Avis : Taxi Driver - Page 9

Depuis le temps qu'ont m'en parlé de ce film, je l'ai enfin vu et je dois avouer que c'est un putain de chef d'oeuvre !
Le prix de la Palme d'or à Cannes en 1976 est ultra mérité !
Martin Scorcese réalise ici l'un de ses meilleurs films, de plus l'intrigue du film se déroule dans son quartier d'origine, Little Italy !
On reste là, captivé de bouts en bouts part ce film magistrale ; la première partie nous met place dans l'ambiance, on nous présente les personnages...
La deuxième partie du film est quant à elle beaucoup plus mouventé, l'intrigue se reserre pour notre plus grand plaisir !
Martin Scorcese réalise avec brio ce chef d'oeuvre, empreint de violence! Certains plans sont tous à fait remarquable et dénonce le cauchemar que vit Travis Bickle !
Le scénario de Paul Schrader est brillament écrit, sombre, trash et sans issue possible !
La musique de Bernard Hermann est exellente, avec ses sons Jazzy ...
Le film possède un atout majeur, celui de son casting 4 étoiles : Robert De Niro, Harvey Keitel, Judie Foster, Albert Brooks (Bernie Ross dans l'exellent Drive) ...
Mais LA performance revient évidemment à l'exellent Robert De Niro qui est magistrale dans son rôle de Travis Bickle, qui sombre petit à petit dans la folie ... Et la fameuse réplique improvisée de De Niro : You talking to me?, est devenue une célèbre réplique !
Taxi Driver est un exellent film, désormais culte, mais aussi un grand chef d'oeuvre, qui nous montre la descente aux enfers de Travis Bickle d'une manière singulière !
Un film à voir et à revoir ! 5 étoiles

La deuxième collaboration entre Martin Scorsese et Robert De Niro et, de nouveau, un chef d'oeuvre. Le monologue de De Niro restera comme un des meilleurs du cinéma.

Le film dans l’ensemble est très bien réussi .
Robert De Niro est génial,scénario très bien conçu,ce film nous démontres les conséquences de la guerre du Vietnam.
Je le conseille a tout les cinéphiles.

Quelle claque ce film ! Quelle descente aux enfers formidable, quelle performance de De Niro !... Palme d'or totalement méritée.

Après le succés de"Mean Streets"sortie 3 années auparavant,Martin Scorsese Et Robert De Niro se reunnissent de nouveau pour Taxi driver.Un film qui se suit avec passion et attention,où la descente aux enfers de ce vétéran de la guerre du Vietnam devenu chauffeur de Taxi provoque une émotion intense mêlé d'une étrange compassion.Scorsese parvient à créé une complicité intime entre le personnage et le spectateur,en faisant se succéder les scènes de profond malhêtre,d'inquiétante folie et de troubles mentaux dérengeant et assomant de celui-ci acquis au cours de ses nombreux trajets en plein coeur de New-York où cette prestigieuse ville se révéle plus dangereuse et plus hostile que jamais.Cette vison interne qu'a cet homme sur cette grande ville,aussi bien dans les quartiers mafieux que dans le mileu de la politique,n'est autre que l'abondante misére et le desespoir méconnue que dégage cette dernière,ce qui modifie peut à peut son comportement descendant rapidemement dans une spirale ou la paranoîa et la perte total d'esprit humain prenne le dessus sur l'homme et sa conscience même,en reste une machine dangereuse et suicidaire.Scorsese termine son oeuvre avec une fatalité et une violence implacable mais avec un réalisme et une force étonnante.Pour couronner la reussite de ce chef d'oeuvre incontesté,l'acteur Robert De Niro frôle la perfection dans sa composition aussi captivante que traumatisante.Un classique !!!!

le meilleur film de scorecese de tous les temps, il a un peu vieilli, normal l'histoire se passe dans le new york du milieu des années 70, mais le sujet reste hélas d'actualité

Pulp fiction, Le ruban blanc ou encore Taxi driver, sont des palmes d’or absolument bluffantes, plus ou moins populo, mais qui en l’espace de 2 heures nous ont offert des sens de la narration éblouissantes, et des dénouements extraordinaires, et quelques peu explosifs.
Scorsese a su se faire connaître, et pas qu’un peu, il nous a d’autre part offert le meilleur film de 1976.
Un De Niro (L’Acteur de Scorsese) magnifique pour endosser le rôle de Travis Bickle, un mec trop cool, stylé, et insomniaque.
Un scénario pas hors norme, mais qui a son style, de même pour les dialogues.
Des effets spéciaux à l’ancienne, et pas si ridicules que ça. Un New York, magnifiquement filmer, en dehors ou dedans le taxi. Bref, un bon film à grand public, et à grand spectacle.
Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5

un superbe film proposé par martin Scorsese qui nous plonge dans l'univers sombre des villes avec brio ! Et que dire du jeu d'acteur fabuleux de robert de niro ? Un film culte à mes yeux !

Un film que j'ai vu il y a un petit bout de temps et qui m'a ouvert la voie a l'univers incoyable de Scorsese et du talent immense de De Niro ( le best).
Un peu vieilli malheuresement le film n'en reste pas moins très bon, et blindés de repliques ultra cultes
4/5

Scorsese nous plonge dans l'enfer des bas-fonds new-yorkais et nous fait suivre le parcours de Travis, insomniaque décidé à nettoyer les rues de la racaille et à devenir quelqu'un (ça passera par une tentative de relation amoureuse, une tentative d'assassinat d'un homme politique jusqu'au sauvetage sanglant d'une jeune prostituée incarnée avec un talent certain par la toute jeune Jodie Foster). Le scénario de Paul Schrader montre une descente aux enfers que filme Scorsese d'une manière hypnotique, truffé de personnages pourris ou paumés (Harvey Keitel, Peter Boyle et même Scorsese en personne dans une scène saisissante). Au milieu de tout ça, Robert De Niro est incroyable dans le rôle de Travis offrant une très grande prestation et son fameux "You talking to me ?" Reste que le rythme est parfois lent et que la musique de Bernard Herrmann finit par peser, le film est brillant mais éprouvant.

"Taxi Driver" de Martin Scorsese est une œuvre cinématographique majeure, révolutionnaire tant par sa narration que par son esthétique. Ce film, porté par une performance inoubliable de Robert De Niro dans le rôle de Travis Bickle, explore avec une intensité rare les méandres de la psyché d'un homme isolé et désillusionné.

L'histoire de Travis, vétéran de la guerre du Viêt Nam devenu chauffeur de taxi à New York, est une plongée fascinante dans la solitude urbaine et la détresse psychologique. Le personnage, confronté à la corruption et à la décadence de la ville, est superbement développé, offrant un portrait nuancé d'un homme au bord de la rupture. La performance de De Niro est à la fois subtile et explosive, illustrant parfaitement la complexité de Travis.

La réalisation de Scorsese est magistrale. Chaque scène est chargée d'une tension palpable, soutenue par une utilisation innovante de la caméra et un montage rythmé. La bande sonore, l'une des dernières compositions de Bernard Herrmann, ajoute une couche supplémentaire d'émotion et d'intensité au film.

"Taxi Driver" aborde également des thèmes universels tels que l'aliénation, la violence et le désir de rédemption. Le scénario de Paul Schrader est à la fois poétique et brut, capturant avec brio la complexité du protagoniste et de son environnement. La descente de Travis dans la violence est à la fois troublante et captivante, soulignant les conséquences tragiques de son isolement et de sa confusion mentale.

Les performances d'appui, notamment celles de Jodie Foster et Harvey Keitel, sont également remarquables, apportant des dimensions supplémentaires à un récit déjà riche. La direction artistique, la photographie et le montage contribuent à créer une atmosphère immersive qui transporte le spectateur dans le New York sombre et chaotique des années 70.

En conclusion, "Taxi Driver" est un chef-d'œuvre du cinéma, un film qui transcende son époque pour parler de façon universelle de la condition humaine. Sa résonance culturelle et sa pertinence restent intactes, faisant de lui un incontournable du septième art.

Film déstabilisant, tantôt touchant tantôt glauque. Les beaux yeux de Cybill Shepherd, le regard enjoué de Robert de Niro, la musique jazzy, les petits dialogues dénués d'intérêt, la galerie de clients étranges prenant le taxi, ... tout cela contribue à donner au film un certain charme. Les passages un peu hard core, comme le cinéma porno ou les séances de tirs, en font donc une oeuvre baroque. Dire que le film est passionnant serait exagéré, agréable est l'adjectif qui convient le mieux. Ce que l'on peut regretter finalement, c'est peut-être le fait que la nuit ne soit pas plus au centre du film, un peu à la manière de "Bad lieutenant" ou de "A tombeau ouvert", elle aurait donné une dimension plus noble au film.

Trois petites années après le succès critique de son Mean Streets, Martin Scorsese, en association avec le trublion scénariste Paul Schrader, offre au public son premier véritable chef d’œuvre. Voici Taxi Driver, drame social à la violence acide, film engagé qui met aux prises un solitaire, vétéran de la guerre du Vietnam, insomniaque et légèrement sociopathe, avec les affres de la métropole New-Yorkaise, ses dépravés, sa corruption, sa criminalité et son immoralité. Acteur de la vie nocturne de la Grosse-Pomme, personnage à part entière du long-métrage, Travis Bickle, au volent de son taxi jaune, tourne gentiment la boule face à une foule qu’il se prend à détester, face à une société qui le rebute. Le chauffeur anonyme, discret personnage pourtant sûr de lui, descend patiemment aux enfers, avançant doucement mais sûrement vers une explosion de violence. Mal adapté à son cadre de vie, dégouté par autrui, intériorisant sa haine, ses craintes et son ressenti, Travis Bickle devient clairement l’un des premiers justiciers mal intentionné de l’histoire du cinéma.

Robert DeNiro, qui retrouve pour la seconde fois Martin Scorsese, éblouit de par son jeu à l’éloquence rare. Caméléon dans le siège d’un taxi poisseux qui parcourt toutes les rues et ruelles de la mégapole, son personnage se fond dans la masse pour mieux l’analyser, pour nourrir ses préjugés, pour contempler la dégénérescence du citoyen désavoué. Emplit d’une envie destructrice de donner un bon coup de pied dans la fourmilière, Travis rencontre une jeune prostituée qu’il s’imposera de délivrer de ses vices, de ses tortionnaires. Cette jeune fille, premier rôle au cinéma, et pas des moindres, pour la future star Jodie Foster, sera à la fois la cause d’une explosion de violence inouïe mais aussi sa récompense, son succès. Oui, malgré de lentes pérégrinations parfois métaphoriques, parfois philosophiques et par-dessus tout humaines, le film se terminera par une scène de massacre tout simplement légendaire. Un aboutissement, en somme, qui file des frissons et qui pourra se voir, à répétition, des dizaines de fois.

Décidément, Paul Schrader et Martin Scorsese se sont entendus pour perturber. Comble de la situation, le suicide social de Travis sera peut-être synonyme de rédemption héroïque. Au surplus de son scénario dramatique, le réalisateur offre une véritable ambiance inoubliable à son grand classique. Les rues new-yorkaises, dans Taxi Driver, sont si rebutantes qu’elles en deviennent captivantes. A l’image du héros, ou anti-héros du film, nous aimerions tous quitter ces rues insalubres, cette ville du vice, mais nous avons tous trop peur de nous ennuyer. Le cinéaste se borne pourtant à filmer de nuit, 80% du film, des passants hagards, des devantures de boutiques en tous genres, une faune humaine en perdition, de toute ethnie, de toute classe social, des nantis aux plus démunis. Le quartier si fascinant de Mean Streets devient du coup une gigantesque cité tentaculaire, un immense concentré d’individus égarés, un temple à la dégénérescence sociale. Cette vision de la ville par Martin Scorsese, du moins cette façon dont il filme cette dernière, font de Taxi Driver un film inégalable.

Chef d’œuvre incontestable, il apparaît pourtant que Taxi Driver prend inexorablement de l’âge. Voilà bientôt quarante ans que le public a découvert pour la première fois cette référence du film noir. De nos jours, pas sûr que les nouvelles générations de cinéphiles y trouveraient leurs comptes, la faute sans doute à un décalage social évident entre les années 70 et aujourd’hui. S’il fût un monstre du grand écran 20 ans durant, Taxi Driver est devenu aujourd’hui un film témoin, le reflet d’une époque révolue. Si cette nouvelle appréciation donne d’avantage d’importance à ce monument américain, un réel désintérêt pourrait pourtant poindre du côté d’une jeunesse gavée au super héros, aux films à forts taux de rentabilité. Une chose est certaine, nous ne verrons jamais de remake à cette drôle de chose que fût cet énorme Taxi Driver. 18/20

Taxi driver a remporté la palme d'or 1976 et ce film le mérite il es tout simplement éblouissant, Martin Scorsese nous montre la violence quotidienne dans les rues de New York de manière direct et fort réaliste montré au vu d'un vétéran de la guerre du Vietnam un personnage qui va perdre la tête au fur a mesure des ces rencontres nocturne et qui est interprété par le performant De Niro . Un scénario très surprenant, captivant même très envoutant grâce a la mise en scènes de Scorsese qui est magistral tout simplement ingénieuse chaque plan le prouve avec une ambiance nocturne violente, le film a un rythme très soutenu et maitrisé plus on avance dans le film plus le rythme s'amplifie une très belle conclusion faite avec intelligence. Un chef d'œuvre mais on aurait peut être aimé que sa soit un poil plus mouvementé.

Avec Taxi Driver, Scorcese pose le deuxième coup de peinceau de son portrait de New-York. On retiendra la prestation de Robert De Niro, grandiose.