une expérience viscérale qui te secoue plus fort qu'une manette de jeu en pleine partie de Mario Kart. Avec un budget plus modeste qu'une convention de cosplayers, le film parvient à rivaliser avec les superproductions hollywoodiennes. Espérons que cette incursion dans le monde de la série B à la française devienne contagieuse, comme une LAN party qui tourne à l'épidémie geek. Oubliez les discours moralisateurs, ici, on est là pour le spectacle, et Gens nous sert un cocktail explosif aussi délicieux qu'un plat épicé à la sauce thaïe.
En somme, "Farang" est à la filmographie de Xavier Gens ce que Pikachu est à Pokémon : un incontournable qui te file une décharge d'adrénaline. Alors, si tu veux du suspense, de l'action à gogo et des personnages plus badass que Chuck Norris en pleine crise d'ego, c'est là que ça se passe. Prenez place, attachez vos ceintures et préparez-vous à un voyage plus mouvementé qu'une partie de Twister à la fête foraine. Ça va secouer !
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