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Alexandre Mayet
11 abonnés
37 critiques
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3,5
Publiée le 5 juillet 2024
Vu en avant première, film hommage assez sympathiques au cinéma d’horreur / cinéma Hollywoodien des années 85. C’est bourré de référence, de lieux cultes, de reproductions de scènes, et donc assez divertissant de s’amuser à retrouver tout ses clins d’œil. L’image est soigné, la musique également, les décors également. Tout contribue à nous enfoncer dans un Hollywood en proie à la peur depuis que les journaux se sont emparés des meurtres du Night Stalker. Ti West va utiliser cette affaire et ce contexte pour bâtir l’histoire parallèle de son héroïne Maxine; qui comme tout le monde à Hollywood ne recherche qu’une chose; la gloire.
Un film court qui comme l'indique sa durée n'a pas grand-chose à dire si ce n'est de dénoncer de façon infantile les méfaits de la surconsommation de la télé et les valeurs puritaine desquelles elle nous détourne . L'actrice principale est moins hystérique que d'habitude. Des guest stars ( Kevin bacon par ex ) font leur apparition pour tenter de sauver les meubles de cet édifice vite oubliable.
Mia est exceptionnel dans ce film, qui reste le moins bon de la trilogie, mais reste très sympa pour son ambiance, sa bande son années 80. Le coté serial killer est trop survolé. Espérons revoir Mia très vite dans d'autres films !
Je n’ai pas vu Pearl donc pour moi Maxxxine n’est que la deuxième partie d’une duologie initiée par Ti West. Notre icône du X ayant fait ses preuves dans son domaine décide d’élargir son horizon d’actrice pour devenir LA star de la cité des Anges. Mais comme partout le patriarcat et la morale puritaine règnent. L’atmosphère des années 80 est particulièrement bien rendue et Maxxxine, idéalement incarnée par Mia Goth est certainement l’une des héroïnes les plus attachantes et « badass » qu’on ait vu depuis longtemps dans le cinéma de genre. Et puis si comme moi vous avez loué des VHS de films d’horreur dans les années 80, ne quittez pas la séance trop vite, sa dernière image aura pour vous le goût de la meilleure des madeleines de Proust.
Los Angeles, dans les années 80, Maxine Minx est une star de films X qui ambitionne de quitter le monde du porno pour le cinéma mainstream. Mais alors qu’elle décroche enfin le rôle de ses rêves et qu’un tueur en série traque les starlettes d’Hollywood, le sombre passé de Maxine ressurgit et menace de briser sa nouvelle carrière…
Et de trois ! Après le bluffant film-hommage aux slashers (X - 2022) et sa suite délicieusement macabre (Pearl - 2022), Ti West vient clore en beauté sa trilogie avec Maxxxine (2024) qui dresse un magnifique portrait d’Hollywood dans sa période 80’s. C’est à la fois un vibrant hommage, une lettre d’amour, ainsi qu’un portrait corrosif de l’industrie cinématographique de l’époque.
Ce qui bluffe en premier ici, c’est clairement la direction artistique. Des décors en passant par la photo, de la colorimétrie au grain de l’image en passant par les costumes, de la B.O., aux accessoires, le film transpire par tous ses pores les 80’s et fleure bon les VHS d'antan, bref, on croirait avoir fait un bon dans le temps.
Mais là où le bât blesse, c’est que le film fait sacrément défaut en comparaison des deux précédents films. On ne ressent jamais cette tension et cette générosité morbide que l’on pouvait ressentir, où est donc passée la folie furieuse qui régnait dans ces films ? Est-ce parce que ce film a bénéficié d’une plus grosse attention, d’un budget bien plus confortable et d’un casting plus conséquent ?
Après "X – Le film" et son préquel "Pearl", Ti West poursuit son exploration de l'univers sombre et fascinant de son héroïne avec "MaXXXine". Cette fois, l'action se déplace dans les années 80, où notre protagoniste, désormais star de films pour adultes, doit faire face à un tueur en série. Mais West ne se contente pas d'offrir un simple slasher ; il transforme son récit en une critique acerbe de l'industrie hollywoodienne, tout en parsemant son film de références élégantes aux maîtres de l'épouvante, notamment Hitchcock et son inoubliable "Psychose". Entre hommage cinéphile et satire mordante, "MaXXXine" oscille constamment, laissant le spectateur partagé entre l'appréciation d'une mise en scène savamment construite et la frustration d'une intrigue qui semble parfois s'égarer.
MaXXXine est donc l'opus le plus réussi de la trilogie de Ti West. Plus aboutie, plus ambitieuse, plus complète, cette conclusion qui respire les années 1980 est un superbe hommage aux films d'horreur de cette décennie. C'est violent et sans concession.
Les années 70 et sa vibe slasher pour X, puis rembobinage jusqu'à l'âge d'or Hollywoodien au sein d'une fable destroy avec Pearl, restait à faire les années 80 et son star-system dévorant. C'est chose faite dans ce MaXXXine, Ti West et sa muse Mia Goth en auront parcouru de la distance avec cette trilogie étrange (et imprévue). Cet ultime volet est de loin le plus ambitieux, avec un budget supérieur (on reste pourtant à 15 millions de dollars) et une envergure tout autre avec le Hollywood Boulevard d'antan reconstitué et une "visite" guidé dans des studios colossaux. Bigger than life, oui. Comme ce plan d'ouverture le suggère, rapetissant le personnage-titre à une taille de lilliputienne face à cet autre monde. C'est assurément le gros point fort de ce numéro 3, cette reproduction du grain et de la patine 80, avec son ambiance nocturne, moite et poisseuse. Et de jolies références visuelles ou stylistiques allant de Paul Schrader à De Palma, avec quelques échos à Chinatown avec de petits morceaux de Giallo. En prenant un peu de hauteur, il est indéniable que MaXXXine ferme la marche de manière cohérente avec X (qui le précède de 6 ans dans l'intrigue) et Pearl car on y décèle plusieurs fils conducteurs communs (les envies de luxe derrière l'usine à rêves, conservatisme écœurant et fondamentalisme religieux). Par contre, il est bien plus maladroit dans ce qu'il raconte et met beaucoup, beaucoup trop de temps à se trouver. Le cul entre plusieurs chaises - slasher, film noir et satire - le long-métrage a du mal à se dépatouiller. S'il réussit plusieurs séquences farfelues (la poursuite dans "la fausse ville"), il est difficile de les considérer autrement que comme les pièces séparées d'un tout chaotique. On ne manque pas de sujets de réflexions, mais les divers circonvolutions de l'intrigue paraissent incongrues eut égard à un propos assez plat. Mia Goth reste magistrale dans un rôle ambigu, ce qui la différencie grandement des "final girls" traditionnelles. Chez les seconds-rôles, c'est par contre assez faiblard, la plupart faisant plus office d'apparitions. Seul Kevin Bacon a un peu de substance mais le comédien est en roue libre complète. Une petite déception, mais cela n'entame en rien les qualités plastiques de MaXXXine et le talent de Ti West comme grand illusionniste.
Moins prenant, moins horrifique, moins captivant, cet opus est en-dessous des deux opus précédents mais reste agréable à voir. Très 80's et les plans sont beaux.
X m’avait amusé, je n’ai pas vu Pearl et Maxxxine m’a bien plu ! Un hommage crasseux et maîtrisé aux bis des 70’s avec une atmosphère remarquable et une héroïne habitée et solaire parfaitement tenue par une Mia Goth accrocheuse à souhait. C’est glauque, bien sanglant et le scénario est bien plus consistant que pour X. Certes c’est parfois un rien long mais le moment est agréable dans l’ensemble.
Clairement le volet le plus abouti de la trilogie de Ti West au niveau formel, avec son ambiance "slasher 80's et coulisses du cinéma", que n'aurait pas renié Argento ou De Palma.
Mia Goth y est toujours aussi convaincante en actrice obsédée par la célébrité et traquée par son passé.
Dommage que le scénario, à l'image des 2 précédents volets («X» et «Pearl»), manque toujours un peu d'entrain et d'intérêt pour vraiment m'immerger dans le film comme il faudrait. 6,5/10.
Pour clôturer ce projet de trilogie, Maxxxine bénéficie d'un budget conséquent et d'atouts certains. Avec de nombreuses références cinématographiques, T. West propose une mise en scène maîtrisée et une plongée dans les thrillers glauques des années 80. En revanche, le scénario pêche par des faiblesses et un certain grand guignol, M. Goth manque de nuances.
Après X (sorti en salles en 2022) et Pearl (sorti uniquement en VOD en 2023), Maxxxine est le troisième volet de la trilogie conçue notamment par Ti West (scénariste, réalisateur et producteur) et Mia Goth (actrice principale et productrice). Une trilogie qui excelle dans l'art du pastiche. Ce troisième volet est un petit bonheur d'exercice de style vintage, délicieusement eighties. Décors, lumières, réalisation, BO sont tirés au cordeau, avec, en prime, de nombreux clins d'œil et références cinéphiliques, notamment au cinéma de Brian De Palma et au giallo. Le scénario pastiche aussi, habilement, les scénarios des polars-thrillers-films d'horreur de l'époque, en lançant serial killer et détective privé dans les rues de Los Angeles ; il montre par ailleurs l'envers du décors hollywoodien (dans une mise en abyme ironique et caustique) et continue à développer quelques thèmes fondateurs de la trilogie (puritanisme, féminisme). Ce scénario est émaillé de dialogues souvent incisifs et drôles, servis par Mia Goth qui porte assez génialement le film sur ses épaules. Bref, c'est malin, jubilatoire, efficace, quasi parfait dans son genre... jusqu'à la dernière partie du film, malheureusement moins subtile et un peu vite expédiée.
Après les deux excellentes surprises que constituaient X et Pearl, Ti West clôt sa trilogie avec Maxxxine. Après l’horreur et l’ironie macabre à l’esthétique des années 50, le cinéaste décide cette fois de s’orienter plutôt vers le giallo tout en continuant à se référer clairement à Psychosespoiler: (le film se déroule même en partie dans les décors du Bates Motel aux studios Universal) . Le résultat est plaisant à suivre mais est nettement moins marquant que les deux premiers volets. Mia Goth est toujours excellente (même si sa composition est moins mémorable que dans Pearl) et on apprécie de retrouver Kevin Bacon. Cependant, si on a vu X et Pearl (ce qui n’est pas une obligation), cette fin de trilogie peut décevoir un peu car elle en est le volet le plus faible.