J’ai vu X à sa sortie, je m’attendais à bcp plus trash mais le film était sympa. Puis on m’a parlé de pearl il y a 2 semaines, je n’avais pas suivi le projet de Ti West et sa trilogie. Je l’ai regardé avec intérêt, au milieu du film je me suis dit « c’est quoi ce film ultra coloré et musical ? C’est de l’horreur ça ? » Pour finalement une fois terminé me rendre compte de la noirceur du personnage et apprécier le film à sa juste valeur. Derechef je me délecte d’aller voir Maxxxine et ainsi clôturer la fameuse trilogie ! La bande-annonce me parle de 1985, le traqueur de la nuit, le monde underground de L.A à cette époque (ruelles sombres sordides blindées de fumée qui sort des plaques d’égout, etc…)
Je m’empresse d’aller le voir ce maxxxine ! Et bien… C’est un grand non. Il ne se passe rien, il n’y a pas de fil conducteur, ça ne décolle jamais, Maxine est ennuyeuse, on sent d’ailleurs qu’elle s’ennuie elle-même. Et je parle même pas de la fin ridicule et des punchlines après la révélation. Totalement ridicule. Kevin Bacon est tout aussi ridicule dans son rôle absurde qui n’a ni queue ni tête. On ne s’attache à aucun personnage, à part 2 giclées de sang, le film n’est clairement pas flippant, ni même dérangeant. Une bien triste conclusion. Et c’est dommage car l’ambiance générale de 1985 est bien retranscrite, mais c’est tout en fait. Oui c’est tout.
Même si décors et BO nous ramènent dans les années 80, cela ne suffit pas à sauver cette vraie-fausse série B avec son scénario qui tient sur un timbre posté.
Volontairement outrancier et décomplexé dans sa violence et ses effets, Maxxxine clôture plutôt bien la trilogie. Le film se veut comme un hommage peu subtil et grossier du cinéma de Brian de Palma, en reprenant notamment son esthétique, mais c’est loin d’être désagréable. Mia Goth est encore une fois sublimée par la caméra de Ti West, c’est définitivement sa muse.
Le thème, l'intrigue, du vu et revue, pas mémorable. Le moins captivant de la trilogie que j'attendais avec enthousiasme, d'où cette grande déception, je le rapprocherai d'un très mauvais film de Abel Ferrara type "the driller kille"r bien qu'il n'est pas grand chose à voir où "New York deux heures su matin ".
Dès les premières minutes on perçoit et on comprend que Maxine/Goth a grandi, évolué et a surtout gagné en assurance et en expérience. De victime elle est devenue une femme indépendante et forte, qui sait ce qu'elle veut et "prête-à-tout" pour réussir. Outre la superbe reconstitution d'époque, le réalisateur-scénariste s'applique à nous plonger dans l'époque en ajoutant du grain à l'image et en usant d'effets visuels raccords avec les années 80 avec de l'hémoglobine de différentes textures et des plans très symboliques du genre. Le cinéaste instille une tonne de références très eighties mais aussi, de façon aussi aussi simple qu'efficace, des références cinéma de Theda Bara à "Psychose" (1960) en passant par les films de De Palma, le Giallo ou William Lustig. Le film est un thriller horrifico-satirique qui évite l'écueil facile de l'érotisme voyeur et bon marché pour osciller entre série B et série Z, ce qui aurait pu être caricatural mais Ti West assume jusqu'au bout pour en faire un hommage ciné décomplexé. La réussite de ce film donne encore plus de valeur aux deux premiers films pour en faire sans doute la trilogie la plus fascinante de ces dernières années. Site : Selenie.fr
Malgré un saut sympathique dans l'univers des années 80 ( photo, décors, costumes et BO impéccable), l'histoire sorte de florilège de scènes gore tel un thriller série B sorties à la même époque, qui rendra bien nostalgique ceux qui comme moi l'ont vécu, mais l'humour noir est mise en scène avec trop de légèreté pour créer une vrai tension d'un grand thriller (d'où les mauvaises critiques). L'ambiance m'a plu et un vrai charme ressort de la projection. Fun et Sexy comme une bonne vieille cassette VHS.
je suis très déçu de cette suite, malheureusement rien ne va, la mis en scène est vraiment mauvaise, l'histoire est vraiment poussif et il ne ce passe pas grand chose, on s'ennuie fortement, bref.....dommage
Film pour cinéphiles amateurs de séries Z horrifiques avec une belle dose de slasher! Son éducation rigide et puritaine, doublée d'une exigence extrême de réussite, la fait dériver vers le monde de la nuit et l'immoralité et la violence : la fin justifiera les moyens. Trop d'extrême ridiculise le propos : spoiler: le père est vraiment un taré, le faux détective est trop violent, la scène préparant l'exorcisme est ridiculement mise en scène, les toilettes sont très sales ,... Trop c'est trop!
Maxxxine n'est clairement pas le film d'horreur que nous pouvions espérer mais une formidable déclaration d'amour aux studios Hollywoodiens doublé d'un excellent thriller de série B dans la lignée des grands classiques du genre des années 80. La dernière très bonne surprise d'une trilogie impeccable qui marquera durablement les carrières du réalisateur Ti West et de son actrice Mia Goth. De quoi clairement espérer un quatrième opus et plus encore. [Lire la critique complète sur Freakingeek.com]
Très bon film emmené par une excellente Mia Goth (impériale depuis le début de la trilogie). « Belle » plongée dans le Hollywood des 80’s, entre strass et mochetés, et belle réflexion sur ce qu’est le métier d’actrice dans un milieu carnassier. Très bonne conclusion à ce qui ressort comme une des meilleure trilogie horrifique du cinéma et la meilleure depuis au moins 20 ans.
« Je n'accepterai pas une vie que je ne mérite pas. » Troisième volet de la trilogie de Ti West, "MaXXXine" est la suite de "X" avec Maxine, star du porno, qui rêve de plus grand et de faire carrière dans le cinéma traditionnel. Un rêve entravé par un passé qui la hante et qui ne veut pas la lâcher... Après les années 70 et 30, le réalisateur nous plonge désormais dans les 80s avec une immersion dans le monde du cinéma et d'Hollywood alors que l'industrie est perturbée par un tueur en série. Le rendu de l'époque - l'ambiance, le style, le cadre, l'habillage - est formidable, par contre l'histoire est très classique et finalement sans surprise. Alors que le passé et le présent, mais aussi la fiction et la réalité, s'entrechoquent, j'attendais une pirouette scénaristique pour donner une autre dimension à l'histoire, mais cela n'arrive jamais. "MaXXXine" n'est pas l'œuvre la plus réussie de la filmographie de Ti West, mais ça reste un film solide, stylé et bourré de références qui se suit avec attention et plaisir.
Avec toute la hype qu'il y a autour de cette trilogie, j'ai lutté pour aller jusqu'au bout. Déjà que le premier volet grandguignolesque m'avait donné l'impression d'un grand gâchis d'acteurs mais avec des moments gore-drôles, le second se prenait plus au sérieux et m'a ennuyé, ce troisième additionne tous les défauts des deux autres en y ajoutant du vide.
Mia Goth commence très fort avec une audition face cam où elle montre qu'elle est vraiment capable de très bien jouer un personnage. Et Ti West abandonne cette qualité pour se consacrer à un film sur un serial killer dont l'histoire est inintéressante au possible. Les métaphores lourdingues (plus on gravit les échelons à Hollywood et plus on devient tordu, le thème freudien de "tuer le père"...) cumulent les maladresses d'un tout petit réalisateur qui pourtant a le vent en poupe. Et que dire des rôles mal écrits et vite expédiés de Kevin Bacon, Michelle Monaghan et Bobby Cannavale ? Une honte. En revanche pour Simon Prast qui fait des grimaces de série B, là, on prend le temps. A fuir !
Belle atmosphère au cœur du Hollywood malsain des eigthies pour ce "Maxxxine" (suite directe du formidable "X" de Ti West) et troisième volet de sa trilogie. Photographie et décors très soignés, casting impeccable ! Moins puissant que ces deux prédécesseurs (particulièrement "X"), néanmoins le film offre une bonne conclusion à ce triptyque.