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Goéland
27 abonnés
132 critiques
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3,5
Publiée le 9 janvier 2024
Comme son titre l’indique, le film est centré sur Priscilla Beaulieu et plus particulièrement sur la période comprise entre sa rencontre avec Elvis, en Allemagne, au moment où il faisait son service militaire, en 1959, et la rupture du mariage en février 1972. Quand ils se rencontrent, Priscilla a 14 ans, Elvis, 24. Il est beau, attentionné, elle lui rappelle le pays. Elle est séduite, il a de la tendresse pour elle mais il va l’isoler, en faire un objet, l’entraîner dans ses errements. Sofia Coppola filme Priscilla, remarquablement interprétée par Cailee Spaeny, avec finesse et empathie. Priscilla surmonte ses humiliations avec intelligence et réussit à s’extraire de la prison dorée où Elvis l’avait enfermée. Elle doit partir car Elvis et elle menaient des « vies parallèles », elle n’était plus qu’une comparse pour lui. Le film est intimiste, peu spectaculaire, loin du bruit et des délires de « Elvis » de Bazz Lurhmann mais intéressant en ce qu’il montre un certain « envers du décors ». La réalisation est soignée, l’image est sophistiquée, la bande-son excellente malgré l’absence de chansons d’Elvis. Jacob Elordi a la grande classe, les deux acteurs principaux sont au même niveau, étincelants.
Bof bof j'attendais mieux de ce biopic Elvis n'est pas Elvis trop grand en taille Priscilla hyper godiche soumise Amour à 14 16 ans c'est difficile à accepter tout de même Envoi de Priscilla aux USA C'est inimaginable en 2024
Si c'est l'histoire de Priscilla qui a un côté un peu dramatique, et malgré une musique permanente, c'est loin d'être l'histoire d'Elvis Presley, et encore moins de sa musique. Peut-être car je ne connais pas son histoire musicale, est-ce seulement au début de sa notoriété, Un film sympathique
Sofia coppola montre une nouvelle fois qu'elle sait rendre chaque plan comme une photographie, dans un style propre à elle. Cependant on est cette fois ci très loin de virgin suicides ou de lost in translation car pricilla est un bon film mais qui laisse un sentiment qu'il manque quelque chose, d'insatisfaction à la fin de la séance. Le film est bon, beau, mais sans aspérité.
J'ai rarement vu un film aussi froid, aussi clinique. Pas l'ombre d'un sentiment ne transpire à aucun moment. Sofia Coppola se contente de filmer des instants de la vie de ce couple célèbre comme votre voisin s'entête à vous montrer ses films de vacances dont vous n'avez strictement rien à faire. Evidemment, raconter une partie de la vie d'Elvis sans entendre une seule de ses chansons pourrait déjà passer pour un handicap (les propriétaires des droits musicaux ont refusé l'utilisation de ses chansons) mais à la limite on pourrait se dire que c'est un parti-pris qui se veut intéressant. Mais passer deux heures à répéter quasiment la même séquence, c'est vraiment beaucoup demander. Le film se traîne sans la moindre tension, sans la moindre implication, sans le moindre point de vue. Il regarde ses personnages comme on regarde le film, en se demandant quel intérêt ils peuvent bien avoir. Et encore il ne se pose même pas la question. C'est un film réalisé par un fonctionnaire des impôts. Circulez il n'y a rien à voir, c'est comme ça et pas autrement. Alors pour meubler l'ennui le spectateur peut se poser des questions, ça peut aider à passer le temps. Comment des parents ont pu laisser une enfant de 14 ans entre les mains d'Elvis ? Pourquoi la réalisatrice mélange les tubes de l'époque avec des reprises totalement anachroniques ? Pourquoi Priscilla ne bronche jamais face à l'attitude insupportable d'Elvis……Et ainsi de suite, autant de questions qui si elles avaient été posées dans le film auraient peut-être pu le rendre intéressant.
"Priscilla" en compétition l'an dernier à la Mostra de Venise est un drame biographique qui se regarde. En effet la réalisatrice Sofia Coppola signe son retour au cinéma en évoquant la jeunesse de Priscilla Presley et sa rencontre avec Elvis Presley, saluons la performance de la jeune Cailee Spaeny (prix d'interprétation à la Mostra de Venise) bien accompagné par la star montante Jacob Elordi, dans un biopic élégant parfois envoutant mais aussi ennuyant et trop classique à mon goût.
Belle découverte de l'actrice Cailee Spaeny qui est très juste dans le rôle de Priscilla, femme ayant comme fardeau le King. Film cruellement réaliste et très dur qui décortique, sans surprises, une réalité qui n'est peut être pas révolue. Un bon biopic.
Un film d'une totale vacuité, à l'image du mariage entre Priscilla et Elvis. Ce serait une réussite si l'ennui ne nous gagnait pas sans pitié ni empathie. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/01/priscilla-de-sofia-coppola-vain-et.html
Sofia Coppola sait filmer les petites filles abandonnées. Et elle le fait de mieux en mieux, radicale et sensible, sans aucun apprêt ou séduction (pas d'érotisation de la détresse, pas de suspens sur la frustration et la satisfaction du désir, pas de voyeurisme...). spoiler: La distance que la réalisatrice instaure, toujours juste, avec un montage au cordeau, permet de faire circuler le désir entre une adolescente et un homme, puis ressentir un terrible ennui de couple, et, enfin, nous saisir d'émotion quand la petite fille, devenue femme, décide d'abandonner le petit garçon génial roulant des mécaniques en combinaison à paillettes : "And so I'll go, and yet I know / I'll think of you each step of the way / And I will always love you...". C'est très beau.
Priscilla Beaulieu est une jeune collégienne de 14 ans, vivant en Allemagne avec ses parents, qui se retrouve invitée a une soirée chez Elvis Presley. Celui ci âgé de 24 ans et star du rock mondialement connu, remarque la jeune fille. Priscilla est assez réservée, elle n’a pas de vie sociale. Comparé a Elvis qui lui est très entourés, connu dans le monde et avec un tempérament de feu. La star insista pour revoir la jeune fille plusieurs fois. Ils passent quelques mois ensemble jusqu’à que ce dernier doivent rentrer aux États Unis. La collégienne vulnérable tombe complètement sous son charme et attend indéfiniment des nouvelles d’Elvis. Finalement la star lui propose de venir chez lui, Priscilla vas vivre une vie d’attente et d’ennui caché dans l’ombre de son compagnon.
Pour son film, Sofia Coppola s’inspire du récit « Elvis et moi » écrit par Priscilla, qui est également la productrice déléguée du film. On a ici un grand écart avec le film Elvis de Baz Lurhmann qui était dynamique, qui nous faisait aimer Elvis et son énergie. Tandis que là on se retrouve dérangé par son comportement manipulateur. Priscilla est un film au rythme lent mais il permet de nous montrer les aspects de la relation et comment elle l’a vécu. Ses sentiments sont bien mis en valeurs et on ressent le poids de l’ennuie et du manque qui lui pèse. Les doutes et les troubles d’Elvis envers sa compagne sont subtilement ajoutée ce qui rend d’autant plus le film attrayant. Mais ce que je reprocherais c’est qu’on ne ressent pas d’intensité vis a vis de leur liaison ça reste plutôt monotone. L’emprise d’Elvis sur la jeune fille prend très bien place et la réalisatrice nous le fait ressentir tout au long du film avec des actes ajoutés de manière astucieuse.
Cailee Spaeny joue a la perfection son rôle et sa performance est imposante. On s’attache rapidement a son interprétation. Jacob Elordi qui fuse dans différents rôles, interprète très bien les traits de la rock star et à une ressemblance avec la véritable personne.
Le long métrage est très bien réalisé, très subtile mais manque de profondeur.
Un film plutôt vanté par la critique et, à juste titre : le vécu de la femme d'une icone de la chanson des années 1960, Elvis Presley dont elle s'éprend alors qu'elle n'a que 14 ans. Dès lors, sa vie de jeune fille bascule dans un enfermement où elle n'existe qu'au travers des caprices et désirs de la star. Peu à peu, cependant, elle s'émancipe de cette tutelle pesante. Sophia Copolla propose ici un portrait de femme muselée et de poupée disponible entre les mains d'un homme capricieux et lui-même soumis aux affres du succès à perpétuer. Un excellent casting.
Quel est l intérêt de ce film ? C est lent c est mou .. le personnage est tellement sans consistance.. femme soumise je ne comprends pas pourquoi avoir fait un fil sur elle ..
Faire un film sur une femme qui s'est gavée d'argent sous emprise, est indécent pour toutes les femmes (et les hommes) qui ont vécu quelque chose de similaire .... sans l'argent. Un ennui mortel. Je suppose que la réalisation a voulu faire un film aussi ennuyeux qu'une partie de la vie de Prescilla. Non, vraiment, on (je) ne vais pas au cinéma pour voir la détresse d'une oie blanche privilégiée. Elvis était un chanteur abruti génial. Elle une simple idiote. Pas de quoi en faire un film.