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RealPrime
89 abonnés
1 770 critiques
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4,5
Publiée le 1 juin 2019
spoiler: 4 personnages, 4 portraits, 4 metteurs en scènes, 4 ambiances. Cela résume déjà cette version grand écran de cette série américaine culte que j'ai personnellement jamais vu. Au départ j'ai mis du temps à bien intégrer le fait que nos 2 personnages de départ se racontait à tour de rôle des histoires, des histoires dont chaque portrait nous montre la véritable facette de ces hommes et femmes. spoiler: L'un, raciste à souhait qui va être mit dans la peau de ses persécuteurs et va réellement se rendre compte du mal qu'il à fait. Le second avec ces retraités qui veulent retrouver la magie le temps d'un instant grâce à leur camarade de chambre, le suivant ou plutôt la suivante qui va découvrir le vrai visage d'un petit enfant d'apparence sage. Puis le peureux et paranoïaque de l'avion qui va s'inventer mentalement l'apparition d'une créature détruisant l'avion lui-même. Des effets extrêmement bien fait qui réponde au genre et une émotion poétique qui parle également d'elle-même sur le portrait des retraités. Un film inoubliable qui est loin, bien loin des mauvaises critiques presse que j'ai pu voir ou entendre.
Le film à sketches est délicat, et peu importe finalement les noms attachés au projet. Ici, on a tout de même la crème du genre, avec J. Landis, S. Spielberg, J. Dante et G. Miller, qui venait tout juste de cartonner avec son "Mad Max " aux USA. Marqué par l'accident tragique sur le tournage du segment de Landis, le film conserve une petite réputation sulfureuse. C'est dommage car le segment de Landis justement reste un modèle du genre, bien dans l'esprit de la série. Celui de Spielberg est presque banal, marqué uniquement par ses thèmes de prédilection, mais sans avoir une mise en forme particulièrement enthousiasmante (il faut dire qu'il tournera son segment en 8 jours, afin d'en finir au plus avec ce tournage maudit, qu'il avait pourtant initié). Dante s'en sort le mieux, puisqu'on reconnaît son univers, ses références et ses gimmicks au 1er coup d'oeil. C'est lui aura bénéficié du plus de liberté sur le tournage, et ça se voit. Celui de Miller est assez intéressant, pas génial mais suffisamment intéressant pour captiver de bout en bout, avec ses réflexions sur les images et les paniques collectives. Du bon cinoche de genre donc. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Quatre des réalisateurs phares des années 80 se réunissent pour la réalisation d'un film hommage à l'une des séries les plus populaires de l'histoire de la télévision. Un projet alléchant qui promettait une expérience unique, chaque réalisateur apportant sa patte dans le segment qui lui est consacré, remakant chacun un épisode de la série culte de Rod Serling. J'ai bien dit "promettait" car oui, l'idée du film est originale mais c'est ce qui lui pose le plus souci. En étant divisé en quatre histoires n'ayant aucun lien les unes des autres, La Quatrième Dimension ne va pas plus loin qu'une simple compilation d'épisodes refaits. Leur découpage ne leur permet pas d'atteindre leur plein potentiel et leur durée beaucoup trop courte handicape sérieusement l'implication émotionnelle qu'on devrait avoir. La meilleure partie du film est, sans surprise, celle réalisée par Steven Spielberg car elle jouit d'une vérité et d'une tendresse qui ne nécessite aucune grandiloquence, c'est celle qui rapproche le plus son spectateur de ses personnages, celle qui ne demande que de vivre l'instant présent avec eux, celle qui emploi à meilleure escient la très bonne musique de Jerry Goldsmith, celle qui sait le mieux distiller la magie (la présence de Scatman Crotters de Shining y apporte une aura de merveilleux), celle qui est la plus juste, celle qui possède l'empreinte la plus marquée de son auteur. La Quatrième Dimension doit être pris plus comme un recueil d'épisodes de série télé que comme un long-métrage pour être apprécié à sa juste valeur.
J'ai vu ce film il y a 20 ans et je l'ai revu il y a quelques mois. Ce film a tout simplement pas pris une ride ! L'histoire des petits vieux (de Steven Spielberg) est vraiment la plus belle histoire, trop triste. Je reste un grand fan de ce film culte !
Alors là, on peut mettre la même critique pour les 2 volets. Les histoires sont très inégales, ne font plus grand chose côté surprise, horreur, suspense, originalité. Les dialogues sont mauvais (en tout cas les doublages), les décors très "cheap". Alors malgré les réalisateurs, les producteurs, les acteurs impliqués dans ces films, aujourd'hui ils sont assez in-regardables. Bons souvenirs, mais cruelle déception en les revoyant.
Adaptation de la série éponyme, "The Twilight Zone" est une succession de quatre sketches, où un ou plusieurs personnages se trouvent plongés dans le surnaturel. Le film est surtout connu pour un dramatique accident de tournage, qui a coûté la vie à deux enfants et à Vic Morrow, acteur oublié qui tentait de revenir sur le devant de la scène. En lui-même, le long-métrage se laisse regarder mais n'a rien de mémorable. Les réalisations manquent un peu de piquant, pourtant ce sont de grands noms derrière les caméras. Les sketches sont inégaux, entre un conte naïf sur la vieillesse par Spielberg, où l'on reconnait à peine sa patte, et un thriller horrifique efficace dans un avion par George Miller. La portion de John Landis est amusante mais un peu convenue (un xénophobe confronté à ses idées), tandis que celle de Joe Dante est intéressante, mais devenue un peu kitsch avec le temps. Enfin, il est dommage que le film propose essentiellement des remakes d'épisodes de la série, plutôt que des trames complètement originales.
Dans les années 80, John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller sont des réalisateurs en vogue, capables de faire des films fantastiques aussi réussis que divertissants.
Tous formés à l’école Twilight Zone (les quatre réalisateurs étaient fans de la série de Rod Serling plus jeunes), il était évident qu’ils allaient réaliser leur rêve et faire leur propre Twilight Zone. En résulte un film avec cinq segments d’une vingtaine de minutes (sauf le premier). Comme tout film à sketches, The Twilight Zone : The Movie est inégal. Malheureusement, il est extrêmement inégal. En effet, le premier segment, celui de John Landis, est particulièrement réussi, que ce soit l’introduction ou le court en lui-même. C’est drôle, étonnant et surtout extrêmement casse-gueule et réussi à l’image de l’interprétation de Vic Morrow, malheureusement décédé sur le tournage. Les trois autres segments sont bien trop longs pour espérer atteindre ce niveau (petit bémol sur celui de George Miller, partant d’une excellente idée). Celui de Joe Dante est simplement pas très intéressant et celui de Steven Spielberg d’une bêtise sans nom. Ils sont bien interprétés, certes, mais ils sont aussi insignifiants et mis en musique par un Jerry Goldsmith qu’on a connu bien plus en forme.
C’est dommage car le potentiel du film était infini. Mais pour cela, il aurait fallu réellement se mettre en danger et peut-être échanger la réalisation des segments, afin de confronter les réalisateurs à quelque chose qu’ils n’ont jamais fait.
Cet hommage de la part de John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller à la série "La Quatrième Dimension" est fait sous la forme d'un prologue et 4 épisodes. Surtout célèbre pour son accident qui cause la mort de 3 acteurs durant le tournage, le résultat est plutôt sympathique, non sans défaut mais plutôt agréable. C'est donc divisé en quatre épisodes : L'introduction (dirigé par John Landis : 3,5/5) nous fait suivre deux hommes qui jouent à se faire peur la nuit sur une route déserte en voiture. Elle est plutôt bien faite et provoque un petit frisson. Puis vient le premier épisode (dirigé par John Landis : 3/5 ) où on suit les aventures d'un type, qui en sortant d'un bar après avoir émis haut et fort ses opinions racistes, se retrouve propulsé dans la peau d'un juif dans la France occupé, d'un noir pourchassé par le KKK et celle d'un asiatique durant la guerre du Vietnam. L'épisode est original et captivant, contenant une morale pas forcément très subtile mais plutôt efficace dans son genre. On peut juste regretter que l'idée qui est bonne ne soit pas assez exploité, en partie à cause de la durée. Dans le deuxième épisode (dirigé par Steven Spielberg 2,5/5), Mr Bloom réapprend à des pensionnaires d'une maison de retraite l'enfance et ils retrouveront miraculeusement l'apparence de leur plus jeune âge. On reconnais assez vite la patte de Spielberg dans cet épisode, s'il est délicat il n'est guère passionnant, un peu niais et on ne retrouve pas la magie que Spielberg arrivait à mettre dans ses films. Le troisième épisode signé Joe Dante (3/5) nous fait suivre l'histoire d'un jeune garçon qui va utiliser ses pouvoirs pour faire retenir un groupe d'adulte prisonnier dans un univers de dessin-animé. Il est plutôt emballant et captivant, truffé de trouvailles visuelles et un peu psychédélique. Le dernier épisode signé George Miller ( 3,5/5) nous emmène dans un avion suivre un passager qui à le mal de l'air et qui pense voir à travers un hublot un monstre. On finit en beauté, le meilleur épisode parmi les quatre, un huis clos angoissant et plutôt stressant, avec son visuel très marqué année 1980 (comme l'ensemble du film) qui rajoute une touche charmante et nostalgique ! Au final c'est pas mal, l'ensemble est mitigé, tous les sketchs ne sont pas du même niveau, mais se regarde sans déplaisir et on passe plutôt un bon moment devant.
Comme souvent avec les films à sketchs, le sentiment est mitigé pour cet hommage à la célèbre série fantastique des années 60, tout en restant malheureusement inférieur à son modèle ! A noter que c'est sur le premier segment réalisé par John Landis que c'est produit le drame de la mort du comédien principale Vic Morrow, ainsi que deux enfants d'origine Vietnamienne, lors d'un accident d'hélicoptère, sous les objectifs des caméras ! S'en est suivit un procès long de dix ans mettant personnellement en cause John Landis, qui scella son amitié avec Steven Spielberg !
Bon, sur le coup, il m'est impossible d'être objectif sur cette critique vu que je suis un grand fan de la série qui porte sur la Twillight Zone. Poétique, une photographie superbe, des acteurs tous plus charismatique les uns que les autres, nous sommes là, face à un petit bijou de science-fiction. Ce film est composé de 4 petits courts métrages qui n'ont aucun rapport entres eux ci ce n'est, l'apparition du personnage central qui est cette 4ème dimension. Une dimension où tout peut se réaliser ou tout peut arriver... J'ai particulièrement aimer celle de Miller et de Landis (qui en plus à une connotation assez sinistre puisque l'un des acteurs, Morrow est décédé décapité... ). On ne s'ennui pas et c'est avant tout cela qu'on recherche dans un film. A savoir que ces histoires ne sont pas inédites mais bien des remakes de la série, ce qui montre un certain fainéantise de la part des 4 réalisateurs qui dans les années 2000 pour la plupart vont atteindre leurs apogées.
Un film qui arrive à nous foutre les boules, à nous faire stresser, un hommage à la série que je ne connais pas du tout mais j'ai quand même apprécié le film. Cependant c'est trop long, trop lent, ennuyeux et clairement pas assez prenant.
En revisitant quatre épisodes de la série culte initiée en 1959 par Rod Serling, quatre réalisateurs à la réputation indéniable ont prouvé que, dans les années 80, alors que débutait l’hégémonie des effets spéciaux numériques, un film construit de manière purement artisanale a encore sa place sur le marché du cinéma horrifique. Le segment signé par John Landis utilise sa dimension fantastique pour asseoir sa morale autour de la violence regrettable à laquelle peut mener la haine de l’autre. Le second segment, réalisé par Steven Spielberg, toute en délicatesse, se démarque du sentiment de terreur que parvient à dégager l’histoire narrée par Joe Dante qui, comme il sait si bien le faire, sait jouer des peurs enfantine. Le dernier segment, signé par George Miller, est lui aussi un huis-clos stressant bien mis en scène. Bien que loin de l’esprit des épisodes initiaux que la photographie noire et blanche rendait terriblement mystique, cet hommage à l’âge d’or du cinéma fantastique des années 50 est agréable à regarder.
Le Film La Quatrième Dimension est un ensemble de quatre courtes histoires réalisées par quatre réalisateurs différents : John Landis, Steven Spielberg, George Miller et pour finir Joe Dante. Ce film rend hommage à la série du même nom crée par Rod Serling. Il est sorti en 1983. La 1ère courte histoire nous conte l’aventure d’un homme dans un bar ou il fait part à ses amis de ses opinions racistes. En sortant de ce bar, il se retrouve dans la peau d’un homme juif dans la France Occupée. Le deuxième épisode nous raconte l’histoire d’un mystérieux personnage qui rend visite à des personnes âgées dans une maison de retraite. Dans le 3ème épisode, un jeune garçon utilise des étranges pouvoirs pour obliger des inconnus à faire partie de sa famille. Et enfin, le dernier qui nous montre un homme dans un avion qui croit voir un monstre. J’ai trouvé intéressant la 1ère histoire car j’ai aimé le concept, un homme ayant beaucoup de haine envers les étrangers qui est obligé dans la quatrième dimension de se cacher afin d’éviter les nazis car il est juif. La fin est étonnante et porteuse de message. Le quatrième épisode est aussi captivant, du fait du suspense car on ne voit pas vraiment ce que Valentin le héros du film voit, ainsi que le lieu (l’avion) les conditions spécifiques font une atmosphère anxiogène.