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François MARIUS
2 abonnés
3 critiques
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3,5
Publiée le 18 juillet 2024
Simple et efficace, il évite les clichés sur un fond pourtant vu, vu et revu. Je n'ai rien a ajouter mais pour valider ma note je dois joindre un commentaire de 100 caractères minimum. Je le conseille !
Très bon film emmené par une excellente Mia Goth (impériale depuis le début de la trilogie). « Belle » plongée dans le Hollywood des 80’s, entre strass et mochetés, et belle réflexion sur ce qu’est le métier d’actrice dans un milieu carnassier. Très bonne conclusion à ce qui ressort comme une des meilleure trilogie horrifique du cinéma et la meilleure depuis au moins 20 ans.
Un énième hommage a Hollywood après « Babylon » et « Once upon a time in Hollywood », cette fois ci version pulp et horrifique. Le film répond à la promesse initiale mais ne parvient pas à se démarquer davantage.
En 2022, Ti West et A24 nous ont offert deux films d'horreur phénoménaux nommés X et Pearl, j'étais donc impatient de voir MaXXXine (2024) cette année. Maintenant que j'ai vu le film, je peux dire sans l'ombre d'un doute que MaXXXine (2024) est une fin phénoménale à l'une des plus grandes trilogies de films d'horreur de l'histoire du cinéma !
Points positifs pour MaXXXine (2024) : MaXXXine est l'un des films les plus enivrants et stylés que j'ai vu dans le genre de l'horreur. J'adore la façon dont Ti West parvient à mélanger parfaitement les genres de l'horreur des années 80, du détective noir et du giallo italien. Les performances des acteurs sont toutes phénoménales, celles d'Elizabeth Debicki, Michelle Monaghan, Bobby Cannavale, Lily Collins, Giancarlo Esposito, Kevin Bacon et bien sûr Mia Goth. Cette trilogie X a sans l'ombre d'un doute cimenté les personnages de Maxine et Pearl en tant qu'icônes de l'horreur ainsi que Mia Goth en tant qu'actrice de premier plan pour les années à venir. C'est époustouflant que cette femme soit passée du remake de Suspiria de 2018 à la trilogie X, c'est quelque chose qui doit être applaudi. Et bien que la performance de Goth dans le rôle de Maxine soit loin d'être aussi bonne que sa performance dans le rôle de Pearl dans le film précédent, elle parvient toujours à vous faire vous soucier de ce personnage. Maintenant, je dirai que Maxine n'est pas du tout un personnage sympathique parce qu'elle ne se soucie que d'elle-même, mais Goth est si captivante dans ce personnage que vous finissez par l'encourager et c'est un témoignage des talents de Mia Goth. Le sang et les meurtres dans ce film, bien que moins bons que X, sont toujours phénoménaux, tout comme dans les deux autres films. Le mystère derrière l'identité de ce personnage de Night Stalker était brillant et m'a fait deviner qui il allait être. Et enfin, j'ai apprécié la façon dont ce film conclut parfaitement cette trilogie X, tout en laissant de la place pour un éventuel 4e film dans le futur.
Mixte pour MaXXXine (2024) : Je n'ai qu'un seul problème avec ce film et il est très petit dans l'ordre des choses. Une fois que l'identité du Night Stalker nous est révélée, cette personne devient un peu prétentieuse avec ce qu'elle fait. Cependant, je crois que ce personnage est censé être prétentieux et cela a fonctionné. Et même si c'était évident dès le début du film, j'ai quand même été pris au dépourvu par la révélation de ce personnage.
Dans l'ensemble, MaXXXIne (2024) est un très bon moment du début à la fin et ce ne sera certainement pas pour tout le monde, mais pour moi personnellement, j'étais tellement excité de faire ce voyage avec ces personnages et cela m'a enthousiasmé pour ce que Ti West et Mia Goth vont faire plus tard dans leur carrière parce que cette trilogie les a cimentés en tant que personnes à surveiller.
une conclusion correcte bien qu'en dessous du précédent opus. Le dernier film se cette trilogie souffre d'un certain manque d'enjeux puisque le twist final est très facilement prévisible dès le début du film. Néanmoins, les hommages au cinéma des années 80 et la colo sont superbes. certains scènes sont excellentes comme celles du scénario ou de la course poursuite dans les décors d'hollywood. Mon plus gros regret reste un manque certain de scènes horrifques et que Mia Goth porte encore une fois beaucoup le film sur ses épaules malgré un casting assez impressionnant. en somme une bonne conclusion à une saga inégale mais très intéressante.
Je sors de l'avant-première officielle du film avec Ti West qui était présent pour présenter brièvement son travail. Heureusement que ce dernier n'a pas eu l'idée d'organiser une Q&A avec son public (ce qu'il fait pour "Pearl" diffusé juste avant) car il n'aurait pas été déçu du retour du public. Les applaudissements étaient TRES timides à la fin de la projection, presque par complaisance tellement le film manque de substance. Passés les 15minutes d'intro assez inspirées et une première scène "horrifique" plutôt inattendue, le reste se déroule sans grande originalité ni tension. Le film n'a pas grand chose à raconter et Mia Goth semble presque s'ennuyer par moments. Le twist de révélation arrive alors et là... on vrille sur de la série Z grand guignolesque. La direction artistique est pourtant de qualité et le cast sonne juste (comme les précédents films). Mais visiblement, Ti West n'a pas su développer correctement son héroïne comme il avait su brillamment le faire avec Pearl. Du coup, on a du mal à s'attacher à Maxine et on peine à ressentir quoique ce soit pour elle contrairement là encore à Pearl qui suscitait une réelle empathie. J'en veux au créateur de cette trilogie qui n'avait pas le droit de finir sa saga de la sorte vu la réelle hype et les attentes de ses fans. Mia Goth ne méritait pas çà non plus.
Voici le dernier volet de la trilogie, aux velléités d’hommage aux slashers de différentes époques, entamée par Ty West avec « X » et continuée avec « Pearl ». La chronologie n’a pas été respectée, par volonté ou à cause d’une logique de production. En effet, « Pearl » se déroule dans les années 20 et est sorti en second, « X » prenait place au début des années 70 et avait pris l’affiche en premier tandis que celui-ci est placé au milieu des années 80 et sort donc en troisième. La raison semble aussi narrative puisque « MaXXXine » suit le seul personnage rescapé de « X » joué par Mia Goth. L’actrice (et accessoirement compagne du réalisateur) y jouait également de manière évidemment très grimée la septuagénaire psychopathe. Ledit personnage que l’on retrouve dans sa vingtaine dans « Pearl » ... encore une fois incarnée par l’actrice. La boucle est donc bouclée et on est presque content de voir que cet ensemble gagne en qualité de film en film, en tout cas si on prend en compte leur date de sortie dans le temps. « X », sorte de « Massacre à la tronçonneuse » chez les ploucs se voyait nanti d’une mise en route bien trop longue et molle pour véritablement marquer. De plus, on avait déjà vu bien plus fou et palpitant dans le genre même si le dernier tiers rattrapait un peu le niveau. « Pearl » se voyait plus comme un exercice de style à la fois bucolique et horrifique qui vibrait de la patine du cinéma muet d’antan ou brillait l’actrice. Mais, de la même manière, longueurs et manque de tension venaient parasiter le résultat traversé par des fulgurances de mise en scène et d’écriture. « MaXXXine » est bien plus captivant et gomme les carences de ses deux frères de bobine.
Les années 80 sont une décennie prompte à tous les fantasmes et la nostalgie qui va avec. Et West le sait et nous le rend bien. L’esthétique du film est belle à se damner. De la patine rétro de l’époque, avec ce grain de l’image ressemblant au séries B de cette décennie, en passant par les décors mythiques du Hollywood de cette époque, ici beaux à se damner, et aux costumes et maquillages tout est parfaitement rendu. La métaphore laissant entendre que ces collines avalent et recrachent tous ces comédiens venus tenter leur chance est similaire à celle de la mine et des mineurs du « Germinal » de Zola. Hollywood est ici encore une bête à dompter. Tout cela est bien rendu et on parle également de sujets très contemporains comme le féminisme, la masculinité toxique et le septième art en tant qu’industrie assassine. L’intrigue est plutôt bien ficelée avec ce tueur qui rode tandis que notre héroïne doit faire face à son passé (les conséquences de ses actes dans « X ») et une menace invisible. On pourra regretter une résolution de l’intrigue un peu faible et décevante et quelques seconds rôles sous-employés, comme le duo de flics composé de Bobby Canavale et Michelle Monaghan, mais rien de grave.
Cette aventure de cinéma peu commune, composée de ces trois films, à la fois différents et complémentaires mais aussi de qualité très variable, est à saluer et montre un auteur respectueux des canons du genre et fan de cinéma. Il manque aussi peut-être un peu de sang et de meurtres pour un tel film ici mais la beauté de l’image, le sens du rythme et la nostalgie de cette époque parfaitement retranscrite font le travail. Assurément le plus accessible des trois mais aussi le plus maitrisé et intéressant. Et Mia Goth montre toute l’étendue de son talent de manière différente dans les trois films avec beaucoup de brio.
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Vu en avant première, film hommage assez sympathiques au cinéma d’horreur / cinéma Hollywoodien des années 85. C’est bourré de référence, de lieux cultes, de reproductions de scènes, et donc assez divertissant de s’amuser à retrouver tout ses clins d’œil. L’image est soigné, la musique également, les décors également. Tout contribue à nous enfoncer dans un Hollywood en proie à la peur depuis que les journaux se sont emparés des meurtres du Night Stalker. Ti West va utiliser cette affaire et ce contexte pour bâtir l’histoire parallèle de son héroïne Maxine; qui comme tout le monde à Hollywood ne recherche qu’une chose; la gloire.