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estellemu
6 abonnés
24 critiques
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4,0
Publiée le 17 février 2024
Le film de Coppola vient nous plonger dans le quotidien de Priscilla Presley, la femme d’Elvis où on retrouve un quotidien monotone et presque triste, une jeune femme effacée et un message fort, L’esthétique du film avec sa mise en scène, ses costumes, son casting et sa musique forment un ensemble très harmonieux. Pour en revenir au casting, Cailee Spaeny et Jacob Elordi passent au grand écran et le choix est très réussi. Une très belle découverte pour commencer l’année signée par la grande Sofia Coppola et le studio A24.
Sofia Coppola sait filmer les petites filles abandonnées. Et elle le fait de mieux en mieux, radicale et sensible, sans aucun apprêt ou séduction (pas d'érotisation de la détresse, pas de suspens sur la frustration et la satisfaction du désir, pas de voyeurisme...). spoiler: La distance que la réalisatrice instaure, toujours juste, avec un montage au cordeau, permet de faire circuler le désir entre une adolescente et un homme, puis ressentir un terrible ennui de couple, et, enfin, nous saisir d'émotion quand la petite fille, devenue femme, décide d'abandonner le petit garçon génial roulant des mécaniques en combinaison à paillettes : "And so I'll go, and yet I know / I'll think of you each step of the way / And I will always love you...". C'est très beau.
Drôle d’époque, drôle de film !!! C’est le portrait d’une jeune fille soumise qui va se libérer . Terrible histoire d’amour pour Priscilla Beaulieu: celle d’aimer une légende du rock . On voit son emprise sur priscilla( la différence d’âge n’arrange évidemment rien ) , ses infidélités, sa cour, ses démons, son naufrage dans la drogue Elvis n’est pas présente sous son meilleur portrait , proche d’une fin tragique.. film un peu lent mais quand même intéressant
J y suis allée par curiosité car fan d elvis dans ma jeunesse. Film ennuyeux et insipide. A part les décors et costumes qui donnent une touche peps et rock au film, le reste est d une tristesse. Pourquoi cette différence de taille avec Elvis ??? Une métaphore peut être. L actrice est fade et ne dégage rien et Elvis apparaît comme un débile. Bref je suis ressortie de ce film très déçue.
Le récit d'un passage à l'âge adulte pour une adolescente enfermée dans une relation et une vie choisie mais qui vont s'avérer décevantes, le tout dans une très belle et soignée reconstitution des années 60. Un film typique de Sofia Coppola, dans lequel on observe le quotidien d'une adolescente désoeuvrée qui cherche sa place dans un monde qui n'est pas le sien. Peu de personnages existent réellement en dehors de Priscilla et Elvis, sans doute pour accentuer la dépendance de l'héroïne et son isolement, mais cela laisse l'impression qu'il manque quelque chose à ce récit, pour réellement comprendre les conséquences de cette relation et la difficulté à s'en émanciper.
Un film bouleversant et émouvant. On prend en pitié ce personnage féminin qui nous touche et nous émeut. Il était nécessaire d'avoir ce film et Mme Coppola l'a réalisé à merveille. Des plans magnifiques nous plongent dans une ambiance pesante, la musique est prenante. La comédienne est fabuleuse dans ce rôle ! Point négatif sur la fin, qui m'a laissée en suspens, un vide et dont je m'attendais à être comblée.
très déçu. Film lent, mou. On sent que la réalité a été édulcorée. La drogue n'apparaît que sous la forme de gentils cachets qui font dormir ou qui réveillent. Et dans son lit le couple regarde la télé gentiment.
Priscilla, le dernier film de Sofia Coppola est une reconstitution fidèle de la relation entre Elvis Presley et Priscilla Beaulieu du point de vue de la jeune femme, qui était nécessaire à mon sens et aurait pu être réussi. Le film dispose d'une belle esthétique, les décors sont fidèles à la réalité et toutes les tenue portée par les différents personnages sont très agréable à découvrir. Cependant j'ai ressenti une impression de regarder une bande annonce étirée en 1h50, le scénario est plat, il ne se passe pas grand-chose exceptée dans les grandes lignes et le dialogues sont franchement mal écris, peut être étais ce une volonté de Sofia Coppola pour nous faire ressentir l'absence et l'impossibilité de la communication au sein de ce couple mais c'est franchement désagréable, on a presque envie de secouer les acteurs pour qu'ils nous en disent plus au lieu de se regarder dans le blanc des yeux à quasiment chacune des scènes partagées. Le film ne raconte donc rien et est très répétitif, Priscilla qui se balade dans une grande maison, Elvis qui refuse de coucher avec Priscilla, Elvis qui prend des médicaments, Priscilla aussi. On a un peu l'impression d'être pris pour des imbéciles : au bout de la troisième fois, on avait compris, merci ! Au-delà de ça le film est parfois brouillon surtout pour ceux ne connaissant pas l'histoire du King et le jeu d'acteur est souvent imparfait. Je suis peur être passée à côté mais je suis surtout déçue par ce film qui sur le papier avait l'air franchement intéressant.
Bien filmé certes mais ennuyeux comme la vie de la "pauvre"Priscilla. Beaucoup de personnages gravitent autour d'elle et surtout autour de sa star de mari mais aucun n'arrive à surnager.On n'arrive à s'attacher à aucun d'eux. On en est donc réduit à des dialogues entre un macho bas de plafond et une pauvre gamine sans aspérité.C'est peu et donc faible malgré un certain talent pour la mise en scène.
Très décu par ce film sans saveur, Sofia Coppola nous avait habitués à une subtile impertinence, ici tout est plat, certes les reconstitutions historiques sont extrêmement bien faites, lorsqu'on compare aux images d'archives on ne peut que saluer le travail technique, mais Elvis manque cruellement de sel, à tel point qu'on se demande bien pourquoi cette jeune fille tombe éperdument amoureuse, ensuite tout est très prévisible, lisse, linéaire. Dommage que tous ces beaux efforts n'aboutissent qu'à cela.
Priscilla. Biopic sur Priscilla Presley la femme d'Elvis. On comprend très rapidement que cette relation toxique devait s arrêter pour elle. Trois étoiles.
Avec Priscilla, on retrouve à coup sûr l'univers de Sofia Coppola : images léchées, décors soignés, costumes élégants... Tout dégage un caractère irréprochable, un je-ne-sais-quoi de propre sur soi. A l'arrivée, cette histoire d'une adolescente piégée par une immense vedette capricieuse s'étend sur près de deux heures. C'est beaucoup trop long !
Basé sur les mémoires de Priscilla Presley sorties en 1985, Le film est à l’exact opposé de ce que pouvait être le Elvis de Baz Luhrman sorti il y a deux ans. Autant Elvis était un biopic bourré de trouvailles narratives, extrêmement nerveux, et très rock ‘n’ roll dans l’esprit, autant, ce film se révèle très académique, se contentant de raconter platement les choses telles que Priscilla vécues et telles que les raconte.
Et malheureusement pour nous, il ne se passe pas grand-chose de bien passionnant dans la vie des deux tourtereaux, interprétés par deux acteurs (Cailee Spaeny et Jacob Elordi) qui ont tous les deux le charisme d’une endive.
De ce que l’on savait, ou que l’on pouvait imaginer de leur vie de couple, à savoir l’emprise d'Elvis sur son épouse, ou encore l’ennui que pouvait ressentir Priscilla dans sa prison dorée de Graceland, où elle passait son temps à attendre le retour de son mari, Sofia Coppola n’apporte rien en terme de point de vue.
Et nous, spectateur, comme Priscilla, on attend… on attend que le film démarre, qu’il se passe enfin quelque chose d’un peu singulier dans ce scénario bien plan-plan. Et quand arrive enfin le générique de fin on se dit : quoi c’est tout ?
En voulant se démarquer de l'Elvis de Baz Luhrmann, Sophia Coppola livre un biopic bien fade. Visuellement très léché, le film ressemble à un long et soporifique roman-photo sur papier glacé. Si la jeune actrice dans le rôle principal est assez convaincante, Jacob Elordi campe un Elvis soupe au lait et capricieux, sans aucun charisme, très loin de la flamboyante prestation d'Austin Butler, à qui il est impossible de ne pas le comparer. Le scénario présente un Colonel omniprésent mais invisible et aucune chanson du King au générique ! Quant au prétendu empowerment de l'héroïne, il est bien timide. Tout ça pour ça, il y a de quoi être un peu déçu.
Priscillia n'est pas un film, mais un somptueux reportage sur papier glacé type Paris Match. Pendant prés de 2 heures, le spectateur feuillette la vie d'une femme objet, receptacle des déséquilibres, angoisses et perversions de LA star du Rock. La vie monocale et sous surveillance d'une femme soumise, qui finira toutefois par quitter un jour sa cage dorée. Filmer l'ennui, même somptueusement, est toujours un piège pour un réalisateur, car cet ennui est trés contagieux.