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    Taxi Driver
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    1 130 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Ce film est assûrément dans mon top 10 et le meilleur que j'aie vue de Scorcese jusqu'à ce jour. Robert de Niro est une révélation et ô combien j'étais contente lorsque j'ai vue dans le générique d'ouverture: Musique: Bernard Hermann!
    thiboy
    thiboy

    23 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2010
    Tout d’abord il faut reconnaitre que Taxi Driver est un pur chef d’œuvre, devenu au fil des années un film culte qui a inspiré de nombreux cinéastes, le film demeure à ce jour un des plus cyniques et violents des films de Scorsese qui montre une Amérique hanté par les démons de la guerre du Viêt-Nam et Taxi Driver est donc une visite dans les rues d’une ville où règne cette ambiance d’enfer dont le chauffeur nous renvoie aux images un peu reluisante. Ce film a la première personne nous emprisonne dans la vision de Travis et on trouve donc un personnage qui essaye de rencontrer l’amour avec une fille de bonne famille qui aide pour la campagne politique, on retrouve aussi une prostitué mineure et une scène de vengeance assez difficile à voir. Le film n’est donc pas à mettre entre toutes les mains, mais tellement beau à voir, cela permet de découvrir deux talents qui font encore aujourd’hui parler d’eux par les films qu’ils réalisent ou dans lesquels il joue. Robert de Niro est donc tout nouveau et nous offre un personnage blessé et marqué par la guerre. Martin Scorsese nous montre déjà les thématiques qui lui sont chères et qui ne cesseront de jalonner sa filmographie, et une fois encore le réalisateur trouve sa source et son inspiration dans les basses classes sociales mais sans pour autant avoir un parti pris pour eux et donc envers son personnage.
    Le réalisateur traite donc de manière frontale une certaine violence naissante dans les rues de New-York, violence ordinaire latente mais très présente dans la vie du personnage, il nous force à nous émerger (aider aussi par le fait que le film soit raconté à la première personne) dans la vie restreinte de Bickle on y trouve ainsi des références précise à l’univers du cinéaste Robert Bresson (dont le scénariste Schrader s’est dit s’en approcher, comme le régime de pain trempé dans l’eau-de-vie qui remplace la scène de tremper dans le vin afin d’éviter le cancer...
    critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
    Florent B.
    Florent B.

    71 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2020
    Un bon vieux taxi jaune circulant dans les rues glauques et glaciales d'un New-York magistralement filmé. Une veste d'un vert dépouillé et des lunettes cachant un inquiétant et énigmatique Robert De Niro. Dès les premiers plans Scorsese nous plonge dans un univers étouffant et violent. Bien entendu depuis le temps on ne présente plus Taxi Driver et sa célèbre réplique, maintes fois copiée et parodiée, mais il est toujours bon de rappeler à quel point un film peut marquer les esprits. Un chef d'oeuvre qui se renforce année après année.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2010
    Il vaut mieux tard que jamais pour voir un excellent Scorsese. Je comprends aujourd' hui le mythique "you're talking to me" de De Niro que pratiquaient certains de mes enfants!!
    quelle façon blufante et angoissante de filmer NY depuis l'intérieur d'un taxi. Le récit en voix off complète l'incapacité de Travis/RdeN à parler aux autres, à échanger ses sentiments. Il y a du voyeurisme à la Hitchcock, de la folie à la Shining, des relents et la violence du Vietnam. Une bande son parfaitement en ligne avec la mise en scène.
    La symbiose entre Scorsese et son acteur préfére (de l'époque) est totale.
    DVD fév 10 - VO
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Réalisé dans la foulé de "Mean Street", "taxi Driver" marque une étape importante dans le cinéma de De Niro, influencé ici par Peckinpah (la scène finale) et les grands classiques des films noirs des années 30 et 40. Maîtrisée de bout en bout, cette descente aux enfers offre à De Niro un rôle d'une exceptionnelle épaisseur en interprétant un ancien du Vietnam aliéné par sa solitude et sa lente déshumanisation. Un pur chef-d'oeuvre.
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Taxi Driver est un film que j'affectionne depuis que j'ai 10 ans. J'ai toujours aimé le style très lent et l'atmosphère très glauque de ce film. Quant à Scorsese et à De Niro, ils prouvaient déjà que le cinéma était leur domaine de prédilection.
    Quant au final, il est inoubliable car sa violence excessive lui donne toute sa puissance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2009
    Un trés bon film avec De Niro. L'ambiance devient parfois glauque, mais le scénario est prenant.
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2018
    Un chef d'oeuvre de Martin Scorsese. Robert DeNiro incarne un homme torturé , dense et complexe. La toute jeune Jodie Foster interprète une prostituée avec brio.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2011
    Nous, vous et moi, savons que ce film a été réalisé par Martin Scorsese et que le personnage principal est interprété par Robert de Niro, mais certains d'entre vous ne savent peut être pas que ce film a été écrit par Paul Schrader.
    Le film raconte la vie peu palpitante de l'insomniaque et sociopathe Travis Bickle qui, rentré du Viet Nam, cherche un travail. Il décide de devenir chauffeur de taxi la nuit dans la sinistre ville de New York. Et comme il le dit "des moches idées" lui traversent l'esprit.
    Taxi Driver n'est pas un film qui laisse indifférent: soit on aime, soit on déteste. L'histoire s'inspire en grande partie de la vie de Paul Schrader (le scénariste du film): dans les années 70, son mariage vola en éclat, il divorça de sa femme, il vivait dans un appartement miteux et parfois dormait dans sa voiture en ruine.
    Toute cette misère finit par le conduire à l'hôpital pour son hygiène déplorable. Là bas, il fit le point sur son expérience vécue et se rendit compte qu'il n'avait parlé à personne depuis des semaines, voir des mois. Pendant cette période, une sorte de rage le rongeait; et dans un élan de catharsis il écrivit Taxi Driver, en un temps record.
    Ce scénario intéressa Scorsese, alors réalisateur inconnu, mais il ne pu réaliser le film qu'en 1975.
    La réussite du film vient du fait que Martin Scorsese, Robert de Niro et Paul Schrader étaient sur la même longueur d'onde. Martin Scorsese captura parfaitement, avec sa caméra, toute la folie de Travis Bickle; Paul Schrader apporta sa contribution en donnant ses propres vêtements à Robert de Niro, qui lui s'appropria le rôle Travis et improvisa sur le tournage (la scène "c'est à moi que tu parles?" en est le plus célèbre exemple et reste l'une des répliques les cultes du cinéma).
    Bien sûr le reste de l'équipe du film fit un travail d'orfèvre: la photo granuleuse de Michael Chapman, la musique jazzy de Bernard Hermann (dernière composition puisqu'il mourut après avoir terminé sa partition), les effets spéciaux de Dick Smith qui choquèrent pendant plus de 35 ans, les cinéphiles, la censure et Romero pour le réalisme de sa violence.
    En ce qui concerne les acteurs, il n' y a rien à redire: Harvey Keitel joue un mac défoncé et violent, Cybil Sheperd interprète une parfaite bourgeoise coincée et Jodi Foster interprétant une prostituée mineure est bluffante. Ces acteurs et actrices sont remarquables.
    Mais il faut saluer le travail de Paul Schrader, Robert de Niro et Martin Scorsese a compris l'essence du scénario et adopte sa réalisation du point de vue Travis Bickle. Ainsi sa réalisation suit l'antihéros déambulant dans les rues crades de New York (pas glamour pour un sous), la ville est livrée à la violence, la misère et à l'immoralité.
    Mais grâce à la mise en scène, Travis Bickle se dévoile à nous: il est sociopathe, plein de pulsions meurtrières, autodestructeur. Il fonctionne comme une bombe à retardement et qui, quand elle explose, provoque un vrai carnage.
    Pour rendre Travis plus tordu, Robert de Niro lui donne une démarche, des expressions de dégoût et de haine (voir raciste). Et comme l'a dit Paul Schrader, Travis Bickle est un paradoxe: entretenir son corps mais mal se nourrir, avoir une petite amie mais l'emmener dans les lieux les plus sordides de la ville, tenter d'assassiner un candidat à la présidentielle et être acclamé en héros pour avoir sauvé une fille.
    Taxi Driver n'est pas un film qui caresse le spectateur dans le sens du poil, au contraire il est antipathique, violent, immoral, glauque, sombre et pessimiste. Et pourtant en 1976, le film fut un énorme succès, et remporta la palme d'or.
    Taxi Driver est un TRES GRAND FILM dont nous devons accepter la crasse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2008
    Avec une musique jazzy et une caméra savante, le réalisateur parvient à rendre le moche beau. Le film et l'interprétation du tout jeune Robert De Niro démontre combien la solitude peut être dangereuse et comment elle peut conduire à la folie. C'est aussi une démonstration de l'immensité de la décadence (Harvey Keitel en maquereau pourri, Jodie Foster en pute de 12 ans...). Un film captivant.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2009
    Grand chef d’œuvre de toute la cinématographie c’est évident, et pourtant jusqu’à présent je n’avais pas été impressionné plus que ça par ce que j’avais vu de Scorsese. « Taxi driver » est le genre de film qui concentre une infinité d’interprétations possibles, c’est un une immersion clinique impressionnante, et magnifiquement mise en scène, dans la subjectivité d’un homme sombrant dans la folie, le reflet d’une époque, la fin des années 70, marquée par la déliquescence des idéaux contre-culturels, et la montée du nihilisme et du néo-conservatisme. Scorsese donne à voir toute la pathologie d’un pays et d’une époque, et un New York sans doute disparu. Trente ans plus tard c’est toujours pertinent.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le meilleur film de Martin Scorsese pour moi. Dénonciation de la guerre du Viêtnam, Taxi Driver est aussi un film sur un homme confronté à la violence quotidienne permanente qui craque le jour où il voit une prostituée de seulement quatorze ans (magnifique Jodie Foster). Robert De Niro est fantastique dans ce rôle d'homme brisé qui s'improvise justicier. Sa voix nous berce tout le film tout comme la musique de Bernard Herrmann qui, bien qu'extradiégétique, est telle que l'on n'imagine pas le film sans elle. La vision de New York la nuit, un New York pourri, misérable, violent, renforce le caractère désespéré de ce film. N'oublions pas l'interprétation de Harvey Keytel en proxénète violent et démago. Un très grand film.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Je viens de revoir Taxi Driver et franchement, quel classique ! Sans doute le meilleur film de Scorsese : une vision noire de New York, violente et cruelle dans laquelle on se sent tout de suite mal à l’aise. La photographie sombre et les plans très resserrés accentuent cette sensation de malaise et il est impossible de rester de marbre devant ce Robert De Niro terrifiant, qui représente à lui seul les faces sombres du mode de vie américain : la solitude, le surmenage, la violence banalisée… Bref, un film très glauque mais toujours aussi glaçant à voir, avec une montée en puissance qui s’achève sur une scène jouissive et culte. Je ne peux que vous recommander.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    14 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    New-York, la nuit. Univers sombre, sale, violent, peuplé d'huluberlus et de détraqués en tous genres, mais aussi des autres, ces "normaux" majoritaires non gravés dans la mémoire car il y a le reste. Et Travis. Ancien marine reconverti comme chauffeur de taxi, il arpente les rues de cette ville qui ne dort jamais, colorée d'une véritable vie nocturne, et d'excès. Seul. Toujours. Parallèle frappant avec sa vie psychique et sentimentale, sa profession est celle d'un marginal qui cherche à échapper aux démons qui sommeillent en lui et l'empêchent de fermer l'œil. Deux ans avant l'extraordinaire "Voyage au bout de l'enfer", dans lequel De Niro incarnera un autre traumatisé de cette foutue guerre, incapable de retrouver la place qu'il occupait naguère parmi les siens ; six ans avant un Rambo poignant, traitant, le premier, avec une telle profondeur et tant d'intelligence pour son époque, du syndrome de stress post-traumatique chez les vétérans du Vietnam - Taxi Driver propose un portrait sans concession des conséquences du conflit chez les anciens combattants. Comment comprendre, autrement, la surréaction de Travis face au collègue de Betsy ? Lorsque celui-ci le raccompagne à la porte de l'enseigne en lui touchant l'épaule, il déraille subitement, se met en garde, menaçant. Serait-ce là une réaction défensive, signifiant chez l'ancien marine la réminiscence d'une situation vécue pendant son service militaire ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, Travis ne va pas bien. Il est seul, tourne en rond - En tant que chauffeur, travail répétitif au possible ; mais, également, dans ses pensées noires, toujours les mêmes, qui reviennent inlassablement -, et vit une vie déprimante, car elle est parfaitement routinière. Et rien ne semble pouvoir rompre ce prégnant sentiment de solitude.

    La distance qui le sépare de Betsy en rajoute alors une couche. Travis provenant sans aucun doute d'un milieu populaire - ce qui n'est pas le cas de la jeune femme -, mener une conversation cinéma/musique/politique lui est difficile. Non pas qu'il ne s'y intéresse pas ; enfin, ses connaissances sont tout à fait limitées, et témoignent du peu d'accès à la culture dont il a pu bénéficier au cours de sa vie. Homme de principe, semble-t-il, il sait pourtant se montrer prévenant ; hélas, une maladresse met fin à ses espoirs de relation avec Betsy. Déception, une de plus ; coup dur, coup de trop, ce résultat le plonge dans une descente aux enfers qui ne peut que mal finir. La psychologie humaine a cela de compliqué qu'on ne sait jamais jusqu'ou peuvent plonger les personnes malades ; à quelles extrémités, les circonstances peuvent les réduire. La folie est ici mise à l'honneur, et elle est dépeinte d'une main de maître.

    Là est tout le génie de Taxi Driver. Car en opposant le projet initial de Travis à un dénouement final encore plus sanglant (Et explosif !), Paul Schrader (Le scénariste) et Martin Scorsese interrogent notre vision du crime, et de la justice. Qui irait pleurer la mort de criminels ? Personne ! Bien au contraire, quelle action héroïque ! Mais si Travis avait réussi à mettre son premier plan à exécution - et qui était une sorte de vengeance dirigée vers/contre Betsy -, quel retour en aurait fait la presse ? Son opinion, et celle des citoyennes et citoyens, aurait elle été différente ? Absolument. Et c'est là, précisément, que Schrader et Scorsese touchent juste. Ils démontrent avec brio qu'il existe une "gradation" au sein du crime ; une gradation qui ne va pas de soi, qui n'est pas contenue en elle même au sein de la notion, mais que tout un chacun participe à concevoir. Tous les crimes ne sont pas égaux aux yeux des Êtres Humains. Certains se justifient, quand d'autres restent inexplicables. Dans un cas le meurtrier aurait été un fou délirant, dangereux et psychologiquement instable, on en aurait longuement écrit la biographie ; dans l'autre, il est un héros, un sauveur agissant au nom de principes moraux et humains. Incroyable, non ? Et pourtant. La mise à mort de criminels, sans autre forme procès, est-elle acceptable ? Et le braqueur, méritait il le sort qui lui a été réservé ? N'y avait-il pas une solution permettant de préserver sa vie ? N'était il pas, également, un pauvre type agissant du mauvais côté de la loi suite à divers accidents de parcours ? Toutes ces questions méritent d'être posées. Au fond, nos rapports avec le crime et la justice ne sont pas les seuls à être interrogés ; il en va de même pour l' "héroïsme" qui désigne un peu tout et son contraire. Coluche avait déjà tout compris, déclarant à propos de la guerre : "[...] moi les mecs qui défilent avec des médailles sous prétexte qu'ils y étaient, je sais bien que c'est des victimes ; mais que ceux qui ont eu la chance de pas vivre la guerre soient régulièrement alertés par ça c'est faire de la publicité à la guerre c'est tout [...] et c'est ça qu'il faut arrêter, il faut arrêter de faire de la publicité à la guerre [...]" ; propos que l'on peut étendre à la violence mise en scène dans ce Taxi Driver, ou, du moins, au traitement médiatique qui en est fait. Travis est-il vraiment un héros ? Si oui, en quoi ? Sinon, qu'est-il ? Chacun sera juge. Si Travis est indéniablement un être humain, avec toutes les nuances que cela suppose, disons aussi que son passage à l'acte, explosion soudaine au terme d'un suspens insoutenable, appuie de façon déterminante l'idée d'un traumatisé de guerre. Aucun retour à la "normalité" n'est possible. La normalité, c'est tout ce qui est montré dans ce Taxi Driver.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    sa c'est vraiment un film exellent!je n'ai rien na dire!!vraiment formidable!lun des meilleurs scorsese!!
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