Derniers Avis : Vice-Versa 2 - Page 7

L'idée est toujours aussi jolie et intelligente, le récit contient des longueurs mais l'ensemble beau et émouvant nous emporte.

Et si la psychologie pouvait être poétique ?



Presque 10 ans après la sortie du premier volet, les studios Disney/ Pixar, vedettes de l'animation, nous ont concocté le très attendu Vice-Versa 2 pour une seconde immersion dans la tête de Ridley.

A priori le parfum du film semble être le même qu'en 2015 : mêmes émotions entourant la pétillante joie, même atmosphère entre douceur et légèreté , même fonctionnement cérébral. Et pourtant il flotte comme une odeur de changement... Et pour cause : la puberté débarque ! Et avec elle, de nouvelles émotions viennent peupler la tête de l'héroïne désormais adolescente: anxiété , ennui , embarras et envie prennent le pas sur l'ancienne équipe menaçant ainsi la confiance en soi de Ridley. Alors que penser du tableau de Pixar sur ce chamboulement que nous avons tous connu ?

D'abord esthétiquement, les studios signent encore un très beau film. Les personnages sont très bien faits et correspondent à l'énergie qu'ils dégagent notamment anxiété avec sa petite tête hirsute. Le clair obscur est particulièrement présent dans le film et donne vraiment de très belles images. Les animateurs se sont amusés à explorer une belle palette de couleurs évoquant ainsi les divers ressentis pop corns et contradictoires qui cogitent en la petite fille.

Au niveau de l'histoire, j'ai été encore une fois impressionnée par la solidité du scénario et l'habileté avec laquelle émotion et fantaisie sont mêlées. L'idée en elle même est incroyablement originale et l'approfondir a du demander beaucoup d'inventivité à ses créateurs.

Avec Vice-versa 2 ,les règles du storytelling de Pixar confirment leur préciosité. De petits détails insignifiants prennent ainsi pleinement leur sens à la fin du film et deviennent essentiels pour sa morale . Les nombreuses métaphores du film nous poussent à revoir le film pour pouvoir accéder à plusieurs niveaux de lecture.

Alors en soi la trame est la même , les émotions du premier volet ont été chassées du quartier cérébral et doivent retrouver non plus un souvenir mais la confiance en soi de Ridley au tréfond de la mémoire pour ensuite retourner d'où elles viennent. Mais cette trame résonne autrement grâce à un nouveau contexte, de nouveaux personnages, des nouveaux lieux explorés et la pagaille semée par la team Anxiété chez Ridley amorçant sa métamorphose. Ce n'est en aucun cas redondant !
Mais si je devais qualifier vice-versa 2 en mot ce serait... TOUCHANT. La psychologie du personnage et de l'Humain en général est subtilement concretisée à travers de nombreux symboles très justes et poétiques . La bande son vient parfaitement appuyer les moments plus tristes principalement quand Ridley veut gommer ce qu'elle est pour plaire , dynamique que nous avons tous expérimentée. Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux quand Joie explique que quand on grandit, être heureux est plus compliqué car on a commence à avoir peur, à ne plus oser... Qu'il est loin le paradis perdu de l'enfance où tout était si simple et limpide !

A mon sens le deuxième volet s'adresse vraiment à un public universel . Tandis que le premier volet nous incite à ne pas oublier l'enfant intérieur qui sommeille en chacun de nous, la suite nous montre celui qu'on masque volontairement par nos propres démons intérieurs. Qui n'a jamais été submergé par les scénarios dévastateurs dont il est le propre auteur ? Personnellement je n'ai qu'un regret : c'est que la morale principale est équivoque au premier film. Ridley ne peut pas aller bien si les émotions ne sont pas harmonieuses entres elles en prenant chacun la place qu'elles doivent occuper pour un sain équilibre émotionnel . De cette façon, la réconciliation entre Anxiété et compagnie et l'équipe de Joie n'est pas sans nous rappeler celle entre cette dernière et Tristesse. En même temps que c'est beau de se le remettre en tête grâce à Vice-versa ! On peut quand même saluer la nouvelle touche ajoutée à cette morale : le libre arbitre émotionnel délégué à Ridley et à l'adolescence plus largement. Les émotions stoppent leur pilotage absolu pour laisser la jeune fille choisir seule qui elle veut être réellement.

Pour conclure, je ne peux que recommander ce nouveau bijou de Pixar qui signent encore une suite avec brio ce qui est particulièrement fascinant avec eux. Et allez le voir au cinéma ! Vous serez en réelle immersion dans le remue ménage qui peut se dérouler dans la tête d'une adolescente ce qui paradoxalement vous invite à votre propre exploration intérieure.
De cette manière, vous ne pourrez que vous réinterroger sur votre manière de fonctionner et de voir les choses. Avec vos yeux de grande personne , lancez vous dans une introspection qui fait chaud au cœur et allez réveiller l'enfant qui sommeille en vous en le questionnant pour savoir comment il a grandi !
Finalement, aller voir Vice-versa 2 au cinéma c'est presque thérapeutique...

Vice Versa 2 était attendu au tournant, et Pixar relève le défi avec brio. Cette suite tant attendue ne déçoit pas. Les nouvelles émotions introduites sont très bien travaillées. Pixar réussit une fois de plus à nous toucher en plein cœur avec cette suite.

super bien mené, aussi bien fichu que le 1er, avec toujours de très bonnes idées et de bons dialogues (la banane style Dora, le chamboulement des emotions qui forme la panique, le personnage de la flemme) on passe un excellent moment

Pixar compte revenir très fort en faisant d’un des films le plus aimé du studio, le début d’une saga (à voir si il y en aura plus). Avec ce deuxième opus le succès espéré semble au rendez-vous vu le box-office international. Mais qu’en est-il du film ? Celui-ci commence et j’ai l’impression d’avoir une pure copie du premier puis, les nouvelles émotions arrivent avec l’arrivée notamment de la puberté, qui sert de prétexte ici, et finalement le film se re nouvel dans son récit et c’est plaisant à regarder. Au final, j’en garde un bon souvenir malgré quelques petites réticence. Tout d’abord, le road-trip des 5 émotions principales dans la tête de Riley n’est pas très intéressante, ce qui se passe dans le quartier cérébral est beaucoup plus pertinent. Puis le thème de l’adolescence est beaucoup trop bâclé. /!\ À partir d’ici spoilers. Étant donné que c’est un prétexte afin de métaphoriser les changements par la disparition des émotions de bases et l’apparition de l’anxiété, la honte etc… C’est un peu illogique que résoudre le problème en 3 jours dans la vie de Riley, sachant qu’au dernière nouvelle ce n’est pas forcément les délais (enfin bref). Après le film passe extrêmement bien, car pixar comme toujours, nous offre un long métrage tout de même de haute facture. A ce propos, l’animation n’est pas légendaire. Je ressort toujours d’un pixar avec des étoiles dans les yeux vus l’a beauté de l’animation. Ici, l’animation est extrêmement qualitative, mais nous ne sommes pas face à une révolution artistique. Bref, un très bon film d’animation avec des sujets et des idées excellentes mais qui malheureusement ne les poussent pas à fond à mon goût.

Inside Out 2 recycle le dispositif du précédent volet pour non plus creuser les images perçues par Riley mais pour cette fois les redoubler inutilement par l’exagération des émotions ressenties, rappelant la pratique ridicule qui consiste à partager ses réactions devant une œuvre ou une publicité (bande-annonce, par exemple) en les théâtralisant. Tout l’art de Pixar réside ici dans sa capacité à expliciter encore et encore l’intérêt de ce dispositif pour habiller d’intelligence un scénario indigent, proche d’un épisode de série télévisée ou d’une production dérivée telle que Disney en écoule sur le marché de la VOD et du direct-to-dvd. L’animation superbe participe également de l’entreprise de déguisement, offrant au spectateur un envoutement visuel qui endort l’esprit comme le chant des sirènes attirait les marins désemparés. Il n’y a rien que nous n’ayons déjà vu ailleurs. Triste constat pour un studio dont la signature était au contraire sa formidable créativité, sa propension à se renouveler et à réinventer son répertoire – pensons aux quatre réussites Toy Story.

Moins touchant que le premier volet, ce film suscite d'autres émotions plus complexes et on oscille entre rires et larmes.

Concept toujours aussi génial, et très bien mis en scène à travers des personnages aussi drôles que touchants. Mais c’est quand même vraiment le concept qui fait de ce film d’animation à la fois un semblant de leçon de vie et une incitation à l’introspection.

Un super dessin animé pour les enfants et les adultes. Permet de comprendre facilement les émotions au moment de l'adolescence. Beaucoup d'humour, de joie dans ce beau dessin animé.
Aussi bien que le 1er si vous avait apprécié mais qui aborde d'autres émotions.

Encore une belle aventure qui navigue au milieu des émotions de notre Riley. Un second volet qui nous en inspire d’autres.

Si vous avez des enfants économisez une demie dizaine de séances de psychothérapie en allant voir ce film *angel emoji*

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Les personnages, l’univers sont toujours aussi bien. Les images sont super belles, mais c’est vrai que le scénario traîne un peu plus et est un peu plus ennuyant. On peut être que déçu quand on voit l’exploit qu’était le un !

les petits enfants enchantés mais Pixar a perdu sa capacité à faire un film qui s'adresse aussi aux adultes !

J'avais moyennement adhéré au 1er volet le trouvant trop cérébral. Ici j'ai beaucoup aimé. Les sentiments de l'adolescence sont parfaitement analysés et la guerre entre les émotions représentent bien le branle-bas qui s'opère chez un enfant qui entre en puberté. Les jeunes spectateurs ne comprendront pas tout mais je pense qu'ils apprécieront néanmoins. J'ai passé un excellent moment.

Pas aussi imaginatif et inspiré que son prédécesseur, Vice-Versa 2 s'inscrit dans la lignée des suites ternes, pas foncièrement mauvaises, mais dont on ne peut pas tirer d'autre satisfaction que celle de retrouver un univers que l'on apprécie. La différence étant que l'originalité et le vent de fraicheur ont disparu.

On avait pourtant de quoi penser qu'une suite, suivant l'adolescence et la puberté de Riley, valait le détour. Les hormones opèrent, les personnalités évoluent, les ambitions naissent… Si ce n'est que la carte rabattue des amitiés changeantes nous est jouée : toujours à la recherche d'elle-même, Riley délaisse ses relations authentiques au profit d'une intégration superficielle à un groupe de filles populaires. On sait qu'elle blessera ses amies fidèles, regrettera et se ravisera.

C'est plutôt vers la palette élargie des émotions qu'on pourra trouver un développement des personnages. Si le premier film nous laissait entrevoir que les émotions avaient, elles-mêmes, leurs propres émotions – poupées russes qui auraient de quoi nous donner le vertige –, cet aspect-là est approfondi dans la nouvelle aventure qu'elles vivent. Peu d'évolution sur cette dernière, cependant, qui reprend le schéma linéaire du parcours d'un point A à un point B.

L'instauration des nouvelles émotions laisse à penser qu'une personne peut être guidée par son anxiété ; l'idée tient la route, mais entre en contradiction avec le premier film, qui laissait entendre que c'était l'absence de joie, en l'état, qui offrait le loisir aux quatre autres émotions de prendre le dessus et d'aboutir à un résultat intempérant, versatile et destructeur.

Ayant attendu 9 ans vice versa 2 j’ai étais très déçue par ce film. Les animations étaient magnifiques rien à redire sur ça. Mais le scénario je n’ai pas compris pourquoi. Le thème aborder était la puberté, mais
Pour moi rien n’a vraiment était aborder à part le fait que les émotions soient plus fortes. De plus on a de nouvelles émotions. Anxiété était l’émotion la plus mise en avant et je trouve que ce que l’émotion rendait sur Riley n’allait pas avec ce qui est vraiment l’anxiété. De plus certains personnage sont vraiment passés à la trappe. Puis ce focaliser sur ces 3 jours de stages pour parler soit disant de la puberté bof. Je m’attendais à beaucoup mieux et je suis déçue