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chemistra
1 critique
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1,0
Publiée le 9 août 2024
C'est l'histoire d'un film qui révère le cinéma, qui parle de cinéma, dont les personnages font des films et rêvent obsessionnellement de faire du cinéma, qui se déroule à Hollywood sur des plateaux de tournage de cinéma... mais incapable de faire lui même du cinéma et même d'être un film. C'est prétentieux en plus d'être mauvais : à fuir !
Maxine c'est exilé à Los Angeles pour sa carrière d'actrice mais son passé et surtout ses traumatismes qu'elle a subi avec son père et ce qu'elle à subit sur le tournage t'il y a moins 6 ans son toujours présent. Maxxxine est devenu une icône mais à quel prix.
Conclusion du triptyque mené d'une main de maître par Ti West et porté par la majestueuse Mia Goth, MAXXINE est la conclusion risquée mais essentielle. Une suite plus profonde sur ses thématiques tout en étant parfois plus sadique que ses prédécesseurs. Le réalisateur nous plonge dans une Amérique aux années 80 écarlates, où Mia Goth brille telle une véritable Star. Être une star est l'un des propos du film. En effet, Maxine souhaite être la nouvelle étoile montante d'Hollywood et être reconnue pour autre chose que son travail dans la pornographie. Le traumatisme est aussi questionné mais traité légèrement en annexe. Hollywood et années 80 obligent, le réalisateur s'amuse en insérant beaucoup de références à la culture populaire. En conclusion, Ti West et Mia Goth ont tous deux proposés, durant cette trilogie, le meilleur de leurs travaux.
Avec son ambiance pop eighties, son ton savoureusement grindhouse, ses élans gores délicieusement vintage, sa folie permanente, son scénario à la dramaturgie bien plus dense et solide que la plupart des films de genre, MAXXXINE va bien plus loin que le simple petit film de genre pour se muer en grand cinéma où le drame, le thriller, le polar noir, la comédie décalée et l’horreur cohabitent avec une grâce et une aisance folle.Mia Goth livre à nouveau une super performance.Elle est habitée et rend sa Maxine Minx à la fois touchante, fascinante, inquiétante et déjantée.
Los Angeles, dans les années 80, Maxine Minx est une star de films X qui ambitionne de quitter le monde du porno pour le cinéma mainstream. Mais alors qu’elle décroche enfin le rôle de ses rêves et qu’un tueur en série traque les starlettes d’Hollywood, le sombre passé de Maxine ressurgit et menace de briser sa nouvelle carrière…
Et de trois ! Après le bluffant film-hommage aux slashers (X - 2022) et sa suite délicieusement macabre (Pearl - 2022), Ti West vient clore en beauté sa trilogie avec Maxxxine (2024) qui dresse un magnifique portrait d’Hollywood dans sa période 80’s. C’est à la fois un vibrant hommage, une lettre d’amour, ainsi qu’un portrait corrosif de l’industrie cinématographique de l’époque.
Ce qui bluffe en premier ici, c’est clairement la direction artistique. Des décors en passant par la photo, de la colorimétrie au grain de l’image en passant par les costumes, de la B.O., aux accessoires, le film transpire par tous ses pores les 80’s et fleure bon les VHS d'antan, bref, on croirait avoir fait un bon dans le temps.
Mais là où le bât blesse, c’est que le film fait sacrément défaut en comparaison des deux précédents films. On ne ressent jamais cette tension et cette générosité morbide que l’on pouvait ressentir, où est donc passée la folie furieuse qui régnait dans ces films ? Est-ce parce que ce film a bénéficié d’une plus grosse attention, d’un budget bien plus confortable et d’un casting plus conséquent ?
Hommage au cinéma des années 80 (on pense à De Palma constamment), mais aussi à tout le cinéma à travers une multitude de références, le troisième opus de Ti West est aussi un film de genre assez classique, mêlant effets horrifiques (en mode grand-guignol inoffensif) et thriller / slasher.
De ce gloubi-boulga qui pourrait être indigeste, le réalisateur fétichiste parvient à tirer une oeuvre enlevée et plaisante, qui ravit le spectateur ludique que je suis. Il y a, dans l'amour que West semble porter au cinéma de série B (et Z), un enthousiasme communicatif qui n'est pas sans rappeler un certain Quentin T (l'extrême virtuosité en moins).
Une autre clé qui fait tenir le film debout est la prestation de Mia Goth, héroïne psychotique, martyrisée et badass de cette ballade sanglante et réjouissante. La muse du réalisateur (déjà héroïne de ses deux premiers films) est formidable en actrice très "physique", fascinée par le succès et l'opportunité de quitter son métier d'actrice porno.
A réserver aux amateurs éclairés de second degré cinéphile (ou de premier degré déjanté).
J'attendais beaucoup de MaXXXine dont l'intrigue policière dans le hollywood des années 80 donnait envie or, comme c'était déjà le cas pour X, l'emballage est mieux réussi que le film. Non pas que MaXXXine soir ratée mais Ti West ne fait finalement rien d'autre qu'une jolie petite série B à l'esthétique vintage. C'est bien réalisé, Mia Goth y est formidable mais l'ensemble, avec se références appuyés aux gallo et aux films poisseux de type Hardcore de Schrader, demeure assez mécanique. Le dénouement de l'intrigue est intéressant mais aurait mérité un traitement plus nuancé. Il y a quelques belles scènes qui prouvent que Ti West pourrait réaliser un grand film de genre si ses référence étaient mieux digérés. On en ressort forcément un peu déçu comme si on avait vu la première ébauche d'un grand film sur hollywood .
Une plongée dans les années 80 qui joue avec les codes de l’époque, du gore, de la série Z, pour livrer un thriller féministe déroutant mais assez jouissif. La réalisation est minutieuse et Mia Goth envoûtante.
Je ne savais pas que c'était une suite, mais en me renseignant sur les précédents films avant, cela ne m'a pas vraiment gêné dans la compréhension du film. Petit thriller aux allures horrifiques, j'ai plutôt bien apprécié l'histoire et l'ambiance des années 80. Tandis que Maxxxine tente de percer en tant qu'actrice, un sérial killer sévit à Hollywood et ne tue que des femmes actrices, proche de l'entourage de cette dernière. Mia Goth s'en sort bien, confiante et sûre d'elle, quelques scènes gores assez sympa, et un scénario entraînant jusqu'à la fin. Certes, il y a quelques allures de série B, mais qui font plus sourire que souffler. Bonne découverte.
Bon je n'ai pas vraiment apprécié les deux premiers volets de la trilogie "Maxine", réalisée par Ti West, que je trouve assez oubliable, surtout "X" puisque "Pearl" se démarque un peu de par son univers visuel que j'apprécie pas mal (mais que je trouve néanmoins toujours aussi chiant car conventionnel). J'étais malgré tout curieux de découvrir ce troisième opus, qui est la suite directe de "X" puisque l'on retrouve Maxine dans les années 80 à Hollywood qui essaye de percer dans le milieu en se détachant de son image d'actrice porno. Dans un même temps, la ville est en proie à un tueur en série. Si le premier film faisait ouvertement référence à "Massacre à la Tronçonneuse" avec son atmosphère moite et son ambiance crasse, c'est ici le slasher des années 80 qui est à l'honneur mais pas que puisque nous avons aussi de grosses références au giallo (notamment dans la mise en scène avec les gros plans sur les gants en cuir cette omniprésence de sexe etc.) et plus particulièrement à "Six femmes pour l'assassin" dans l'accoutrement du tueur. Et pour le coup, ce ne sont pas des références gratuites car même si par exemple une scène montre les décors de "Psychose II" (assez jouissif d'ailleurs), ce n'est pas que du fan service, ces décors auront une certaine importance à un moment dans le film. De plus, le réalisateur a enfin réussi à rendre son histoire captivante, ce qui n'était, pour moi, pas le cas avec les deux précédents volets qui avaient une esthétique très originale mais qui restaient très creux dans le fond. C'est notamment grâce à diverses références au polar et film policier des années 80 qui apportent ce côté thriller et enquête et qui aliment ainsi réellement l'histoire et ne sont pas juste là pour faire joli. Ici, nous avons l'esthétique très 80's qui parle encore beaucoup même si cette nostalgie est très vite passée de mode et surtout, encore une fois, ce n'est pas juste opportuniste, on ressent vraiment une volonté de la part du réalisateur de représenter ces années-là car il y a une connaissance et un amour du cinéma de genre derrière. De plus, on peut enfin ici explorer le personnage principal, creuser ses angoisses etc. au lieu de rester en surface comme dans "X". Concernant le casting, on retiendra bien évidemment surtout Mia Goth qui peut décidément se fondre dans n'importe quel rôle et puis nous avons également entre autres Kevin Bacon, parfait dans le rôle de ce privé un peu crasseux et corrompu. "MaXXXine" n'est donc pas le meilleur film d’horreur de l'année mais reste en tout cas le meilleur de la trilogie de Ti West !
Dès la scène d'ouverture où Mia Goth déclame son texte en sanglotant devant l'objectif, on sent l'actrice imprégnée par la détermination et l'ambivalence de son personnage."MaXXXine" nous plonge dans l'univers des eighties où une jeune starlette du X veut percer dans un cinéma plus classique. Les cinéphiles y verront de multiples références à des acteurs ou des films de série B (hormis le fameux motel de "Psychose"). Pour ce qui est du côté horrifique, c'est assez gore, dans l'esprit des films de l'époque. Ti West termine sa trilogie avec les honneurs en ratissant même le public allergique au genre thriller/épouvante, mais bâcle un peu la scène finale.
Dans le dernier volet de la trilogie de Ti West rendant hommage aux slashers des années 80, tout semble d’époque : les vêtements, les coupes de cheveux, les belles voitures, les placements produits et surtout les décors ! De plus, ce métrage est ultra référentiel quant au cinéma d’exploitation : Dario Argento, Brian De Palma, Abel Ferrara, Roman Polanski et même Alfred Hitchcock sont, entre autres, plus ou moins cités. Toutefois, en dehors de cet apparat de luxe, « MaXXXine » n’a pas grand-chose à raconter. Son scénario est classique voire parfois prévisible dans son déroulement. Et même s’il mélange divers genres et créé une atmosphère maîtrisée, il n’offre pas de véritables surprises contrairement à son prédécesseur « Pearl » beaucoup plus original. Et ce n’est pas le dernier acte, particulièrement embrouillé, révélant l’identité et les motivations du tueur qui va relever le niveau d’un film pourtant nanti d’une actrice impeccable (la sublime Mia Goth) et qui se veut une belle photographie du monde Hollywoodien de l’époque avec sa censure, ses puritains face à la montée du cinéma porno et la difficulté d’en sortir ! Au final, ce troisième opus est quelconque et semble arriver un peu tard malgré de belles intentions !
J’avais adoré « Pearl », j’ai trouvé « X » sympathique ; « MaXXXine » n’échappe à une note générale plus basse que grâce à sa photographie et à Mia Goth.
Le génie de « Pearl » semble donc n’avoir été obtenu que grâce au premier confinement et à l’empreinte laissée par celui-ci (c’est en effet durant cette étrange période que Ti West a écrit le scénario du « prequel »). C’était dérangeant, inventif, magnifique, oppressant, jouissif. Pearl était la Joker du confinement, coincée dans un enfer aux allures du magicien d’Oz.
Que dire de ce dernier « volet » sinon qu’il n’a rien de bien positif sinon son héritage (et les nombreux hommages qu’il fait aux années 80) ?
Film hybride, décalé et aux multiples références, MaXXXine s'intéresse aux tentatives d'une actrice du X à obtenir le principal rôle d'un navet hollywoodien. Situé dans les années 80, cette oeuvre s'inspire à grandes louches des univers de Brian de Palma (Body Double) et de David Lynch (Mulholland Drive). Plutôt réussi et assez drôle, MaXXXine peine toutefois à trouver sa propre identité et finit par être une pâle copie de vrais chefs d'oeuvre.