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Hollywood-Biographer
205 abonnés
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3,0
Publiée le 16 janvier 2024
Sofia COPPOLA évoque de façon intense et émouvante l’idylle entre Elvis et Priscilla. Elle brosse de la protagoniste un portrait où se dessinent à la fois les souffrances intimes de la femme et la force de la compagne du King face au destin : Cailee SPAENY, portée par son modèle, en est l’interprète idéale et convaincante. Elle est impériale et sa composition avec Jacob ELORDI donne à voir une émotion puissante et intime. « Priscilla » est un anti-biopic fascinant et mélancolique.
Le service de modération retoque mon commentaire qui n'est semble t'il pas dans le "ton" du site, une sorte de censure... soit je vais développer : je me suis profondément ennuyé devant un scénario qui est d'une vacuité insondable contenant moins d'informations historiques qu'un article de Voici, Gala ou au mieux Paris Match Ce pauvre garçon déjà bien drogué qui ne parvient pas à honorer cette pauvre fille amoureuse transie et soumise jusqu'à un mariage poussif autant que tardif ; voyons dans quelle catégorie cette mauvaise série b peut se cataloguer : un biopic ? Un égo psychodrame ? Le tout filmé en catimini par une caméra presque voleuse comme si l'auteur voulait revisiter l'histoire ou nous faire croire à un scoop ! Je sais, c'est très mal vu de dire que la réalisatrice ne mérite pas , par ce dernier opus les tresses de lauriers que la presse "spécialisée " lui décerne ....on est pourtant bien loin de son Marie Antoinette .... encore que... ça aussi doit pouvoir se discuter : en mémoire de quoi mon étoile unique pour ne pas me montrer franchement plus désagréable .
Le film nous plonge dans la réalité de la femme d'un mythe, une personne idolatré mais qui malheuresement caché beaucoup de noirceur. Le film coupé en diverses scènes représentant les instants de vie de Priscilla, abordant une emprise amoureuse, montrant une nouvelle facette du "King" qui est très peu connu, étant un artiste remarquable, mais qui a pas toujours était un bon mari pour sa compagne . Les scènes découpés en divers moments m'ont fait un peu relacher le film, on est plongé dans les vices et le mal-être de Priscilla mais cela devient ennuyeux, comprenant bien ce qui découle de son ressenti à elle, cette image magique et splendide qu'elle posséder sur lui, devenant cauchemar, je pense que on aurait pu couper certaines scènes qui démontre les même choses, réduisant le film, cela aurait eu le même impact sur le spectateur et on aurait tout aussi bien compris la peine éprouvé par Madame Presley . Le film reste sinon très bon, le choix des scènes maquantes sont très prenante, les acteurs qui au début m'ont un peu refroidi, m'ont agréablement surpris, le choix des musiques qui tourne autour des anées 50 nous mette encore plus dans l'univers, le choix des décors est très typiques et propre à l'époque de Elvis. Une position poignantes d'une femme qui par amour est passer outre de beaucoup d'actions malsaines de la part de son mari .
On adore Sofia Coppola mais là elle s'est bien plantée peut être parce que PP est productrice aussi? Film insipide, sans rythme , sans mystère. Elle a évité l'écueil du Colonel Parker qu'on ne voit pas et c'est tant mieux mais tout tourne en rond, les scènes se repètent sans fin et finalement Priscilla Presley ne nous est qu'à peine sympathique.
Les critiques seront toujours elogieuses pour Sofia Coppola qui fait ce qu’elle fait toujours, et qui le fait si bien, un film tendre sur un sujet amer, la captation de la douleur lancinante des prisons dorees. Mais ce n’est pas suffisant, on sent un manque, une attente, une langueur comme dans la vie de Priscilla. C’est bien sur le point du film… mais si elle est l'otage de la vie d'Elvis, nous sommes les otages de Priscilla. On a l’impression d’un biopic « de commande » pour la principale intéressée qui tient à raconter son histoire d’une icône prête à être béatifiée, telle une sainte.
A vu « Priscilla » de Sofia Coppola. 1h53 de vacuité totale. Un enchainement de scènes courtes et vides de dramaturgie pour illustrer le quotidien d'un vide abyssal de deux personnages vide de toute lumière (c’est une façon pudique de dire que les deux personnages qui nous sont montrés sont totalement idiots). Elvis a 24 ans quant il tombe amoureux en Allemagne d’une gamine de 14 ans, Priscilla. De retour à Memphis dans sa magnifique cage dorée, Graceland, Elvis joue à la poupée Barbie-Priscilla en choisissant ses tenues, ses coiffures, son maquillage quand lui même est le jouet de son père et de son imprésario Le Colonel. Le film esquisse tout juste le personnage principal dont on ne sait rien, dont on ne devine rien… Pas un plan n’est déjà vu dans de nombreux films et pour la plupart dans les propres films bien plus inspirés de Sofia Coppola. Il y a un manque total de cinéma dans ce long métrage qui n’est qu’illustration (belles images, beaux costumes, belle bande sonore, belles perruques, belles couleurs…) tout comme le sont les magasines pour teenager que lit Priscilla au bord de sa piscine ou dans son lit. Elle se déplace de l’un à l’autre en talon aiguilles sur des kilomètres de moquettes tellement épaisses que c’est une gageur que d’arriver à bon port sans s’être fait une ou plusieurs entorses… là est à peu près la seule tension scénaristique du film. N’ayant eu aucun droit sur la musique du chanteur, Sofia Coppola nous présente un jeune homme qui ne danse pas, qui ne chante pas et sans ses deux « pouvoirs magiques » il ne reste à l’écran plus qu’un manipulateur à moitié crétin, ingurgitant des médicaments à longueur de journée et par conséquent totalement cyclothymique. C’est certain ça relativise un mythe mais c’est trop peu pour imprimer l'image. En attendant de jours meilleurs Priscilla s’ennuie, s’enquiquine, languit, s’embête, se barbe, s’emmerde, se fait chier… tout comme le spectateur. Le temps passe au grès des changements de coiffure de l’actrice principale et l’on se dit que commencer l’année aussi mal cinématographiquement ne peut que donner de l’espoir aux prochains films que je verrai qui ne peuvent assurément être aussi vide que celui-ci.
Un contre-champs au film de Baz Luhrmann, qui ne lui arrive pas à la cheville. Un métrage sur Priscillia, femme d'Elvis Presley est un biopic somme toute à fait classique, même un peu trop. Avec un esthétique épuré mais trop simple, le film se contente de raconter bêtement l'histoire de leur rencontre jusqu'à leur séparation. Comparé à Elvis de 2022, il n'y a aucune idée de mise en scène intéressante ou encore d'éléments marquants dans le film. Dommage quant l'on connaît la renommée de la réalisatrice, qui nous délivre un sympathique film mais sans plus. Le trait est grossièrement marqué sur leurs différences d'âge, certes très élevé, trop élevé, mais sans jamais montrer quelque chose d'originale. Dommage...
Le cinéma de Sofia Coppola a souvent eu un effet anesthésiant sur moi et le biopic est l'un des genres cinématographiques que j'aime le moins. Autant dire que ce n'était donc pas gagné d'avance.
La reconstitution des années 50 et 60 est réussie. La photographie est très belle et l'on se laisse volontiers séduire et envelopper par ces images vaporeuses, aux couleurs passées.
Cailee Spaeny s'en sort remarquablement bien. Elle incarne parfaitement la résilience et la patience dont Priscilla Presley a dû faire preuve pour faire en sorte que sa relation avec le King perdure. Pour autant, l'on regrette que le film se contente de dérouler sa biographie plutôt que de réellement s'intéresser à sa psychologie.
À ce titre, il est une nouvelle fois bien dommage qu'un biopic se contente de raconter et donc de paraphraser la vie de son personnage plutôt que de problématiser son propos en choisissant un angle particulier ou une période précise pour mieux appréhender son sujet et permettre véritablement au spectateur de s'interroger, au lieu de se contenter de faire défiler sous ses yeux tout ce qui est arrivé au personnage sur une période de vingt ans ou plus.
D'autant plus que, Sofia Coppola n'étant pas la reine des transitions et le montage du film n'étant pas une grande réussite, la réalisatrice a bien du mal à gérer les ellipses et à faire s'enchaîner de manière fluide les (trop) nombreux évènements de la vie de son héroïne qu'elle souhaite aborder (Priscilla qui annonce sa grossesse à Elvis --> scène suivante : Priscilla qui perd les eaux et part à la maternité --> scène suivante : Priscilla qui pouponne --> scène suivante : Priscilla et sa fille agée de 2 ou trois ans maintenant... Et toujours les mêmes questions qui reviennent : quel est l'intérêt ? qu'est ce que le film cherche à nous dire à ce moment-là à part dérouler les pages d'un album photo de famille ?).
Au final, un film qui n'est pas déplaisant à regarder mais duquel on fait vite le tour et qui ne marquera pas les esprits, en tout cas pas le mien.
Film très plat, creux, lent... et sans aucune saveur ou émotion. On ne comprend pas vraiment le message, j'ai eu le sentiment que les scènes voire même le scénario n'étaient pas vraiment aboutis. Très grosse déception pour mon premier cinéma de l'année !
Entre Marie-Antoinette et les quatre sœurs de « Virgin Suicide » , Sofia Coppola reprend l’image de la « pauvre petite fille riche » dans sa maison de poupée pour donner cette fois pleinement la parole à Priscilla Presley qui relate dans sa biographie sa vie personnelle avec la star adulée dans le monde entier. Comme elle n’a jamais pu le suivre sur les plateaux de tournage ( le cinéma est alors son activité majeure ) la réalisatrice s’en tient au stricte huis clos d’une vie privée dans laquelle l’adolescente peine à s’affirmer face à un homme de dix ans son aîné. C’est une version féminine, à charge, qui écorne sérieusement l’image de l'acteur-chanteur, et tente de remettre à niveau celle d’une épouse en quête de légitimité. Dans sa mise en scène bienveillante, lisse et redondante, Sofia Coppola prend fait et cause pour la dame qui se la joue à-priori très perso. A l’image, Cailee Spaeny tient parfaitement son rôle et décroche un juste Prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise. Le reste est bien plan-plan Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Les décors sont soignés, les deux interprètes sont beaux, mais on s'ennuie. Elvis Presley est dépeint comme un homme immature, ce qu'il était sans doute,passant son temps à s'amuser avec les copains ( jeux dans la piscine , parties de ballon..) à vouloir que sa petite poupée Priscilla soit toujours présente à la maison, même quand il est absent ( elle doit maintenir "la flamme du foyer ") , soit habillée à son goût, n'ait pas de besoins sexuels ; il repousse souvent ses marques de désir. Quant à Priscilla, on sent qu'elle va se rebiffer mais on aimerait la voir plus forte. Le seul moment où elle m'a émue, c'est lorsque leur petite fille, après une séance de photos de famille, court se réfugier dans les bras de sa nourrice ; Elle a a alors un regard triste. Dans la version de Sofia Coppola, le manager ( le fameux colonel qui avait un rôle si important dans le biopic de Baz Luhrmann) n'apparaît jamais, il est seulement au téléphone. Priscilla ne l'aurait pas croisé ? Bizarre. Tout celà est filmé avec soin mais sans rythme . Quant à la bande son, Sofia Coppola n'ayant pas eu les autorisations, on n'entend pas Elvis chanter. A la fin du film, j'ai pensé que j'aurai moins perdu mon temps en écoutant un de mes CD, car même si je ne l'écoutais pas dans les années 60/70, j'ai appris, au fil des années, à aimer sa voix et le rythme de ses chansons.
Le récit d'un passage à l'âge adulte pour une adolescente enfermée dans une relation et une vie choisie mais qui vont s'avérer décevantes, le tout dans une très belle et soignée reconstitution des années 60. Un film typique de Sofia Coppola, dans lequel on observe le quotidien d'une adolescente désoeuvrée qui cherche sa place dans un monde qui n'est pas le sien. Peu de personnages existent réellement en dehors de Priscilla et Elvis, sans doute pour accentuer la dépendance de l'héroïne et son isolement, mais cela laisse l'impression qu'il manque quelque chose à ce récit, pour réellement comprendre les conséquences de cette relation et la difficulté à s'en émanciper.
Avec Priscilla, on retrouve à coup sûr l'univers de Sofia Coppola : images léchées, décors soignés, costumes élégants... Tout dégage un caractère irréprochable, un je-ne-sais-quoi de propre sur soi. A l'arrivée, cette histoire d'une adolescente piégée par une immense vedette capricieuse s'étend sur près de deux heures. C'est beaucoup trop long !