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Shephard69
333 abonnés
2 259 critiques
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5,0
Publiée le 23 janvier 2016
A travers la lente dérive vers la folie de ce chauffeur de taxi, une peinture hallucinée de New York et une critique acerbe de la société contemporaine. L'un des meilleurs rôles de Robert de Niro superbement dirigé par Martin Scorsese et Jodie Foster est épatante dès ses débuts prometteurs. Assez lent, pas toujours trépidant, un chef d'oeuvre indéniable, une claque cinématographique.
« Taxi Driver » est ce genre de film qui résiste à une compréhension totale. C’est pourquoi il n’est jamais lassant de le regarder. On fait de nouvelles découvertes ou alors on se demande si, lors du dernier visionnage, nous avions véritablement compris telle ou telle scène. L’origine de ce chef d’œuvre est mal connue : Paul Schräder en est le scénariste. C’est après avoir passé une dizaine de jours en n’ayant parlé à personne à New-York, que cet homme a commencé à rédiger l’histoire de Travis Bickle, le héros du film, magnifiquement interprété par Robert de Niro. De retour de la guerre du Vietnam, Travis ne parvient pas à s’intégrer à la société. Il ne comprend plus ses rouages, ses codes, d’où le fait que Scorcese le fasse sortir du cadre de la caméra à plusieurs reprises. Ce décalage social engendre un profond mal être, révélé par ses insomnies à répétition. Pour passer le temps la nuit, il devient chauffeur de taxi. Arpentant les rues new-yorkaises où règne la débauche, la drogue et la violence, il entrevoit des idées noires dans son esprit. Un temps calmé par son idylle avec Betsy, sa folie, engendrée par son immense sentiment de solitude, prend rapidement le dessus. Pour entrer à nouveau dans les clous de la société, c’est-à-dire savoir dissimuler, paraître et surtout éviter de laisser transparaître ses véritables sentiments, Travis devra vivre une deuxième naissance, qui sera l’épisode sanglant de la fin du film.
Film cultissime selon les critiques, les aficionados ne tarissent pas d'éloges pour qualifier ce Taxi Driver. Le savoir-faire de Scorcese est indéniable, tout comme la prestation de Robert De Niro qui restera dans les anales mais il aurait sans doute fallu que je le visionne plus jeune pour que je sois réellement impressionné car le tout à tout de même énormément vieilli et je ne l'ai sans doute pas apprécié à sa juste valeur. Ambiance sordide et réaliste, la scène finale où De Niro pète son câble vaut son pesant d'or. Un très bon film, mais que j'aurais du mal à placer au rang de chef d'oeuvre...
Suivre le désabusé travis dans son taxi, a travers les rues crasses de New York, se laisser envoûter par ce trip politico-métaphysique d'après guerre jusqu'a la chute (ou au réveil) final. Qui perd la boule (a tous les sens du terme), Travis? La société tout entière? Un film culte pour ses acteurs, sa musique, son scénario, ses dialogues.. Juste ÉNORME.
Quoi de mieux que l'association Robert de Niro - Martin Scorsese ? Si le grand public a compris le potentiel de ce duo, Taxi Driver est loin d'être la première collaboration de ces deux superstars, et pourtant c'est ce film qui est resté dans l'histoire comme celui qui a marqué leurs vies professionnelles. Alors la question qui se pose est pourquoi ?
Pourquoi Taxi Driver est-il devenu une référence ? Pourquoi cette histoire a autant inspiré ? Beaucoup diront que la scène où Robert de Niro se retrouve face au miroir est à l'origine d'un tel succès. Pour ma part, il y a beaucoup d'autres éléments qui expliquent pourquoi ce film est devenu un classique. Tout d'abord, l'histoire et la manière de jouer de De Niro sont à saluer. Taxi Driver c'est l'histoire d'un pétage de plomb. Mais, avec Martin Scorsese on ne parle pas de quelque chose de grossier, il ne s'agit pas d'un acteur qui devient dingue parce qu'il se met à crier dans tous les sens ou à se balader nu dans les rues. Non, ici le pétage de câble est subtil, il se trouve dans les détails. On voit progressivement Robert de Niro se tourner vers la folie mais sans jamais devenir une caricature. L'acteur plonge de manière discrète et de manière calculée. C'est précisément cette subtilité qui fait la réussite du film.
Robert de Niro incarne Travis Bickle, un vétéran du Vietnam qui est revenu à la vie civile avec difficulté. Insomniaque, il décide de devenir chauffeur de taxi la nuit dans New-York. Chaque nuit, il assiste à des scènes de violence et voit la ville dévorée par l'insécurité. Pour Travis, un ancien militaire qui aime que les choses nettes et précises, l'insécurité grandissante dans sa ville est une chose difficile supporter. Solitaire et très renfermé, Travis tombe amoureux d'une jeune femme éduquée qui travaille pour un candidat à la présidentielle. Rapidement cette histoire tombe à l'eau, Travis et sa bien aimée étant bien trop différent. Cette déception amoureuse est le moment où le chauffeur de taxi va basculer et décider de faire le ménage lui-même, atteint d'une fièvre meurtrière, il décide de se transformer en justicier. Il se met alors en tête de sauver une adolescente de la prostitution et de la drogue.
Taxi Driver c'est aussi un chant d'amour à New-York, une ville que Martin Scorsese n'a jamais cessé d'encenser. Toutefois, la version de la ville que nous montre le réalisateur est bien loin de la carte postale. Dans les années 70 - 80 New York est l'une des villes les plus dangereuses du monde et c'est ce que nous montre le réalisateur. Cette volonté de montrer la ville qu'il aime tant allié au talent de Robert de Niro font de Taxi Driver un film culte qu'il est bon d'avoir vu une fois dans sa vie.
Un Martin Scorsese qui m'a déçu.. Une première partie très intéressante puis une seconde, absurde. Un personnage très intriguant et quelque peu intéressant. Je ne comprend pas son but. La fin m'a tellement déçue..
"Taxi driver" de Martin Scorsese réunit 2 acteurs grandioses : Robert De Niro et ... New York. La ville est un personnage à part entière, notamment la nuit, oú elle est à la fois sombre et lumineuse. Malgré quelques longueurs et un début mitigé (la relation entre Travis et Betsy retombe un peu comme un soufflé), le reste du film est culte avec un final ultra violent filmé avec brio, véritable aboutissement d'une descente aux enfers inéluctable.
Un film culte qui mérite indéniablement son statut. C'est un film singulier à plus d'un titre. D'abord, par son atmosphère, dépeignant un aspect inconnu de New York ( en tout cas dans le cinéma à l'époque), sa face sombre et ses nombreux vices. Au milieu de tout cela, un personnage perturbé, perdu, visiblement choqué par son expérience de la guerre ( même si l'on a peu d'information sur son passé et que ce mystère est habilement cultivé), et qui cherche un sens à son retour à la vie civile. Le scénario colle au plus près de ce personnage, nous montrant son quotidien et pourtant, une grande part de sa personnalité nous échappe. Le suspense devient de plus en plus éprouvant au fur et à mesure du film alors que l'on assiste au basculement progressif dans la folie de cet homme qui était au départ somme toute ordinaire mais qui est abandonné par la société et rongé par une solitude extrême. Robert De Niro délivre rien de moins qu'une des plus grandes performances d'acteurs de l'histoire du cinéma. Le film est très dérangeant, ambigu et très nuancé, ne jugeant jamais son protagoniste. On le sent capable de basculer d'un côté ou de l'autre ( criminel ou justicier) et pourtant il n'est ni l'un ni l'autre, c'est juste un homme qui veut se rendre utile et qui ne supporte plus son impuissance, sa passivité, c'est surtout un homme qui ne parvient pas à sortir d'un carcan de solitude écrasant. Bref, le film est complexe, prenant, dérangeant et contient des moments culminants d'une grande violence. Le climax contient un rebondissement et le thème de l'affranchissement du personnage à ses démons est traité de manière subtile et d'une grande justesse. S'agissant de la mise en scène de Scorsese, elle comporte de réelles moments de grâce ( dont notamment un plan panoramique inoubliable) et si c'est l'interprétation de De Niro qui est la plus impressionnante, il ne faut pas occulter la virtuosité de la mise en scène de Scorsese qui distille l'ambiguité sur laquelle repose le film avec maestra. Tourné avec peu de moyens, voilà donc un film d'une rare puissance.
Aucun film ne relate aussi bien la solitude des grandes villes tout en nous envoutant par sa musique. Le héros veut combler le vide apparent de son éxistence en se faisant justicier.
Un Chef d'œuvre, à voir si ce n'est pas deja fait. L'ambiance dès faubourg et dès quartier délaissés de N.Y colle tellement bien à la peau de Travis! Ne parlons pas de la musique qui elle est en parfaite harmonie avec les actions alentours et les plans concordant totalement avec les émotions suggérer par les situations une histoire brouillé dont on ne peut se décrocher du debut à la fin. Nous sommes tous des abandonnés de Dieu Travis.
Excellent film qui n'a pas pris une ride (je l'ai vu récemment, je n'aurais vraiment pas pensé qu'il pouvait être aussi vieux).
Ce long-métrage est quelque peu déroutant ce qui le rend d'une pureté absolue. Scénario imprévisible qui casse les codes du cinéma. De Niro est parfait dans ce rôle.
Taxi Driver est un très bon et excellent film. Un drame psychologique extrêmement puissant, fort et intense et c’est aussi certainement l’un des meilleurs films traitant du sujet de la solitude, du retour post-traumatique de la guerre du Vietnam et sur la folie. Classé comme étant l’un des plus grands films de tous les temps, un chef d’œuvre du septième art et culte. Ce qui est certain c’est qu’il est évidemment un grand film culte, mais qui est un poil surestimé et surcoté pour ma part. Présenté en compétition officielle au 29ème Festival De Cannes en 1976 où il remporta le prix de la Palme D’Or amplement mérité. L’histoire nous plonge dans un New York sombre et dépravé au travers de ce chauffeur de taxi qui nous fera suivre toutes ses errances au cœur de la ville. Un film mythique malgré tout pour son célèbre face à face avec lui-même où l’acteur Robert De Niro au look extraordinaire scande une réplique culte dans la culture populaire et ciné, le célèbre « C’est à moi que tu parles ? », « You Talkin’ To Me ? ». Mais le métrage ne se résume pas qu’a cette séquence, d’autres sont absolument fabuleuses, telle que la scène de fin absolument incroyable. Mais malgré tout ça, j’ai ressenti malgré moi, quelques moments lents faisant ressentir quelques longueurs au sein de la première partie. Une bande son excellente qui donne un style visuel et un charme bien particulier à l’ensemble de l’œuvre par les compositions de Bernard Herrmann dans le style du jazz, un style auquel je ne suis pourtant pas très friand mais qui fonctionne à merveille et où le saxo y est bien mis en avant. Le cinéaste Martin Scorsese réalise avec maestria, mise en scène grandiose, plans séquences magnifiques et suivre le taxi et son chauffeur dans les rues de New York devient vite une attraction principale enivrante et majeure du film. N’oublions pas que Scorsese fait une apparition très brève à un moment mais joue aussi dans ce film un rôle nous réservant une scène absolument géniale et mythique. Le casting est ahurissant, Robert De Niro absolument dans l’un de ses plus grands rôles car il ne joue pas, il incarne son personnage avec brio, Jodie Foster très jeune mais excellente, Cybill Shepherd très bien, Peter Boyle un acteur à la tête bien charismatique que j’adore est excellent, Harvey Keitel excellent. En somme il faut monter à bord de ce Taxi, pour découvrir et s’immiscer dans la vie de ce Driver époustouflant et hors norme. Un film qu’il faut voir. Ma note : 8.5/10 !
POUR : Robert De Niro magistral dans ses paroles, son regard, et ses gestes ; Jodie Foster troublante en prostituée prépubère ; Harvey Keitel plus vrai que nature en proxénète ; le réalisme du New York des années 70 gangrené par le vice et la violence ; le rendu des nuits new-yorkaises (lumières agressives, bruits, etc.) ; le suspense quant à l’issue de l’altération psychologique de notre vétéran (comment donner un sens à sa vie, ses affabulations, son aversion envers la faune new-yorkaise) ; les plans recherchés du réalisateur comme la tuerie finale vue de dessus avec la caméra qui recule vers l’extérieur ; la BO envoûtante. CONTRE : Des longueurs par moments pouvant susciter l'ennui ; le comportement parfois contradictoire donc déroutant du personnage principal ; le happy end difficile à croire ; la photographie de mauvaise qualité (usure du temps ?) ; la VF catastrophique. CONCLUSION : Un modèle d’interprétation pour un drame psychologique tout en lenteur.
un exellent film qui revient super bien sur le new york des années 70 la réalisation de maître Scorsese est superbe beaucoup de plan son marquant les scene de fusillade sont tres impressionnante bien qu'il n'y en a pas beaucoup. Robert De Niro est genial en militaire reconvertie est super. bref un chef d'oeuvre super malgré quelque baisse de rytme le film est genial a voir et a revoir.